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La Grande Bourgogne, l' Alliance


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26 réponses à ce sujet

#1 Malfor

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Posté 31 mai 2014 - 11:38

Seigneur ! Seigneur ! Que Dieu vous bénisse, Soyez remercié pour la Grande bourgogne !

Ioun de Barral, Fils du feu Alouarn, Seigneur de tant de contrées leva haut la main vers le peuple qui acclamait. Il les aimaient autant qu'il les haissaient, ses serfs, ses mendiants, ses artisans étaient autant de richesse que de problèmes mais ils étaient sa propriété et nulle autre famille étrangère ne les asserviraient. Aujourd'hui ils avalaient les paroles des clercs qui l'aimaient gracieusement par ses largesses et ses richesses mais demain...


Quatre jours plus tôt, derrière les palissades de Chambéry, centre des grands domaines.


Les cors avaient sonné de nombreuses fois ce matin et une grande messe avait été célébrée, l'église romane avait accueillie nombre de fils de la Grande Bourgogne. Il y avait eu les plus puissantes lignées que la Burgondie, la savoie, de Vienne puisse compter, la maison de Montmélian, de Martigny et de Barral, uni et béni par la grâce de dieu. Hommes de guerre et de paix réunis pour un grand dessein. Nombreux avait écrit et travaillé à cela depuis la chute du grand empire de Carolus Magnus mais aujourd'hui elle allait renaître dans une union qui serait assurer par ses grand chefs de guerre.
On ferma pendant 6 jours les portes du castel et seul les voix résonnèrent, on parla, et on festoya longtemps ensuite car était venu le temps de l'unification et d'une nouvelle bourgogne puissante et indépendante.
Bientôt les hérauts répandirent la nouvelle par delà les alpes jusqu'au delta du Rhône.
La Sainte Bourgogne renaissait.


En ce jour béni de l'an de grâce 1045, L'unité de la Grande Bourgogne est de fait, parachevée par les campagnes du sud de la Bourgogne. Chacun se rend au Castel des Escalin, invité à la première assemblée constituante de la grande Bourgogne. Pas moins de cinquante deux seigneuries représentées, seigneurs tous plus ou moins titrés se présentent tour à tour aux portes de la citée provençale.

A chacun d'adhérer au texte fondateur de l'alliance de Bourgogne, lequel est déclaré de vive et souveraine voix par la Vicomtesse de Chambéry, dans un silence religieux, en préambule des travaux qui seront de leurs engagements réciproques :



PRÉAMBULE



Nous Seigneurs et Comtes et Ducs, déclarons par le présent acte faire vivre et honorer la bourgogne et vouer notre destin à celui qui sera désigné comme notre Roy.


Nous Seigneurs et Comtes et Ducs, déclarons que tout membre de l'alliance bénéficie de sa sauvegarde par l'ensemble des membres de l'alliance.


Nous Seigneurs et Comtes et Ducs, déclarons que chacun est par devoir soumis à la défense des siens et de ceux membres de l'alliance.


Nous Seigneurs et comtes et ducs, déclarons que l'intérêt de chacun se soumet aux exigences du but commun poursuivi:



L'unité et la grandeur de la Bourgogne


Le conseil



le conseil est constitué des plus hautes éminences, comtes et ducs fédérant la Bourgogne.


Il régit les actes militaires et la politique de sauvegarde pour l'ensemble de la Bourgogne.


Il est porte parole, le garant des actes qui engagent chacun.


Le conseil est collégial. Seule l'entente de ses membres garantie sa pérennité.



L'assemblée



L'assemblée est constituée de l'ensemble des membres titrés, composant le territoire géographique de la Bourgogne.


L'assemblée est la garante de l'ordre et de l'unité de la Bourgogne.


L'assemblée défend ses frontières et pourvoie à l'essor économique des siens.


L'assemblée propose et dispense tout conseil en vue de la réalisation de sa mission.

...





Tous à conclure d'un seul homme:

Nostra est victoria !


