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[RP] Conseil de régence et d'élection du royaume d'Espagne


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53 replies to this topic

#1 Lyonnel

Lyonnel

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Posted 14 January 2015 - 05:16 PM

[HRP: Mise en situation RP: ce sujet traite de la régence du royaume d'Espagne après la rébellion contre la maison Soria et son abdication au profit de la maison Salorino, sur fond de guerre entre les partisans du duc d'Aragon - maison Castellon - et ce qu'il reste des Sorias, et de guerres de frontières entre Français et Espagnols, les premiers étant alliés de Castellon et de sa Ligue.

 

Pour faire simple, toute maison espagnole titrée en Espagne peut venir participer à ce sujet. RP parlant, il n'y a que la maison Soria qui n'est pas invitée, pour raisons évidentes. Le JD peut néanmoins participer au RP, soit par la voix d'un parti Soria, soit parce qu'en cours de sujet, des partisans auront exigé la présence de cette maison, ou tout autre stratagème.

 

Tout ça se passe à Manzanares, dans une grande salle, et sous l'arbitrage de Salorino, Castellon et Valence.

 

 

POUR LA PARTIE TECHNIQUE: ceux qui veulent que leur maison participe à la régence, et à l'élection du futur roi qui va la suivre et la terminer, manifestez-vous sur ce sujet: http://www.marchofhi...ol-inscription/

 

La règle: toute décision prise par le Conseil se fera avec les seigneurs qui se sont manifestés auparavant. Si vous arrivez en cours de route, vous devrez prendre en cours de route, pas remonter dans le temps avant des décisions antérieures.

Les votes se feront dans des sujets séparés, ouverts à ceux qui ne veulent pas faire de RP; vous pouvez néanmoins l'intégrer au RP ici comme vous voudrez.]

 

 

La réception des seigneurs d'Espagne promettait d'être le plus grand rassemblement jamais organisé dans la péninsule, et même à Manzanares, la cité ducale de la maison Valence, il fut difficile de faire tous les accommodements nécessaires à tant d'hôtelleries et suites brillantes qui accompagneraient les seigneurs du royaume. Néanmoins la cité n'en était pas à son premier conseil, et si même la cour des Soria n'accueilli jamais tant de hauts personnages, les Valence avaient déjà tenu là de hautes réceptions diplomatiques.

Cette fois-ci, il s'agissait de rien moins que de loger, nourrir, amuser, et assembler toute la noblesse supérieure de l'Espagne pour y tenir un grand conseil, qui devait à la fois élire un nouveau roi, et pourvoir à la régence le temps qu'il n'aurait point décider de la nouvelle race à couronner. Ce furent donc moult efforts qui furent déployés, et forces dépenses, pour l'achat, le redressement, la construction même de trois grands palais, fournis de nombreuses dépendances, courts et jardins, celliers, cuisines, dans lesquels pourraient s'installer l'hôtellerie des seigneurs espagnols ainsi que leur suite, et parce que les hôtels étaient si vastes et si élevés en ces palais, qu'on pouvait facilement y loger vingt princes et leurs suites, chacun dans une partie fournie et agrémentée. Pour le reste, ils devraient se loger dans la ville même, au frais de leurs achats ou des fermages qu'on voudrait leur concéder.

 

En outre, les corporations et les Etats de la ville s’étaient préparés pour la réception de leurs nobles hôtes, et firent mille dépenses et ouvrages pour les présents et les agréments des rues et places. Ainsi le jour venu des premières arrivées, les fenêtres étaient parées de fleurs et tapisseries, des guirlandes de vignes et d'étoffes précieuses couraient au dessus des rues, et l'on trouvait, à chaque détour, de nouveaux divertissements tels danses, théâtres, jongleries, montreurs d'ours, et mille autre choses encore. Les remparts, si formidables depuis que le duc Ioun en avait ordonné et payé l'érection, s'étaient couverts d'étendards divers, qui étaient ceux des seigneurs qu'on attendait, et particulièrement à la gauche et à la droite de la Porte Saint-Fiacre, qu'avait fait percé le duc Ioun. C’est par icelle que toutes les processions faisaient leur entrée, et elles étaient parées de grandes tentures aux armes, respectivement, de Leon et d'Aragon, car c'était là les deux grands partis de l'Espagne. Les armes de Valence, naturellement, étaient tendues en dessus de cette porte, et l'on avait mis grand prix à leur confection.

 

Ces remparts étaient aussi formidables, non par leur seule hauteur et agencements, mais aussi par le nombre de machines qui en gardaient l'approche, et parce qu'ils étaient hérissés d'un nombre indiscernable d'archers et gens de guerre. Dans les rues, c'étaient de régulières patrouilles des gens d'armes du duc Pereg et des milices assemblées par les corporations qui garantissaient l'ordre.

Partout on avait proclamé l'assemblée extraordinaire qui devait se réaliser, et lut la Charte du Conseil, dont le duc Pereg avait fait le diplôme:

 

Nous, les seigneurs du très bon et très grand royaume d'Espagne, sous le regard du Créateur et pour sa satisfaction, celle des peuples d'Espagne et la gloire du royaume, déclarons nous assembler en Conseil de régence et d'élection, pour qu'y puisse s'y faire dans l'unanimité la proclamation de notre roi, et pour administrer le royaume dans le temps que nous prendrons pour décider de la troisième race de ses rois.

 

Nous jurons que dans tout le temps que nous serons assemblés sous l'hospitalité du duc de Manzanares, en sa cité ducale, nous ne nous rendrons coupable d'aucune violence sur nos pairs, leurs vassaux, leurs gens, ni sur ceux de la ville, et de nous consulter dans la paix et la concorde pour le bien général; que nous donnerons au royaume la garantie du respect des droits et coutumes ancestrales, et seigneuriales, en définissant le serment que le nouveau roi devra prononcer devant nous lors que nous l'aurons élu; que nous réglerons toutes nos querelles, et les videront pour établir la paix perpétuelle du royaume.

