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[tatiana]

La nuit tombe sur Oujhorod et sur les grandes foréts de hêtres qui peuplent les montagnes, enchassant la ville dans un tournoiement  de verdure et de bruissements sourds , que percent par moment les hurlements des loups.

 

Depuis quelques jours déja des festivités ont lieu au chateau , célébrant  l'union des enfants  du duc Enor de Trancarpathie Mael et Maela a ceux du duc d'Esztergom  Norig et Kado .

 

Les réjouissances dureront une semaine entière , a la suite de quoi Maela quittera le chateau familial pour partir vivre avec son époux , tandis que Norig s'installera dans ses appartements que son époux lui a fait aménager dans la tour Est .

 

Si celle ci , tout au bonheur de ce mariage tant attendu depuis que l'horloge avait sonné trente, avec cet homme jeune et vigoureux a qui son pére l'a promis , la jeune Maela de son coté semble nerveuse .

 

Kado pourtant fait preuve de moultes attention , bienveillance, s'empresse auprés d'elle et se montre galant, mais rien ne semble vouloir donner a la jeune mariée le sourire.

 

Quoi , ma mie...... vous semblez si soucieuse depuis quelques jours, alors que vous devriez rire et chanter le bonheur d'être maintenant mon épouse.... vous me donnerez de beaux enfant ma douce n'est ce pas...

 

et la belle de lui répondre tristement, tout en chuchotant pour ne point qu'on les entende

 

Bien sur mon seigneur .... bien sur...... justement..... c'est que ma mère me manque tant , qui aurai du être a mes cotés pour ces épousailles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[Ganhael]

Renvoyez-les chez eux ! Qu'ils retournent à leurs cabanes, avant que l'odeur du poisson n'empeste notre domaine.

 

Perig, jeune Duc de Basse-Lotharingie, ponctua sa phrase d'une grimace de dégoût avant de s'en retourner à son bureau. Getenok, de trois ans son cadet, inclina la tête et quitta la salle sans un mot. Dès la prise de pouvoir de son frère, leur mère avait insisté pour qu'il serve en tant que conseiller du nouveau duc, dont le caractère impulsif était redouté dans les couloirs du château de Bruxelles. Plus raisonnable, moins sûr de lui, Getenok avait vite déchanté. Ses premiers conseils avaient été accueillis par un regard glacial, et il ne lui avait fallu qu'une poignée de semaines pour comprendre qu'il ne serait à peine plus qu'un simple copiste, cantonné à transmettre les ordres de son frère aîné.

 

Ordres qu'il désapprouvait la majeure partie du temps. Le midi, des marchands de la Flandre voisine s'étaient présentés aux portes de Bruxelles, les charrettes remplies de poisson fraîchement pêché. La nouvelle avait réjoui paysans comme résidents du château, jusqu'à ce que Perig en décide autrement. Coincée au nord-ouest de la Germanie, à la frontière française et sans accès à la mer, la famille de Basse-Lotharingie n'avait pas tardé à développer le rejet de tout ce qui n'était pas elle. Haine des arrogants voisins français, mépris pour les sauvages grossiers de l'est et dégoût de ces peuples marins nauséabonds habitaient le cœur de Perig depuis la petite enfance. Mais, comme chacun sait, l'intérêt gouverne le monde et le duc ne pouvait se permettre de provoquer ses voisins. Alors il se vengeait sur les petites gens, et en ce jour c'était un groupe de marchands de poissons qu'il s'apprêtait à faire expulser par la garde.