Au dehors de l'édifice, les flancs du rocher brillent de mille et un éclats d'acier, les armées guettent par delà le Rhône, la Garde-Adhémar, telle que les seigneurs la nomme, veille sur la Grande Bourgogne. Aux loin les Cathares semblent se regrouper.

N'oubliez jamais, ce ne sont que des pixels!

No Skype, no cry


#2 Rantaures

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Posté 31 mai 2014 - 12:56

Bob de Montmélian avait été reconnu comme Comte de Chambéry, en fédérant les différents castelnaux. Certains avaient acceptés de le rejoindre via la diplomatie, mais d'autres s'y étaient refusés. Il fallu donc prendre les armes pour les soumettre. Ce qui fut fait, tant et si bien que les familles qui n'avaient point accepté la voix de la diplomatie furent défaites les unes après les autres. Entraînant par la même la disparition de ces dites familles.
Le Comte, qui entretenait depuis toujours de très bonnes relations avec la maison de Barral. Relations qui existaient depuis de nombreuses générations, décida donc de poursuivre ses conquêtes. Après en avoir informé son allié, il donna ordre à ses armées de prendre la direction de la Méditerranée. Fédérant sur sa route les castelnaux qu'il rencontrait. C'est ainsi que rapidement il parvint en limite des territoires de la maison de Nîmes.
Que faire? Engager des négociations, en faire un allié? Le conquérir? Il est vrai que beaucoup de sang avait déjà été versé jusqu'à présent. Même si à l'évidence, les armées du Comte voulaient à nouveau en découdre. Le plus simple pour lui aurait été de déclaré la guerre à la maison de Nîmes. mais certains événements allaient lui faire prendre une autre décision.
La maison de Martigny, son voisin à l'Est, semblait tout comme lui faire de nombreuses conquêtes. Il fallait déterminer quelles étaient les intentions de cette maison qui lui paraissait fort belliqueuse.
Qui plus est, à l'Ouest de la maison de Barral, dans ces territoires qu'il ne connaissait guère et que l'on appelait la France, deux maisons semblaient émerger, la maison de Dax et celle de Fécamp. Il se disait même que ces deux maisons avaient pour intention de se partager la France, une fois alliées.
Il ne faisait aucun doute à l'esprit de Bob de Montmélian. Il fallait unifier la Bourgogne. C'est ainsi que ce dernier entreprit de longues négociations avec les deux maisons les plus proches de la sienne, Martigny et Nîmes. La maison de Barral ayant déjà accepté cette idée.
Malheureusement il ne put aboutir, la mort ayant raison de sa volonté. C'est donc sa fille Modanez qui se retrouva en charge des affaires de la famille en tant que nouvelle Comtesse. Elle entreprit immédiatement de reprendre les négociations initiées par son père.
C'est ainsi que trois maisons décidèrent de s'unir pour unifier la Bourgogne. Barral, Martigny et Montmélian appelaient donc à une mobilisation générale de leurs vassaux respectifs. Rapidement les castelnaux isolés tombaient les uns après les autres. Certains avaient choisis de se rendre et de rejoindre l'alliance, d'autres de mourir plutôt que de se rendre. Il fallu ensuite régler le cas de certaines familles ayant plusieurs seigneuries. parfois par les armes, quand la diplomatie n'y parvenait pas. Rapidement ce furent des milliers d'hommes qui se retrouvèrent enrôles au sein des armées de l'alliance. Et la diplomatie paracheva cette oeuvre initiée quelques années plus tôt. la Bourgogne était à présent unifiée du Nord au Sud, à l'exception d'un ou deux castelnaux qui verraient sous peu du haut de leurs remparts, les étendards de l'alliance.
Il était à présent temps de finaliser cette alliance. Tous les seigneurs furent conviés. Quel que soit leur rang respectif.
Et la Comtesse de Montmélian de leur déclamé le texte qu'ils vont à présent signer. Pour finir par un

Nostra est Victoria!

Reprit en coeur par tous les participants.

Mais déjà on annonçait des mouvements d'armées aux frontières de la Bourgogne. Certains étendards ne faisaient aucun doute sur la nature de ces armées. Il avait été décidé que les jours suivants cette réunion devaient être des jours de festivités au sein du royaume. Mais il semblait qu'il n'en serait rien et déjà les ordres avaient été données à toutes les armées du royaume.