 

Faict au nom des ducs d'Aragon et de Leon et de Manzanares à la Noël de l'An de Grâce MCLXIX

 

 

Cette solennelle assemblée, elle commençait de se tenir dans la Grand’ Salle du sire Jakez, ainsi qu’elle était nommé parce qu’elle avait été commencée dans le temps de ce seigneur. On avait placé sur des tréteaux de longues tables, qui longeaient les murs sur la longueur des deux côtés : c’est là que prenaient place les seigneurs d’Espagne. A deux extrémités se faisaient face, chacun sur leur estrade, le trône vacant sous son dais, et trois cathèdres, occupées par le duc de Manzanares au centre, par le duc d’Aragon à sa gauche, le duc de Leon à sa droite. Monseigneur Lug de Valence, archidiacre de Valence et premier aumônier de la Cour, se tenait à leur droit et sur une haute cathèdre ; c’est lui qui représentait la Saincte Eglise au Conseil, à titre d’observateur et gardien ecclésiastique des serments échangés devant Dieu. Il y avait encore le jeune comte de Murcia, sur pareille cathèdre à leur gauche, car son père avait voulu qu’il apprenne des extraordinaires évènements du temps l’art de gouverner avec sagesse. C’est parce qu’il était l’hôte que le duc Pereg avait la place d’honneur au centre, et aussi parce qu’il représentait le parti intermédiaire. C’est aussi pour cela qu’il prit la parole pour mander la première décision du Conseil de régence et d’élection :

 

Messeigneurs, c’est avec grand’ joie et réconfort que je vois réunis ici la grande noblesse d’Espagne, dans le dessein salvateur de régler les affaires du royaume. De sa place auprès de notre Seigneur, je sais que notre noble frère le duc Ioun regarde notre assemblée, et la bénit, car il a toujours voulu la paix et la concorde de la patrie.
C’est pour la garantir, et écarter tout danger de désunion, de désordres et scandales, qui menaceraient en ces temps troublés d’emporter le royaume et de le mettre en pièces, que je mande à ce que nous 
les régents assemblés, établissions dès aujourd’hui et en première nécessité les choses que suit :

 

Primement, que la race des Soria est déchue du trône, ses prétentions effacées, ses domaines propriétés de la couronne, en sorte que nous en prononçons la commise.

 

Deuxièmement, que le royaume doit demeurer dans les frontières qui étaient les siennes avant le soulèvement de la ligue d’Aragon, et que négociations, tractations, et autres mesures nécessaires seront faites pour rétablir ces frontières, qui sont d’Espagne uniquement ; quant aux domaines détenus en dehors de l’Espagne, qu’ils soient reconnus en la suzeraineté ou possession de leur naturel souverain.

 

Troisièmement, que pour assurer l’administration du domaine royal, les changements qui doivent y être apportés, ainsi que l’intégrité du royaume, nous confirmions formellement le duc de Leon dans l’office de lieutenant général du royaume, chargé d’exécuter la politique de ce Conseil et en son nom ; car, avant aujourd’hui, c’est de la régente Maria l’Assassine qu’il détenait ses pouvoirs sur la couronne, et cela doit être corrigé.

 

Messeigneurs, je mande que ces trois points soient mis aux voix du Conseil, si les ducs d’Aragon et de Leon y consentent, puisque c’est nous qui arbitreront les délibérations de la régence, et en seront la tête, en bonne concorde.

 

Faisant silence, il attendit d’entendre ce que diraient les patriarches de Castellon et Salorino.



#2 Destriss

Destriss

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Posted 14 January 2015 - 05:41 PM

J'aimerai bien savoir en quoi notre ancien Roi déchu , se retrouve t-il déchu. Il est vrai que cela est arrivé vite et ainsi nous ne sommes pas en mesure d'approuver ceci , si les raisons ne sont pas valables messire.



#3 Lyonnel

Lyonnel

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Posted 14 January 2015 - 06:37 PM

Une courte expression de stupeur était passé sur le visage rond du duc Pereg. Il faut dire à cet endroit que ce duc était fort différent, par sa physionomie, de ses ancêtres, qui tous tenaient de Jakez le Long et  jusqu'à son père Kadoc le Pacificateur, cette figure singulière, à la fois distinguée et inquiétante, longue, étirée, mystérieuse. Au contraire, sa génération avait hérité d'attributs tous autres. Son frère le duc Ioun ressemblait fort à son oncle Tujen, et par là de la famille de Castellon; lui-même avait sans doute puisé dans les aïeuls de sa mère Gaëlig son importante corpulence et son visage rougeaud. Au reste, forte consommation de divers spiritueux dont il faisait presque sa seule boisson contribuait à en faire un gros personnage, prompt à faire tonner ses châteaux de son rire profond. C'est exactement ce qui s'en suivit, car, ayant pesé en lui-même s'il devait se mettre en colère contre le patriarche de la maison Mondonedo et comte de Gallice, ou au contraire s'esbaudir de ce qu'il fut si peu au fait des affaires du royaume, il avait choisi pour plus sage la seconde solution.

 

Mais, mon bon ami! Ne savez-vous point que le duc d'Aragon s'est soulevé voilà trois ans, contre la régente Maria, qui tenait le gouvernement du royaume pendant la minorité de la reine Magod? Que ce soulèvement s'est fait pour prévenir l'invasion de l'Espagne par ses anciens alliés, tournés par la maison Soria contre elle à force de prétentions territoriales, de sabotages des conseils de paix et d'agressivité expansionniste en dehors de nos frontières? Qu'il s'en suivit qu'un certain nombre de seigneurs ayant rejoint le duc d'Aragon, et mon frère ayant proclamé qu'il se donnait un an pour choisir un camp, la régente le fit assassiner dans les jardins du palais dans lequel nous nous trouvons? Que cette même régente, assassine et couarde, a illégalement remit le gouvernement du royaume et la disposition de sa couronne ainsi que d'une grande part du domaine royale entre les mains du duc de Leon?

Eh bien, vous voilà renseigné, et plus sage pour l'occasion. Je gage que vous n'étiez pas le seul, cependant, à ignorer les détails des extraordinaires circonstances qui nous ont amené ici; il est vrai que la Gallice est loin du lieu où ce sont produits les plus importants dénouements.

C'est ainsi pour cause d'indignité royale, de danger pour l'intégrité du royaume, de forfaiture du domaine royal dont a illégalement disposé la régente pour le dilapider et l'aliéner; c'est pour toutes ces raisons, que nous voulons que soit formellement reconnue pour déchue la race royale de Soria. Ce n'est, au reste, que reconnaître ce qui est en effet, puisque ni la régente Maria de Castille, ni la reine Magod l'Abdiquée, ne disposent de la couronne, dont le parti du duc de Leon et la Ligue d'Aragon s'accordent à vouloir qu'elle soit de la disposition de ce présent conseil de régence et d'élection - preuve, au demeurant, de leur candeur et de leur volonté d'établir la concorde dans le royaume.

 

Faisant un geste de sa main boudinée pour signifier qu'il avait donné là l'explication définitive des derniers événements, il fit à nouveau signe aux ducs de Leon et d'Aragon de donner leur sentiment sur les premières décisions à prendre.



#4 Doch

Doch

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Posted 14 January 2015 - 07:10 PM

Samzun de Vitigudino avait fait la route depuis le Léon pour assister au conseil de régence et à l’élection. La question était d’importance, il était donc hors de question d’y mandater qui que ce soit pour le représenter.
Arrivé aux portes de Manzanares, le jeune baron fut fort impressionné par la décoration de la cité. Fleurs, pavoisement, animations et jongleries, le tout rendait très bien. Il ne manqua cependant pas de noter la présence de nombreux hommes d’armes sur les remparts et les patrouilles en ville. Cependant en ces temps troublés où les nerfs étaient à fleurs de peaux, cela lui sembla une précaution raisonnable pour assurer la sécurité des invités.
Il envoya donc ses gens s’enquérir du logement qui leur était réservé. Et pendant qu’ils installaient sur les lieux le mobilier, les tentures et tapis qui avaient voyagé avec eux, Samzun se fit porter de l’eau fraiche parfumée avec laquelle il se rafraichit et ôta la poussière du voyage de son visage et de ses mains. Puis il se fit habiller pour le conseil et pris la direction de ce dernier.