 

Un obstacle se dressait cependant toujours devant lui : sa mère Briega. Elle lui avait collé cet imbécile de Getenok dans les pattes et n'avait pas eu la bonne idée de profiter de la mort de son mari l'ancien duc pour cesser de fourrer son nez dans les affaires familiales. Mais les descendants de Lothaire étaient fiers, et Perig ne laisserait pas une vieille femme, fût-elle sa génitrice, troubler son règne en critiquant ouvertement ses choix. Voilà des nuits qu'il ne pensait qu'à ça, convaincu que la vieille peau était tout ce qui le séparait de la gloire, le bruit de ses bottes perçant le silence nocturne alors qu'il faisait les cent pas à la recherche d'un moyen d'écarter sa mère pour de bon. Et c'était en cette journée d'automne mil cent trois que l'occasion qu'il avait tant attendue s'était peut-être enfin décidée à apparaître. Tandis que les bruits de pas de son frère s'estompaient dans l'escalier, le jeune duc, parcourant pour la troisième fois un parchemin qu'il avait pris soin de dissimuler, ne put réprimer un sourire de satisfaction.

[tatiana]

et depuis qu'elle n'est plus, beaucoup de choses ont changé au chateau...... regardez ces gardes, lui chuchote t elle , ne trouvez vous pas leur allure étrange .... et leur regard n'est pas moins inquiétant ...... une fois que je vous aurai suivi jusqu'en Esztergom Kado , il n'y aura plus aucune femme pour veiller sur père et surtout le raisonner .... il est parfois si.....oh...

 

L'abondance de ripaille contraste avec l'austérité des murs de la salle du banquet , murs  éternellement ornés des trophés de chasse des seigneurs du lieu , soit bêtes a cornes de tout poils , sangliers loups et même quelques ours bruns , autant de créatures contemplant les invités du duc Enor  .

 

C'est alors qu'un grand bruit suivi d'une agitation soudaine se produit prés du trone ou celui ci a pris place quelques instant auparavant.......... et voila  que l'un des bois de la tête de cerf empaillée surplombant  le siége ancestral se retrouve .dans la ducale assiette .

 

Un claquement de doigt et le silence se fait.....plusieurs valets en livrée se précipitent et en quelque minutes , plus rien ne parait de l'incident ... plus rien si ce n'est une légère crispation sur le visage du vieux duc.

 

La valse des volailles , cygnes farcis et chevreuil en daube reprend de plus belle , jusqu'a ce que le duc fasse sonner une cloche et signe d'approcher.

 

Mes enfants et vous tous que voila réunis en duché de Trancarpathie  pour ces deux mariages qui rapprochent les familles de nos deux duchés voisins , j'ai deux nouvelles a vous annoncer... la premiére te concerne toi, Judicael......j'aurai voulu célébrer aujourd'hui trois mariages , ayant fait demande d'une de filles du duc de Masovie , mais dont un prétendant avait déja ravi le coeur....

 

un léger rictus apparaissant alors sur ses lèvres, vite effacé par un sourire affable en direction de celui ci.

 

... cher duc Tudal dont la présence en ces lieux m'honore ..... en revanche mon cher fils , voici la surprise que je t'ai réservée..... elle se nomme Alara, que  son pére le duc de Dalécarlie nous a fait l'honneur de la faire mener jusqu'ici pour célébrer vos fiançailles......avancez chère petite , et montrez vous un peu a vostre promis.

 

assez timidement la jeune brunette  sort de la ribambelle de courtisans amassés derriére le trone , elle porte une coiffe ornée de plumes d'oiseaux de mer et une robe de tissu chaud et coloré , finement brodée de motifs floraux en fils d'or et d'argent... Judicael la regarde , ravi du spectacle qu'il trouve visiblement fort a son gout.

 

Enor s'interrompt , laissant  le temps aux deux jeunes gens le temps de savourer le moment puis poursuit.

 

Quand a l'autre nouvelle , elle est de mon fait, et vous concerne tout autant que moi car il s'agit de la gestion des affaires du duché....il y a de cela plus d'un an maintenant que nostre chère Gladez a disparu.... ce fut une perte pour ses enfants, et pour moi même un immense désespoir... elle était la lueur de ces lieux et restera l'ame éternelle de ce  duché et de nostre  grande famille de Transcarpathie.... mais une ame, aussi bonne qu'elle fut, ne sais pas s'occuper au quotidien du chateau et de ses domestiques..... les affaires dont s'occupai mon épouse étaient multiples et je ne puis vous les confier mes brus, aussi j'ai décider de me remarier..