#3 Edoras

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Posté 31 mai 2014 - 07:32

Très, très loin de là, à Madrid

Eutrope d'Aspet relu deux fois le message que lui avait envoyé son vieil ami Drev de Dax. Ils se connaissaient depuis près de quarante ans, quand leurs pères respectifs avaient fait alliance. Depuis lors, Aspet était vassal de Dax pour le vicomté de Tarbes, tout Duc et presque-roi qu'il était. C'était là toute la beauté du système féodal.

Dax lui demandait son aide à propos d'un contentieux autour de Alès entre Nîmes et Montpensier. Il était évidemment impossible qu'Eutrope, pas plus que Roparz (son frère aîné, officiellement porteur des titres) ou même Conwoion (le fils de Roparz, qui serait certainement roi d'Espagne), ne se déplace hors de la péninsule ibérique. Il envoya donc sa fille adorée, Awena, trente-deux ans, prendre la tête des troupes de Toulouse et du Périgord. Là, elle représenterait la Maison Aspet. Avec elle viendrait Gourgon, vingt-deux ans, fils d'un Aspet et d'une Mont-de-Marsan, qui apprendrait avec elle la différence entre la théorie et la pratique guerrière.

Serveur Descartes, Maison de Fuentenovilla.
"Nous tenons nos promesses ! Lo que prometimos lo hacemos !"


#4 roniu

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Posté 31 mai 2014 - 09:53

Ael de Vienne 66 ans (Régent) reçu une missive annonçant l’unification du royaume, soudain il eut une très forte émotion, il pensa alors à son père Petrock le Grand , et ainsi qu’à son frère Gweltaz de Vienne qui durant leur vie ont travaillés pour l’unification de la Bourgogne , et pour la restauration du trône vacant depuis des siècles
Il annonça personnellement à son neveu Samzun Ier l’enfant seigneur de cette bonne nouvelle
Ael de Vienne envoya Justin de Bragance qu’il nomma Représentant de la Famille de Vienne auprès des Hauts –Instance du Royaume et confia à Justin le Sceau Seigneurial, sceau frappé en ‘’Or’’ sous le règne de son père Petrock le Grand et pesant 4 livres, ce qui permet à la Maison de Vienne de ratifié la Charte sur la Restauration du Royaume de Bourgogne entant qu’Etat Nation et la reconnaissance au Monde Connu de la Souveraineté de la Bourgogne

Justin de Bragance se rendit au Château de Chambéry pour y déposé le sceau de son maitre
Justin n’est pas bourguignon de naissance, mais il avait l’honneur de cette tache car il avait l'amour de la Bourgogne dans le sang et dans l'âme

La Famille de Vienne représenté par Justin de Bragance ratifie le traité d’Unification en ce jour du 19 du mois de décembre de l’an de grâce 1045

Mais Justin du repartir car il eut une missive lui annonçant le début d’une possible guerre !!!

#5 Edoras

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Posté 01 juin 2014 - 10:07

Aux pieds des Alpes

Les Toulousains se rassemblèrent d'abord près de Lodève, dont la fidélité fut un bref instant mise en doute. Puis, ils rejoignirent leurs alliés. La diversité des bannières faisaient faire croire à une fête : il y avait des Dax, des Mont-de-Marsan, des Rodez, Béziers, Parthenay, Guéret, Civray... Une diversité de couleurs, mais aussi de langues et de religions. Les gascons, basques, aranais, languedociens, catalans, limousins et poitevins se comprenaient sans trop de mal, passant d'une langue à l'autre (sauf pour les Basques, bien sur, mais de longue date ceux qui ne parlaient que le basque avaient été exempté du ban, ayant déjà payé un lourd tribut de sang dès le début de la Campagne de Castille). Enfin, les catholiques, majoritaires, se mêlaient aux bons-hommes toulousains et à ceux restés fidèles aux vieux cultes païens (chez les hommes de Rodez, essentiellement, où le Cromlech était encore honoré par quelques uns, secrètement ou non). Quelques juifs, pourtant exemptés de ban, étaient également présents, surtout à l'intendance où leurs contacts avec leurs cousins d'au-delà des Pyrénées était toujours fort appréciés pour transmettre un message ou livrer un produit rare. Seuls les Maures manquaient, tous étant restés en Espagne où beaucoup se battaient d'ailleurs dans le camp chrétien.