Arrivé sur lieux, il se fit annoncer en tant que comte de Leon et s’installa pour écouter le début des débats. Sans pouvoir s’empêcher d’esquisser un léger sourire à la remarque de son voisin.
Par contre quelque chose le fit bondir intérieurement dans la réponse de Valence. Il se leva donc et pris la parole.

Bonjour à tous, pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je suis Samzun de Vitigudino, comte de Leon.
Valence, mon interruption sera courte, car j’ai aussi hâte que vous d’écouter ce que mon suzerain et le duc d’Aragon ont à dire. Cependant, une question. Vous dites que la guerre a été déclarée pour éviter que nos anciens alliés, c'est-à-dire je suppose la France, puisque Séville lui est à l’origine de la guerre, ne vienne envahir l’Espagne.
Or si je ne m’abuse, il est venu jusqu’en Leon le bruit que les terres espagnoles frontalières de la France avaient été conquises par la France qui était votre allié lors de cette même guerre justement. Français qui sont vos alliés à vous et au duc d’Aragon également dans la guerre de félonie déclenchée par la maison Soria.
Ma question est donc, et elle pourra être répondue plus tard si vous le préférez, mais je tiens à obtenir une réponse claire : Que comptez vous faire à ce sujet ?
Car l’intégrité de l’Espagne n’est plus désormais.

Samzun de Vitigudino avait fait la route depuis le Léon pour assister au conseil de régence et à l’élection. La question était d’importance, il était donc hors de question d’y mandater qui que ce soit pour le représenter.
Arrivé aux portes de Manzanares, le jeune baron fut fort impressionné par la décoration de la cité. Fleurs, pavoisement, animations et jongleries, le tout rendait très bien. Il ne manqua cependant pas de noter la présence de nombreux hommes d’armes sur les remparts et les patrouilles en ville. Cependant en ces temps troublés où les nerfs étaient à fleurs de peaux, cela lui sembla une précaution raisonnable pour assurer la sécurité des invités.
Il envoya donc ses gens s’enquérir du logement qui leur était réservé. Et pendant qu’ils installaient sur les lieux le mobilier, les tentures et tapis qui avaient voyagé avec eux, Samzun se fit porter de l’eau fraiche parfumée avec laquelle il se rafraichit et ôta la poussière du voyage de son visage et de ses mains. Puis il se fit habiller pour le conseil et pris la direction de ce dernier.

Arrivé sur lieux, il se fit annoncer en tant que comte de Leon et s’installa pour écouter le début des débats. Sans pouvoir s’empêcher d’esquisser un léger sourire à la remarque de son voisin.
Par contre quelque chose le fit bondir intérieurement dans la réponse de Valence. Il se leva donc et pris la parole.


 

Bonjour à tous, pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je suis Samzun de Vitigudino, comte de Leon.
Valence, mon interruption sera courte, car j’ai aussi hâte que vous d’écouter ce que mon suzerain et le duc d’Aragon ont à dire. Cependant, une question. Vous dites que la guerre a été déclarée pour éviter que nos anciens alliés, c'est-à-dire je suppose la France, puisque Séville lui est à l’origine de la guerre, ne viennent envahir l’Espagne.
Or si je ne m’abuse, il est venu jusqu’en Leon le bruit que les terres espagnoles frontalières de la France avaient été conquises par la France qui était votre allié lors de cette même guerre justement. Français qui sont vos alliés à vous et au duc d’Aragon également dans la guerre de félonie déclenchée par la maison Soria. Donc, on pourrait également facilement en déduire que vous en Aragon avez facilité cette installation de la France en Espagne.
Ma question, qui rejoint votre deuxième point, est donc, et elle pourra être répondue plus tard si vous le préférez, mais je tiens à obtenir une réponse claire : Que comptez vous faire à ce sujet ?
Car l’intégrité de l’Espagne n’est plus désormais.



#5 Alyana

Alyana

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Posted 14 January 2015 - 07:17 PM

La duchesse d'Arnedo, Comtesse de Navarre à grand renfort de claquement de talons et de froufroutage de dentelles prend la parole :

 

- je ne suis point patriarche de Castellon ou de Salorino loin s'en faut !

mais il me me semble que nous partons à mon sens sur des pré-requis aux débats qui me semblent quelques peu dévoyés de la réalité actuelle ...

 

le Primo exterminer la lignée Soria et prononcer cette commise comme vous dites,

c'est plussoyer aux désidératas du patriarche Castellon, qui vient d'exposer son ressenti envers cette Famille

sans permettre à la famille Soria de s'expliquer sur ce que cette assemblée pourra lui reprocher

en cela, cela me semble pas très équitable,

Soria n'a jusqu'à preuve du contraire pas quitté le royaume ni la vie ici bas !

Qu'on l'entende donc ici s'expliquer sur les faits qui lui sont reprochés par les seigneurs et Grands d'Aragon et sur les erreurs qu'il a pu commettre en préalable des débats

 

Le Deuxio: là en tant qu'espagnole de souche et de la 1ere heure depuis des générations entières je ne peux qu'affirmer souhaiter et affirmer etre garant de l'intégrité du royaume d'Espagne 

Mais Qu'on demande ici, à ceux qui ont appelé la moitié de la france à la guerre en terres d'espagne de s'expliquer sur la finalité de ses portes ouvertes à une colonisation de l'Espagne par Le Roi Vouzon et sa cour.

Colonisation qui a d'ores et déja commencé puisque Messire Aspet s'est arrogé le droit de déclarer la guerre à un de mes vassaux à Isaba Vicomté de Pamplona.

 

enfin venons en au tertio :

Je ne confirmerai qui que ce soit dans quelques office que ce soit sans en connaitre les tenants et les aboutissants, ni entendre chacun s'exprimer sur la question

 

 

Ceci etant dit

Je suis entierement d'accod pour débattre de notre problème de régence actuelle

Soria a cédé la couronne pour préserver l'espagne du feu et du bain de sang,

le Duc d'Aragon n'est ainsi en guerre que contre la lignée Soria d'Espagne et ses possessions et plus contre la totalité du royaume d'Espagne

Ce qui est fait est fait

Et un duché ne peut s'arroger le droit de revendiquer la courrone sans obtenir l'aval de ses confreres de meme rang, à minima, ce me semble-t-il

 

Soria n'etait peut etre pas le meilleur Roi qu'il fut,

mais jamais dans ses propos ou dans ses actes il n'a voulu, il me semble, la perte de l'Espagne ni la main mise de l'Etranger sur le royaume

D'un autre coté

je ne peux que déplorer comme certains dans cette assemblée, son manque de communication envers les pairs du Royaume qu'il avait lui meme nommés

Peut etre avait-il un probleme de confiance envers ses vassaux les plus proches de haut rang ... ?