 

brouhaha , chuchotements, cris d'exclamations

 

ces épousailles devraient avoir lieu assez rapidement, et si l'affaire se fait , sans doute célébrerons nous bientot encore deux mariages en ce lieu

 

Satisfait de son effet, il reprend d'un ton jovial

 

Allez maintenant  , qu'on apporte du vin en abondance et faites entrer les musiciens

[Ganhael]

Briega commença l'ascension des escaliers de la tour principale du château de Bruxelles. Malgré son âge avancé, la mère du duc de Basse-Lotharingie avait une santé de fer. C'était le reste qui l'inquiétait. Depuis la mort de son mari, elle ne se sentait plus chez elle à Bruxelles. Elle qui, deux ans auparavant, était la duchesse crainte et admirée en qui tous reconnaissaient la véritable dirigeante de la famille, n'était maintenant plus que la mère du duc. Les paysans la saluaient sur son passage avec le même respect que l'on offre à la vaisselle familiale, celle qu'on n'ose pas jeter. Chaque jour dans cette ville lui rappelait que ses glorieuses années étaient passées, et elle n'avait pas la moindre intention de finir ses jours ainsi. Sans même reprendre son souffle, elle poussa la porte, déterminée.

 

Mère ! Je ne vous attendais plus ! Comment vous portez-vous ?

 

-Fort bien. Vous savez ce que l'on dit de moi, l'élégance de l'ouest, la force de l'est.

 

Perig, duc de Basse-Lotharingie, écarta les paroles de sa mère d'un geste de la main.

 

On n'a jamais vu un Français élégant. Quant à ces barbares de l'est... Nos soldats n'en feraient qu'une bouchée.

 

-Tous ne méritent pas votre mépris. Connaissez-vous vous la maison De Transcarpathie ?

 

La tâche ne serait pas facile. Autant s'y atteler dès que possible.

 

Des Hongrois ? Il ne me semble pas que nous ayons noué avec eux quelque contact que ce soit.

 

-Depuis que vous êtes duc, non, en effet. Mais j'ai rencontré leur dirigeant il y a de nombreuses années. Et il m'écrit encore.

 

Briega plissa imperceptiblement les yeux, accentuant les rides profondes qui les habillaient. En plus d'être une femme d'expérience, elle avait bien conscience d'être un atout politique incontournable pour la famille. Il n'y avait aucun doute que la journée se finirait avant les négociations.

 

 

De nombreuses heures plus tard, Briega quitta enfin la pièce, satisfaite. Elle avait su se montrer convaincante.

Cette nuit-là, Perig s'endormit le sourire aux lèvres pour la première fois depuis son couronnement. Sa mère n'y avait vu que du feu. Dans moins  d'une semaine, elle serait loin de Bruxelles.

[tatiana]

Quand sonnèrent les trompettes , le duché entier retint son souffle...............La nouvelle des épousailles du vieux duc s'était répandue comme l'or file entre les mains jusque dans les contrées les plus reculées de la Transcarpathie , et même disai la rumeur jusqu'au tréfonds de la Transylvanie voisine.

 

Les paysans criaient leur grands dieux  que les moissons seraient mauvaises , que des nuées d'insectes allaient venir et dévorer les cultures, que la sécheresse décimerait les troupeaux  ...... les vieilles femmes , elles , regardaient  d'un mauvais oeil cette étrangére venue de l'Ouest  , augurant des troubles et des guerres au prétexte que le bois du cerf ancestral était tombé juste avant l'annonce, et signe que les anciens dieux n'approuvaient pas.

 

Laissez passer ... poussez vous bande de gueux, le carrosse ducal arrive  gueule un garde en armure d'apparat tout en agitant sa hallebarde place place a Enor et  Judicael de Transcarpathie...... quiconque barre  maintenant le chemin qui les méne vers leurs promises connaitra  des geoles de Oujhorod .

 

Un homme portant  un simple manteau monastique noir et une crosse les attend .... Le visage pour partie recouvert par sa capuche, l'allure courbée d'un vieux laboureur mais pourtant voila bien  l'higouméne que le vieux duc a chargé de célébrer les divins offices . 