Si Gourgon admirait ce rassemblement hétéroclite avec des yeux fascinés, Awena regardait tout cela avec le recul de l'habitude. Les langues n'étaient pas un problème : en Espagne, elle avait dirigé des hommes parlant un bien plus grand nombre de langages différents. Le tout était de trouver une ou deux langues de référence entre les chefs et de laisser les simples gens d'arme faire comme ils l'entendaient. Pour des raisons pratiques, les tous premiers à s'entendre et à échanger leurs idiomes étaient les cuisiniers. Avant même que le camp ne soit monté, alors que les soldats étaient encore affairés, l'intendance prenait contact et bien vite, les mots roulaient d'une langue à l'autre comme de l'eau. La religion n'était pas non plus un problème... en général. Seuls les interdits alimentaires séparaient les hommes. Néanmoins, ceux-ci portaient essentiellement sur la viande, met que seuls les chefs consommaient en quantité. Il y avait plus de raisons d'être unis que de se diviser et, de toute façon, tous les hommes visitaient les mêmes ribaudes, qui suivaient les armées de près.

Awena était Bonne-Femme depuis ses douze ans. Et ces appels guerriers lui semblaient la preuve tangible de l'existence du Dieu Mauvais. Jamais le Bon Dieu, s'il avait le pouvoir sur cette terre, ne laisserait les hommes se faire violence ainsi. Elle avait approuvé la campagne de son père, pieux catholique, qui en marchant sur l'Espagne avait mis fin à des siècles de guerres intestines et brisé le cycle des vengeances et des trahisons. Mais là, c'était tout autre chose. C'était de la politique.

Awena descendit de cheval. Elle ne portait ni armure ni épée, mais à sa main elle portait le sceau des ducs de Toulouse, que lui avait confié son père. Gourgon, au contraire, caressait sa cotte de maille encore neuve, comme s'il voulait la faire briller. "Le jeune sot !" : il valait bien mieux combattre avec une armure passée à la suie, ou martelée pour être matte. Seuls les chefs arrogants voulaient briller dans leur armure plutôt que sur le champ de bataille. Awena de Aspet pénétra dans la tente de commandement.

- Adéu tothom... Mes respects, messire Drev, mon seigneur. Mon père Eutrope m'envoie ici le représenter. J'ai déjà dirigé plusieurs années le duché de Toulouse, j'espère honorer au mieux l'allégeance du vicomte de Tarbes envers vous. J'amène des hommes du Périgord et de Béziers, ils sont à vos ordres et seront commandés par mon cousin Gourgon et notre bon vavassal Béziers.
" Pour des raisons... pratiques, il va de soit que ce n'est pas le Roi d'Espagne qui vient vous aider en Bourgogne, mais seulement le Vicomte de Tarbes, votre vassal, ainsi que le seigneur de Bergerac et Sarlat, vassal de Guéret, Duc de la Marche.
" Néanmoins, comme toute l'alliance occitane est ici présente, le Duc de Toulouse lèvera également des troupes supplémentaires pour vous soutenir en personne et non seulement par l'entremise de ses vassaux... dès qu'il le pourra.

Awena fit une pause, regarda chacun et, en soupirant, ajouta, d'une voix digne :

- Mon père vous fait également savoir à tous que, si la paix était à ce prix, il offrirait ma main à qui de droit.
" J'aime autant vous dire que, par conséquent, mon cousin et ses soldats ont intérêts à se surpasser à vos côtés, s'ils ne veulent pas que je m'inspire de Rodez pour les punir par le pal.