Lui seul peut le dire !

et parfois son ambition pour une Espagne conquérante plus Grande prévalait sur le bienêtre et le développement économique de ses vassaux, et ainsi donc de l'Espagne

 

et nous allons ainsi devoir débattre de la souveraineté du Royaume Al andalous qui, il me semble est à l'origine des premiers "couacs", cheveux dans le potage, "coquillette dans la paella" comme vous voudrez ^^ dans la péninsule ibérique...

 

Sur ce Maden sortit son éventail de sa manche, s’éventa longuement pour reprendre souffle et attendit la suite des débats

une agua limon n'aurait pas été de refus mais aucune table n'avait été dressée pour se sustenter

les débats promettaient d'etre assurément longs et animés !



#6 Lyonnel

Lyonnel

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Posted 14 January 2015 - 07:56 PM

C'était au tour de la duchesse d'Arnedo de mettre quelque piquant à ce début de régence. Le duc Pereg, qui rougissait secrètement d'aise à l'idée que les débats seraient nombreux et échauffés, entreprit de lui expliquer ce qu'il avait à dire de tout ce qu'elle venait d'évoquer.

 

Ma noble et belle dame, qui ravissez notre conseil d'une figure si aimable, permettez-moi d'à nouveau prendre la parole pour vous répondre. Je vais tâcher d'en dire sur tout ce que vous avez signalé.

 

D'abord, sur la commise des terres de la maison Soria, qui n'est plus maison royale de fait, et que nous voulons proclamer aussi de droit déchue: c'est là uniquement justice des dispositions odieuses qu'en a fait la régente Maria. Ce sont là les terres du domaine royal, et elles appartiennent, de  manière inaliénable, à la couronne. La race des Soria ne portant plus cette couronne, elle doit se défaire de ces terres... Permettre aux Soria, dont je rappelle qu'ils sont toujours menés par la régente assassine, de conserver ces terres du domaine royal, c'est maintenir au sein du royaume la graine des désordres civils et de la guerre intérieure, c'est faire peser le spectre d'une rébellion sur le roi que nous allons élire, et sur la régence que nous allons mener. Quant à ce qui est reproché à la régente et à sa maison, du moins pour les faits les plus graves, j'en ai donné le récit à l'instant à Monseigneur le comte de Gallice.

 

Ensuite, il n'est point vrai que la Ligue d'Aragon ait appelé l'étranger à venir guerroyer et conquérir en Espagne. Nous l'avons dit à Monseigneur de Gallice, les guerres que font la France et l'Andalousie à l'Espagne sont conséquence des mauvaises politiques de la régente Maria, et de son oncle le roi Drogon, à l'endroit de ceux qui pourtant étaient ses alliés par l'entremise qu'y avaient mise les maisons de Castellon pour la France, de Valence pour l'Andalousie, et parce qu'ils les avaient trop maltraités. Songez un instant que c'est pour nous que la comtesse de Huelva, ancêtre du roi d'Andalousie, qui est de seconde race, s'était soulevé conter la maison de Baza, et que pour récompense elle n'eut que l'énoncé de prétentions énormes et sans cesse augmentées au fur et à mesure qu'elle y consentait, par la maison Soria. Je dis donc bien que c'est tout à fait le contraire de ce que vous avez dit, qu'il est advenu, et que la Ligue d'Aragon, nommée telle pour cause de ce que le duc d'Aragon en est la tête, s'est soulevé pour prévenir l'invasion étrangère et la perte du royaume, non le contraire. Si les seigneurs de France sont aujourd'hui en guerre contre ce qui reste de la maison Soria, c'est par honneur d'abord, et fidélité à celui qu'ils avaient déjà reconnu pour roi d'Espagne - sur ce point, nous savons que la chose sera décidé par nous et non la France ou l'Andalousie - ils sont néanmoins au fait qu'ils ne doivent point pénétrer en terre d'Espagne plus avant que ne s'est déjà fait; au reste, le sort des seigneuries prises par les Français devra figurer dans nos délibérations de régence, mais il faut déjà pour cela l'établir fermement.

 

Enfin, sur la confirmation du duc de Leon en tant que lieutenant général du royaume, cela n'est que naturel, puisque c'est lui qui dispose de la couronne, et qu'il ne peut ni être roi puisque nous déciderons de qui le sera, ni être régent puisque c'est nous qui le sommes. J'en viens aussi à vous exprimer mon opinion tranchée sur la manière dont s'est faite l'abdication forcée de la reine Magod par acte de la régente Maria; je ne crois point comme vous aux protestations de paix d'une assassine, qui de surcroît n'a fait durant son gouvernement que saboter la paix que mon frère Ioun avait commencé entre elle et le roi d'Andalousie, et fait la guerre à la France pour d'ailleurs, s'en trouver défaite, ajoutant le déshonneur à la mauvaise politique. Au contraire, il faut y voir une manoeuvre de la régente pour tenter de sauver sa piètre existence, elle qui serait, de toute justice, promise à la décapitation pour le meurtre de notre frère feu le duc, en se ralliant par de mielleux discours quelques seigneurs d'Espagne, et tenter de mettre les germes de la guerre civile entre les partis de Leon et d'Aragon, qui sont les plus puissants d'Espagne. Et ces deux ducs ne s'y sont point trompés, puisqu'ils ne veulent entrer dans pareille danse, et au contraire s'en remettent à nous pour gouverner le royaume et lui choisir son roi.

 

Se tapant son gros ventre, le duc termina.

 

Je conclurai ma réponse en vous disant que c'est justement pour éviter tout démembrement du royaume, mettre fin aux désordres et en prévenir de nouveaux, élire, non point par les seuls ducs comme vous déclarez le vouloir, mais même par tous les seigneurs ici présents et à l'unanimité! le nouveau roi d'Espagne.

J'admire et m'émeut de votre féminine indulgence pour une race déchue et condamnée par l'histoire, qui ne fait que réaliser les volontés de Dieu, mais nous savons de quoi les derniers règnes étaient faits: d'aliénation de nos alliés, de déraison dans les prétentions de la couronne, de démesure dans l'expansion du domaine royal, y compris sur et au détriment des domaines de ses vassaux, d'engagements non tenus, de secrets conseils et exclusions des délibérations de la Cour pour qui voulait remontrer les torts de la politique royale... Il y aurait mille choses à dire sur la triste lignée des Soria depuis la mort de Jungomar'ch le Conquérant; cependant, nous ne sommes pas ici pour en faire le procès, ni la défense, seulement pour organiser de ce qu'il adviendra désormais.