 

Sur la place centrale , comme le veut la coutume , un haut estrade en bois est installé, entouré de toute part de volées d'escaliers , le tout richement décoré et sculpté et recouverts de tapis de soie aux motifs chamoirées et brodés de fils précieux.

C'est en ce lieu, agenouillés sur des coussins de velours brodés , que les deux couples de mariés se promettrons et se feront serment, devant l'assistance de leur peuple et aprés que le religieux leur ai donné bénédiction.

 

Si le couple ducal gravit les marches avec l'assurance que leur donne l'habitude du pouvoir et la certitude de son bien fondé, Alara au bras de Judicael chancelle un peu, et c'est de justesse que celui ci la retient alors qu'elle trébuche , ce qui n'échappe pas a sa future belle soeur.

 

 Kado, ne trouvez vous  pas que la demoiselle de Dalécarlie est bien pale

Oh ma mie, cela doit être l'émotion , vous étiez bien émue vous même il y a bien peu de temps, et puis Alara vient de contrées bien éloignée au Nord, ou l'on dit que le soleil ne brille que la moitié de l'année.... d'ici quelque temps , il n'y paraitra plus et je ne doute que mon beau frère saura  prendre soin d'elle, comme je vais le faire de vous.

 

Echangeant un regard mouillé, les deux jeunes époux s'enlacent au plus discrétement qu'il est possible , leurs mains unies dans un même élan alors que la cérémonie se poursuit.

 

Alara est pensive ...... devant ses yeux passe et repasse les images de la campagne qu'elle a traversé en venant de Falun ....cruelles visions des corps souffrants et  gémissements des empalés le long de la route et sur les collines avoisinantes....quand elle avait demandé, il lui avait été répondu que ce n'était que justice pour des brigands et des détrousseurs de grand chemins.... mais il lui avait semblé voir des femmes et même des enfants parmi les corps offerts vivants a la voracité des rapaces et des charognards des montagnes .

 

Soudain tout s'agite autour d'elle , elle est prise dans le flot des courtisans qui rejoignent les épousés sur l'autel , afin de les mener en cortége jusqu'a la salle des réjouissances , qui a été redécorée pour l'occasion avec encore plus de faste et de luxe.

 

Toute l'aprés midi durant, c'est a nouveau ballet de victuailles , de vin et d'alcool , musique et danse et a l'aube nombreux sont les invités à continuer la fête quand Judicael entre bouleversé et se précipite vers le trone ducal.

 

Pére , c'est affreux.... faites venir de toute hate vostre mire , Alara .... je l'ai trouvé tout a l'heure ralant et étouffant , et d'une étrange couleur verdatre....... je crains le pire .....quel malheur.... vite.....

 

Une heure plus tard , aprés les avis de tous les apothicaires de la cour , force est de constater le décés de la jeune épousée.

 

Faites porter le corps a la chapelle , et qu'on l'embaume , comme il fut fait de ma defunte épouse ordonne le duc et Judicael mon fils, ne porte pas trop longtemps le deuil, car l'on m'a dit que la fille du duc de Bohème, fort bon parti et grande fortune ,vient d'être en age de se marier..... je vais faire la demande en ton nom dés demain.

 

Un étrange éclat brille alors dans les yeux du fils regardant le pére, mélange de haine et d'admiration , de fureur retenue et de joie qui ne s'avoue...... il reste ainsi un moment immobile puis tourne vivement les talons pour aller se réfugier dans ses appartements.

[Ganhael]

Briega avait quitté Bruxelles un pincement au cœur. Après près de soixante ans à s'occuper des affaires ducales et des futurs dirigeants, c'était dans une calèche rapide qu'elle traversait la Germanie, n'apportant avec elle de Basse-Lotharingie qu'un vague cousin éloigné que son fils Perig avait chargé de représenter la famille au mariage. L'arrivée en Franconie avait été particulièrement animée. Les relations entre les deux duchés s'étaient considérablement refroidies les années précédentes, et les soldats locaux n'avaient rien fait pour décourager les paysans du coin de redoubler d'inventivité pour couvrir d'injures l'attelage de la matriarche du cent fois plus prospère duché voisin.