 

Agitant vaguement la main: Quant à l'Andalousie, la question est réglée, je pense. Qui, ici, voudrait ressusciter les prétentions du roi Drogon et de la régente à le retrancher du tiers de son territoire? Personne, j'ose le penser, ou bien nous serions bien sots de vouloir recommencer les errements qui nous ont mené à si triste situation... Là dessus, un sourire large orna la figure rouge du duc Pereg, qu'il tourna tantôt du côté de Castellon, tantôt de celui de Salorino.

 

 

[Zut j'avais manqué le post de Doch]

 

S'éclaircissant alors la voix, il fit une courte réponse au patriarche de Vitigudino.

 

Monseigneur le comte de Leon, je ne vous oublie point, mais... honneur aux dames. J'ai en partie répondu à vos questionnements et fort justes inquiétudes quand au devenir des seigneuries frontalières. Cependant permettez que je corrige un élément de ce que vous avez dit sur la guerre. C'est que je n'étais point de la guerre à proprement parlé, qui avait rassemblé les rois d'Andalousie et de France, leurs vassaux, et le duc d'Aragon. Pour le reste, j'ai, je crois, déjà tout dit.

Et pour répondre tout à fait à votre question, je n'entend, moi-même, rien faire du tout... là, le duc prit le temps de se gratter son gros nez, qui le démangeait, avant de compléter... autrement que ce que la régence assemblée ici voudra faire. Mais il m'appert qu'en dehors des seigneuries qui sont, en vertus d'antiques coutumes, françaises comme Ciutadella, il faut que celles qui étaient d'Espagne avant le soulèvement y reviennent; c'est là aussi la tâche de la régence. Mais, pour négocier en assemblée souveraine, ce que nous serons sitôt qu'on aura consenti, si on le veut bien, à la première résolution que j'ai soumise à Messeigneurs et Mes dames, il faut aussi avoir une voix, un représentant, et c'est là l'objet de ma troisième résolution, qui est de proclamer la lieutenance générale du royaume.



#7 Kran

Kran

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Posted 15 January 2015 - 09:58 AM

Aourken, Comtesse de Badajoz s'avança, dans la salle, laissant son escorte derrière elle. Elle la retrouverait pour le retour. Silencieuse, elle se contenta dans un premier temps de saluer les couronnes déjà présentes sur les lieux. L'ambiance risquait d'être folklorique, le débat serait intéressant, et l'issue était incertaine. C'est à vrai dire ce qui était plaisant dans cette réunion. Un petit sourire aux lèvres, elle se contenta d'attendre par politesse qu'un silence fut-ce pour se présenter.

 

Vos Grâces, Vos Grandeurs, Messeigneurs et Sires, mes hommages.

Pour ceux pour lequels mon nom serait inconnu, je me présente: Aourken de Burguillo Del Cerro, Comtesse de Badajoz.

 

S'arrêtant net, grimaçant, elle oublie la suite. Mais s'en rappelle aussitôt - heureusement - lui permettant de garder la tête bien haute et surtout de ne pas avoir l'air trop con.

 

Le page à l'entrée de la salle m'a brifé rapidement sur qui était déjà là et qui était qui. Dans le cas ou je confondrais un nom avec un autre, merci de me rattraper. Loin de moi une forme d'irrespect, mais comprenez que nous sommes nombreux et qu'il y a moults Seigneurs en Espagne que je n'ai pu rencontrer encore personnellement. A vrai dire, certains visages ne m'étaient connus que par des gravures.



#8 theladyofshalott

theladyofshalott

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Posted 15 January 2015 - 09:36 PM

Budog de Salorino avait pris en age en quelques années. 

Il dormait moins depuis qu'il avait héritée de son père cette couronne innatendue. 

Il s'était posé la question longtemps de savoir si son père avait fait preuve de folie ou de courage en acceptant de la famille d'Espagne cette couronne convoitée. 

Sa mort un an après avait été une réponse en faveur de la folie. 

Mais Budog avait hérité le calme des Salorino, seigneurs connus pour ne pas s'empresser à prendre des décisions et à toujours réfléchir. 

C'est donc sereinement qu'avec son escorte et sa fille Mikaela, il avait passé les herses de Manzanares. Son air naturellement sombre se radoucissait lorsqu'il posait les yeux sur sa fille qui n'avait pas hésité à l'accompagner.  

Le conseil de régence était l'occasion pour les seigneurs espagnols de se retrouver, de se connaitre et de decider ensemble. Ils seraient alors moins occupés a fomenter des guerres , ce qui remplissait l'objectif numero un du Salorino : Maintenir la paix. 

 

Pour le reste ça relevait de la volonté des espagnols et de celle du très haut. 

Il s'installa à la place d'honneur qui lui avait été préparée. Il portait sa couronne de Duc, conscient que peu voyaient en lui un roi. 

Mikaela s'installa sa droite. Elle était son héritière, sa seule enfant et celle qui devrait poursuivre son oeuvre s'il advenait que la mort ne se saisisse de lui. Malgré son mariage avec un membre de la famille d'Espagne, elle faisait preuve d'une objectivité qui rendait son père fier. Elle était d'une grande beauté et avait les traits fins et racés.Il était heureux de l'avoir auprès de lui. 

 

Il laissa le Duc de Manzanares leur hôte expliquer la situation. Il trouva que le Duc s'avançait trop a son gout, mais ne faisait que tenir des positions dont ils avaient déja eu à s'entretenir. 

A vrai dire, le Duc de Leon attendait particulièrement de voir s'exprimer le Duc d'Aragon qui laissait volontier Valence agir tel un porte parole. Il serait bon de rappeler que la couronne ne lui était pas encore acquise. 

 

Budog de Salorino leva la main pour s'exprimer et se leva. 

 

- Le bonjour a vous seigneurs espagnols. Nous sommes Budog de Salorino, Duc de Leon et détenteur de la couronne espagnole. 

Merci a vous Valence de nous recevoir chez vous. Nous approuvons les débats qui se tiennent ici, cependant laissez nous vous reprendre sur vos derniers propos. Vous vous avancez de trop sur les intentions de la régente Maria de Soria. Je comprend vos griefs, mais ils obscurcissent votre jugement. Contrairement à vous, nous ne nous exprimons pas sur la maison d'Espagne, mais nous pouvons répondre au nom de notre père Hermeland Salorino qui accepta le fardeau de la couronne. S'il l'a fait c'est uniquement dans l'espoir d'eviter une guerre entre espagnols impliquant la France et l'Andalousie. La présence massive des forces françaises sur le territoire espagnol et la disproportion du conflit à venir était quelque chose que notre père avait anticipé et voulait éviter en privilégiant le dialogue. Jamais il n'a prétendu la garder pour son compte et immédiatement, il a pris soin de faire connaitre ses motivations aux grands seigneurs espagnols. Ce n'est que Justice pour sa mémoire de le rappeler. Il n'a guerre eu le temps de mener a bien ses idées et nous avons repris la charge qu'il nous a laissée. Nous n'avons pas caché des le départ notre a priori vis a vis du Duc d'Aragon. Cela est une opinion personnelle que nous avons partagée et dont nous ne nous cachons pas et qui n'a rien à voir avec quelque manoeuvre de la maison d'Espagne. Il n'y a aucune guerre civile de prévue, du moins nous ne sommes pas homme a attaquer quand un faciès ne nous revient pas. 

 

Il sourit pour adoucir le ton ferme de son discours. Il n'avais osé donner l'exemple du Roi d'Andalousie.

 

- Ceci dit, nous pensons qu'il est necessaire ordonner les débats. Il serait bon d'ennoncer un ordre du jour qui nous servira de fil rouge. Les point dont nous discuterons seront la constitution du conseil de régence, la présentation des prétendants au trone et le mode de suffrage , les questions liées a l'intégrité du territoire espagnol pourront être abordées également. Nous tenons a préciser avant de rendre la parole que j'ai eu l'assurance du roi Vouzon du retrait de ses troupes et nous lui avons demandé le retrait de toutes les forces françaises encore présentes afin que les seigneurs espagnols puissent etre plus sereins pour decider de leur avenir. La retrocession des terres espagnoles occupées par la France est une autre question que le conseil de régence pourra insérer dans son mandat. 

 

Il fit une légère révérence et se rassit, chuchotant quelques mots à Mikaela.



#9 Lucrecia

Lucrecia

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Posted 16 January 2015 - 06:33 PM

Missive fut reçue à Ségovie, le bastion où demeurait la vieille, très vieille comtesse de Ségovie agée de 84 ans. Son Neveu, Kaorantin s'occupait des principales décisions de la famille Tolède, en compagine de son épouse, Vicomtesse et dame de Tolède, Goulwena. Une escorte fut envoyée au bastion de Tolède où le couple était mandé pour escorter la vieille comtesse en la demeure du duc de Manzanares.

La vieille était devenue acariatre et était de plus en plus pénible à vivre, la vieillesse faisant, son caractère empirait avec le chapelet des années.

Elle fut habillée et coiffée puis emmenée par sa famille dans un carosse confortable où elle martyrisait le cocher parce que la cariole bringuebalait trop à son gout. Beaucoup étaient pendus pour moins que çà et la vieille tenait au fil de vie, la coriace.

C'est donc accompagnée de son héritier et de son épouse, vicomtesse et dame de Tolède, que la comtesse de Ségovie rejoignit le conseil de régence organisé par son suzerain, de la maison Valence en son duché de Manzanares, suzerain dans laqulle confiance était placée par la famille Tolède, de chef de famille en chef de famille.

 

Kaorantin, après avoir installée sa vieille tante dans siège confortable, les présenta.

 

"Bonjour à tous, la famille Tolède et la comtesse de Ségovie, ma tante ici présente" Il montre d'un geste de la main sa vieille tante "remercient la maison Valence de nous recevoir chez elle pour participer aux débats et au sujet O combien important de l'election de la Couronne d'Espagne entre autre."

 

Une inclinaison du buste et il se place aux côtés de sa tante et de son épouse pour écouter la suite des débats et intervenir si l'une ou l'autre le souhaitait.



#10 Lyonnel

Lyonnel

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Posted 16 January 2015 - 11:34 PM

Le duc avait salué les nouvelles entrées, et particulièrement celle de la comtesse de Ségovie et de son neveu auxquels il fit quelques compliments: 

 

Comtesse! Vous embellissez d'année en année, mentit-il. Bienvenue à vous, et à vous, Kaorantin. Oh, que vous me rappelez mon frère, il avait la même figure.

 

Il avait, en outre, tenu silence et religieusement écouté le duc de Leon, auquel il fit une courte réponse, car il voyait et entendait qu'on lui reprochait de parler trop longuement.

 

Vous avez raison, il ne faut point s'enliser dans les affaires du passé, et avancer dans nos affaires pour organiser celles du royaume. Et c'est bien pour cette raison que j'ai soumis à votre consentement un ordre du jour, comme vous le dites, en façon d'ouvrir nos discussions et décisions sur trois points:

 

Premièrement, la reconnaissance officielle de la déchéance de la maison Soria de la royauté d'Espagne et la commise de ses terres.

 

Secondement, l'adoption d'une position officielle de la régence sur l'intégrité du territoire du royaume.

 

Dernièrement, la proclamation par le présent conseil assemblé d'un lieutenant général du royaume chargé d'exécuter sa politique, et pour office duquel je propose qu'on vous confirme puisque, de fait, vous en possédez déjà les pouvoirs en pratiquement tout endroit du royaume.

 

Souhaitez-vous appuyer ces trois points, et procéder à un vote du Conseil, si personne n'a de nouvelles choses à dire à leur sujet?

 

Se tournant vers le duc d'Aragon.

 

Monseigneur de Castellon, qu'en dites-vous pour votre part? 

 

Il avait été précis, concis, et droit au but. Cette fois, il ne pouvait y avoir aucune incompréhension et il croyait déjà distinguer quelques visages s'allumer parmi ceux qui avaient jusqu'alors l'air de n'avoir point compris de quoi il était question et de la façon dont l'on procèderait.



#11 Ravnos

Ravnos

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Posted 17 January 2015 - 12:36 AM

Mael de Séville, Duc de Granada et chef de la maison descendante des Cordoba avait été désigné par le Roi Wrmaëlon afin de représenter les intérêts de la province espagnole de Montemolin au fameux conseil exceptionnel qui devait réunir les plus grands des Seigneurs espagnols laissés dans le chaos par leur Maison Royale déchue de Soria.

 

Cela promettait d'être passionnant, d'autant plus que les espagnols refusaient qu'un andalous n'apporte pleinement sa contribution afin de recoller les morceaux de cette grande nation et ce même si la Maison de Cordoba posséda depuis toujours Montemolin qui fut très vite vassale de Salorino afin d'appuyer cette dernière maison dans son ascension en Leon et ce sur l'initiative des Cordoba.

 

Cela fit rappeler à Mael qu'il était le dernier descendant direct de cette glorieuse lignée qui fut d'après certains maudite, condamnée à ce que ces hommes fussent emportés par la mort avant de régner...

 

Il se félicita que ce ne fut pas son cas, car après trois matriarches successives le voici bien vivant et investit du Duché que sa mère dirigea bien assez peu de temps...

 

A l'âge de deux ans, il fut remis en nourrisse à sa Tante bienveillante et ses titres furent confiés à la branche familiale la plus saine et forte, c'est ainsi que Bleiz de Séville fut couronné et que son unique fils Wrmaëlon hérita par la suite...

 

Mael chassa ses pensées de son esprit car le convoi de sa suite approchait de la destination.

 

Sa Mère était venue ici une fois, cette même fois où le Roi Espagnol de l'époque commis la plus grossière erreur qu'un souverain puisse faire, se laisser emporter par son orgueil jusqu'à briser la confiance et la sympathie que lui vouaient ses alliés et principaux Ducs.