 

Si Briega n'avait jamais porté beaucoup d'intérêt aux paysans, c'était après Nuremberg, à une dizaine de lieues de la frontière, qu'elle avait fini par perdre son sang-froid. Profitant que le carrosse était empêtré dans la boue, un groupe de mercenaires aux allures de brigands avait pris d'assaut le petit groupe. Rapidement mis en déroute par l'escorte ducale, les pignoufs armés de fourches et de faux avaient eu le temps de blesser le cousin à l'épaule. La famille de Basse-Lotharingie avait ainsi perdu un membre sur une route de la campagne franconienne, une mort indigne d'un descendant de Lothaire que Briega comptait bien venger. Un messager fut envoyé à Bruxelles, c'était maintenant à Perig de prendre les mesures nécessaires *.

 

La traversée de la Bohême fut quant à elle nettement plus agréable. Le groupe s'offrit même deux journées de repos à Prague, ville en plein essor et dont le luxe et le bon goût contrastaient avec les cahutes décrépites de Franconie. Des guerres se gagneraient dans les couloirs du château de Prague, c'était certain. En se couchant dans des draps de lins finement décorés des armoiries de la maison de Bohême, la vieille Briega laissa échapper un soupir de soulagement, rassurée sur le mode de vie des orientaux.

 

L'arrivée dans son nouveau duché de Transcarpathie fit renaître ses inquiétudes. Bien sûr, elle connaissait les rumeurs au sujet du duc Enor, dont le nom seul suffisait à hérisser le poil des petites gens de l'Est. Mais ce n'était pas la première fois que l'on craignait un dirigeant, et elle savait la propension de ce peuple à la disproportion, les sombres forêts sauvages nourrissant insatiablement les contes et légendes les plus lugubres. De plus, elle avait rencontré Enor et avait trouvé en lui un homme charmant, bien loin de ces vulgaires chevaliers aux apparences ridicules dont la France grouillait dorénavant. Cependant, en approchant Oujhorod, elle ne put que remarquer les dizaines de corps sanglants qui habillaient la route, chacun traversé de bas en haut par un pal qui seul le maintenant debout. Bien qu'habituée à assister aux condamnations à mort, qu'elle avait elle-même d'ailleurs souvent ordonnées, Briega fut frappée par la cruauté de la pratique, au point d'en oublier de prier pour que la ville d'Oujhorod se révèle plus douce pour les yeux que son nom l'était à l'oreille.

 

Enor de Transcarpathie était en tous points conforme à ses souvenirs et, bien que singulières, les coutumes hongroises avaient un raffinement que la duchesse mère ne pouvait pas nier. Les festivités faisaient honneur aux mariés, l'or avait été généreusement déboursé : le duc avait tout prévu. Jusqu'à ce qu'un drame frappe les célébrations. La nouvelle duchesse d'Oujhorod profita de la confusion pour se glisser parmi les guérisseurs qui se précipitaient au chevet de la jeune femme. Elle était verte, comme le mari l'avait dit, ce qui ne manqua pas d'intriguer Briega. Les cadavres étouffés étaient parfois bleus, le plus souvent rouges. Mais l'assemblée n'y prêta pas attention, alors que la famille endeuillée faisait preuve de beaucoup de dignité. Admirative de la sérénité d'Enor en ces heures troublées, sa nouvelle femme se tenait derrière lui, balayant du regard les courtisans amassés devant le duc, convaincue qu'Alara était morte empoisonnée.

 

 

* 

[tatiana]

 RP en pause pour cause de vacances, je reprends dès que possible, sachant qu'il est ouvert a qui veut y écrire.A bientot.

[Lena01]

Marriage, also called matrimony or wedlock, is a socially or ritually recognised union between spouses that establishes rights and obligations between those spouses, as well as between them and any ...