 

La Suite de Mael était modeste pour un Duc de son envergure mais tout ceci était voulu, à prêt tout il venait ici pour représenter la province de Montemolin alors il ne devait pas faire ombrage aux autres Ducs présents, il avait tout de même choisit des atours typiquement Andalous pour l'occasion et ainsi vêtu l'on aurait pu le confondre sans peine avec son Arrière Grand-Père le Comte  Nuz de Cordoba .

 

Ainsi dans la tension ambiante et sans les fioritures toutes occidentales il prit la place qui lui était attribuée après avoir été annoncé.

 

"Mes Dames et Mes Seigneurs des quatre coins de la Splendide Espagne, Son Altesse Ducale de Granada le Hérault de Sa Majesté le Roi d'Al Andalus, Mael de Séville!"

 

"Raté!" maugréa Mael qui ne voulait pas faire "trop de bruit".

 

"Chers voisins, Alliés et Amis d'Espagne, c'est avec humilité et humblement que je suis venus à vous afin de représenter les intérêts de la province espagnole de Montemolin vassale de Salorino  et depuis des générations transmise de juré au sein de la Maison De Cordoba renommée De Séville. Comme demandé par l'arbitrage de cette régence je n'émettrais point d'avis hors le Couronnement d'un nouveau Roi et répondrais avec objectivité aux questions de chacun d'entre vous."

 

Il s'assis après un signe de déférence subtil vers le Trône vide.


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#12 Lyonnel

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Posted 17 January 2015 - 05:13 AM

Comme il était l'hôte du Conseil, le duc Pereg se fit un devoir de saluer le duc de Grenade, et surtout pour prévenir d'éventuelles protestations quant à la présence d'un étranger dans le Conseil de régence.

 

Soyez le bienvenu en notre Conseil, Monseigneur de Grenade, en qualité de représentant du seigneur de Montemolin. Le duc voulait par là reconnaître l'heureuse habileté du roi d'Andalousie, qui avait décidé de ne point se présenter lui-même au Conseil, ce qui assurément eut provoqué de grands heurts dans les dispositions de la Salle et de vives émotions parmi les régents. Il lui fit donc signe de prendre place parmi les seigneurs, à l'endroit où s'assemblaient les vassaux du duc de Leon, puisqu'il représentait l'un d'eux.

 

Cependant, nous vous prions de bien vouloir considérer que ce ne sont point les intérêts particuliers des sires et dames assemblés ici, ni de leurs domaines respectifs, qui seront l'objet de nos soucis et parlements, mais l'intérêt supérieur, commun et public du royaume entier. C'est donc parce que votre seigneur le roi d'Andalousie possède en propre une seigneurie en notre royaume, et bonnement car elle est vassale, en bon droit et fait, du duc de Leon; et par là nous pensons que vous voudrez bien éclairer le Conseil sur votre opinion quant aux choses que nous discuterons.

 

Par ailleurs je ne sais s'il est de l'opinion générale que vous ne deviez point participer aux décisions, qui se prendront par voix et majorité hormis l'élection du roi qui sera d'unanimité. Là dessus, il faut nous en remettre à l'avis des seigneurs de la régence qui voudront bien donner leur opinion. Le cas est particulier car vous représentez un seigneur étranger mais également d'Espagne, comme nous-même ou le duc d'Aragon sommes, pour nos terres d'Andalousie, seigneurs andalous.

C'est une question qui vaut vraiment la peine d'être soulevée, et qui touche à la diplomatie générale du royaume quant aux féalités entre nos royaumes d'Espagne et d'Andalousie: les seigneurs qui possèdent des terres à l'étranger et qui sont vassaux pour icelles de suzerains étrangers, doivent-ils être inclus dans les conseils et décisions de leur dits suzerains, ou doivent-ils s'en remettre à une suzeraineté et féalité supérieure de leur royaume d'origine, et par là être exclus des conseils de leurs patrie, pour ainsi dire, secondaires? La question risque aussi de se poser pour des seigneurs français, je pense à la duchesse de Foix, dont le domaine est de France mais aussi, pour bonne part, d'Espagne.

 

Je propose que la chose soit discutée et décidée dès que le Conseil aura remis décision sur les points que j'ai énoncé tantôt... Si le duc d'Aragon veut bien y donner consentement.



#13 theladyofshalott

theladyofshalott

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Posted 17 January 2015 - 08:39 AM

Budog de Salorino avait hoché la tête lorsque Valence avait repris la parole. 

De fait le message était beaucoup plus clair, consis et forcait son consentement et son approbation. 

Avec Parcimonie donc, il hocha la tête simplement. 

 

Beaucoup de questions dépendaient encore du Duc d'Aragon qui brillait par l'absence de parole. Ce qui n'etonnait pas de beaucoup le calme, le Duc d'Aragon s'était débrouillé jusqu'ici pour ne point paraitre à ses yeux tout en continuant à diriger ses vassaux dans l'ombre. 

 

Pour une démarche qui se voulait ouverte ce n'était pas la l'attitude qu'attendait le Duc de Leon. 

 

L'arrivée de Mael de Seville le contraria également. Si Montemolin faisait bien partie du duché de Leon, elle restait une épine dans le pied du Duc de Leon qui lui rappelait la trahison de la famille de Séville à l'égard de la maison Sevilla dont il descendait par sa mère. Il avait baigné dans les protestations revanchardes de sa mère qui tentait alors d'amener son père Hermeland de Salorino à demander justice pour la maison de Sévilla. De fait son opinion sur les Séville était tranchée et il ne s'en était jamais caché. Force état d'admettre cependant qu'en tant que seigneur de Montemolin la présence opportune de Mael de Séville était justifiée. 

Il le suivit d'un regard sans expression s'installer auprès des seigneurs de Leon; puis se pencha à l'oreille de Mikaela pour chuchoter quelques mots. 

 

Une fois de plus Valence se perdit dans des considérations incompréhensibles sur les seigneurs français qui occupaient des terres espagnoles... Sur ce fait, le Duc de Leon leva la main et prit la parole. 

 

- Le cas de Montemolin est historique et exceptionnel. Nous pensons qu'il n'y a pas à faire tâche d'huile et de forcer la jurisprudence au niveau des seigneurs français qui ont terre espagnole, cela n'a été occasionné que par une regrettable situation de guerre et la mauvaise gestion des terres de l'ancien pouvoir... De plus ils ont bien d'autres préoccupations à l'heure actuelle.

Enfin le jour avance et nous n'avons pas encore entendu la voix du Duc d'Aragon. Nous attendons. 



#14 Lyonnel

Lyonnel

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Posted 17 January 2015 - 06:22 PM

Levant un doigt boudiné, Valence opposa quelques mots brefs sur la question.

 

Pardonnez-moi, mais le cas n'est point exceptionnel en dehors du Leon, et est pareillement ancien, si ce n'est plus, dans les duchés de Castille et d'Aragon, précisément par les domaines de la maison d'Aspet, qui ont fait question dans les premiers temps de la monarchie Vouzon et ont été l'objet d'une guerre, en son temps, entre les ducs d'Aragon, de Castille et rois de France d'une part, la maison Aspet de l'autre, qui a de lointaine mémoire constitué le grand domaine transpyrénéen qu'on lui connaît. Mais, remettons cette question pour après nos présentes délibérations.

 

Se tournant à nouveau vers Castellon.

 

Monseigneur d'Aragon, s'il vous plaît, vos vues sur ce que nous avons dit.



#15 LESTAT21

LESTAT21

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Posted 17 January 2015 - 08:54 PM

le duc d'aragon entra dans la grande salle du conseil de régence , ou était réuni tous les grand seigneurs espagnol , il prit place sur un siège et d' une vois douce se mit a repondre aux multiples question :

 

messires et grands d'espagne voila quelques réponses:

 

certaine terres ont été prises par certains seigneurs francais , terres je dois le rapellé qui appartenait au duc de Provence vassaliser a mon père .le duc de provence étant passer de vie a trépas .sa majestée le roi de france a repris les terres de son vassal .

quand a messire aspect duc de foix a été un noble adversaire avant de devenir un noble ami , mais je ne doute pas qu'il reviendras a la raison ...

 

l'integrite de l'Espagne m importe beaucoup et bien plus que certain le pense et personnellement je ferais tout pour que l espagne soit pleine et entière .

 

Il se tourna vers ravnos reine d andalousie et dit de manière suave :

 

madame je suis extrèment touchée par votre présence , je pense que le cas de montémolin pourrait se géré de maniere diplomatique entre le futur roy , vous messire salorino et dame ravnos ....mais en ce moment nous avons bien des choses a voir ensemble .

 

Nous devons réglé les points suivant: 

 

la déchéance de la maison de soria et de sa couronne royale , et je pense que nous devrions être tous d accord sur ce fait .

 

je demande a tous les seigneurs espagnols d avoir a l esprit d être avant tout espagnol , notre patrie doit parler d une seule voix 

 

et je propose que messire salorino soit notre futur lieutenant général et  execute avec celerite les ordres de notre conseil de régence........je pense que sa grace salorino est le plus qualifie et intègre d 'entre nous .....

 

le duc d'aragon regarda la salle , afin de trouver l aprobation de tous et d une vois de stentor : 

 

"qui s oppose a la nomination du duc du leon a la lieutenance du royaume , se lève "



#16 Destriss

Destriss

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Posted 17 January 2015 - 09:21 PM

"Se lève"

 

Pas pour être contre la nomination , mais j'aimerai savoir pourquoi Soria a été victime de deux félons , et je vous pris de ne pas utiliser de charabia et de dire directement ce qui vous a motivé , je parle de la Maison de Valence et de Castellon.

 

" se rassoit "



#17 Ravnos

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Posted 18 January 2015 - 01:18 AM

Mael de Séville se sentit emporter par  l'élan de conviction qui caractérise sa lignée depuis toujours et s'exprima sans détour.

 

"Illustre Seigneur de Mondomedo, de votre situation géographique Ô combien lointaine du théâtre des bouleversements de ces dernières années et autant à l'écart de l'ascension de La Maison Déchue des Soria sous fond de Guerre d'Andalousie première, je puis aisément comprendre que vous n'ayez comme élément à votre disposition que ce que la Déchue maison Royale ou ce que vos voisins, vassaux ou suzerains ont bien voulu ou pu vous dire.

Il semble avoir été dit plus tôt et avec force détail combien la politique des Rois d'Espagne jusqu'à la régente assassine à pu être belliqueuse, tournée vers au-delà de la grande Espagne et teintée d'un orgueil démesuré qui finit à terme par émousser l'unité même de la Patrie.

 

Ma grand mère disait souvent: lorsque le dirigeant fait montre d'inefficacité et d'un manque de lucidité qui mènera les siens à leur perte, alors il est de la responsabilité de ses sujets de lui faire entendre raison ou de sauver ce qui peut l'être par quelques moyens que ce soit.

 

J'affirme que les Ducs d'Aragon et de Manzanares ont pris pour eux le fardeau de ce devoir responsable et nécessaire qui avec la bonne volonté des Grands d'Espagne rendra à la Patrie un rayonnement sans nul autre pareil."

 

Il gratifia les interpellés d'un signe de tête respectueux.


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#18 Lyonnel

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Posted 18 January 2015 - 01:55 AM

Comme le duc avait déjà amplement discuté des raisons du soulèvement, tant pour causes de diplomatie extérieure que de tyrannies et manquements intérieurs, que ce soit sur les titres et territoires promis depuis un siècle et jamais cédés, ou la manière qu'avaient les Sorias de faire des conquêtes arbitraires pour étendre leur propre domaine sur ceux des vassaux de ses vassaux... Il n'ajouta rien, et se contenta de froncer les sourcils à l'intervention de Mondonedo, qui les faisaient repartir en arrière sur les débats au lieu de les faire avancer vers un vote comme pourtant elle l'avait demandé.



#19 Destriss

Destriss

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Posted 18 January 2015 - 07:54 AM

Donc , c'est bien ce que je disais , deux vassaux se sont félonisés , pour le simple fait .. excuser moi qu'il avait un peu trop de vus sur les autres pays ? hum pardon le votre il semblerait seulement , car on oublie pas vos vifs échanges , et qu'on rapelle que personne n'est allé assiéger vos villes et que excusez moi il vous a rendu même des villes me semble t-il mais comme , vous n'êtes pas de nature diplomate vous avez préféré agir plutôt en solitaire pour votre royaume à vous , plutôt que pour nos deux royaumes.

 

 Certes Soria avez toujours une manière hautaine et de menacer également , mais moi de a contrée lointaine , quand je lui donnais de bonnes idées , je les voyais s'appliquer plus ou moins. Vous voulez un exemple ?

Le duché de Léon , il comptait envahir militairement et privé les villes du Duc et ses vassaux , et je l'ai convaincu de ne pas le faire , le résultat est là.

 

Quant à vous Valence , si votre visage exprime un mécontentement , fallait s'y attendre , le débat ne recule pas , on parle d'une élection , je suis pour la nomination de Salorino . 

Si vous ne vouliez pas qu'on parle de pourquoi vous vous êtes félonisé , fallait pas dire : avec la déchéance de la maison Soria.

vance

Je vous avais demandé de faire des séances à part pour éviter ce genre de dérive , avancer plus rapidement .

 

Résultat , moi j'ai l'impression de pas avancer.

 

et pour sortir du Rp , les membres du conseil qui se sont inscrit ils sont pas tous là , y'a un post créé pour cette élection , ici on débat , sur l'autre on vote. C'était fait pour pas qu'on se perde .



#20 dicelo

dicelo

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Posted 18 January 2015 - 12:37 PM

Patry d'Aguilar de Campoo restait assis, il attendait des réponses, notamment sur les questions que se posait Gregor de Mondonedo.






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