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#6 Rantaures

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Posté 01 juin 2014 - 02:28

Alors que tous s'affairaient pour mettre en place une tactique la Comtesse décida de prendre la parole et d'expliciter la situation et pourquoi au lieu de festoyer pour l'union de la Bourgogne, ils allaient devoir faire la guerre. Elle se leva de son siège et prit la parole.

A vous tous, noble assemblée des seigneurs de la Bourgogne, vous tous alliés, vassaux et vavassaux. Je me dois de vous fournir des explications.
Il y a peu j'ai été contactée secrètement par la maison de Dax. Cette dernière s'interrogeait de ne voir point de Duc en nos terres. Et donc souhaitait connaître le climat régnant en notre belle région. Il lui semblait que nous n'étions que de petits seigneurs sans aucun leader.

​Elle s’interrompt, tous l'écoutent avec attention.

​Il m'a alors été demandé quelles étaient mes relations, mes éventuels alliés. Je suis restée très vague à ce sujet, ne donnant point d'information clef. Hormis que j'entretenais de bonnes relations avec la maison de Nîmes, vavassale comme vous le savez tous de celle de Dax.
Il m'a alors été confié que la maison de Dax exécrait celle de Nevers. Me proposant ainsi de m'allier à la maison de Dax pour attaquer un vassal de cette dernière, Martigny. Tout en fournissant un laisser passer pour un motif fallacieux. Alors qu'il ne faisait aucun doute que la maison de Dax voulait nous soumettre pour ensuite attaquer celle de Nevers.

A ces explications un taulé général envahit la salle.

Vous comprendrez aisément que j'ai refusé de trahir Martigny et son suzerain la maison de Nevers. Car bien que nous ne soyons pas liés directement à Nevers, nous le sommes de par les liens qui l'unissent à Martigny.
En faisant celà, je nous ai condamnés à la guerre. Mais je ne doute pas que vous auriez tous agi ainsi.

Tous acclament dans la salle.

Sachez que la maison de Dax n'en est pas resté là, elle imposse un ultimatum à notre ami de Nîmes. Nous ne saurions cautionner de tels agissements. même ci c'est Nevers le réel objectif de Dax et de l'alliance des Pyrénées. Après bien sûr avoir conquis nos terres et nous avoir soumis pour devenir notre roy.

A mort le vil faquin. A MORT DAX

Et tous de reprendre en coeur

A mort le vil faquin. A MORT DAX


Ils allaient à présent discuter de la nécessité d'informer la maison de Nevers ou pas. Ce qui fut décidé. Après tout ils allaient combattre pour avoir refuser de se soumettre et de la combattre.

#7 Scipio

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Posté 01 juin 2014 - 07:21

La guerre de Thiers avait été finie, l’avenir du Royaume de France était désormais presque scellé, une bonne partie de l’alliance des Pyrénées (qui n’en avait désormais plus que le nom et son noyau) était rendue en Espagne et les principaux membres et seigneurs de la Maison de Dax commençaient à se tourner un peu les pouces en Aquitaine. Le belliqueux chef de famille, Drev, bien qu’ayant cédé une majorité de ses titres, gardait un certain contrôle sur toute la Maison, aucun des seigneurs de la Maison de Dax, bien que porteurs légitimes de leurs titres n’osaient généralement s’opposer à sa parole, bien que celui-ci avait désormais un âge assez avancé.

Le chef de la Maison de Dax fatigué de voir ses fils et neveux se contenter de leur actuelle situation en Aquitaine leur demanda tout d’abord de renforcer l’armée qu’il avait déjà érigée et d’envoyer progressivement les troupes sur les terres de Rodez. Une fois cela fait, il réunit les seigneurs de Dax en son castel, accompagné de sa jeune femme la martiale Trestana de Ortebello, qui était devenu pour lui une certaine source d’inspiration dans ses projets militaires.

- Seigneurs de la Maison de Dax, voilà trop d’années que nos soldats ne se divertissent que de quelques manœuvres. Si aujourd’hui vous êtes à cette place, c’est parce que feu mon père et moi-même avons construit tout cela par la force des armes. Il est temps pour vous de participer à la construction d’un véritable empire de la Maison de Dax, c’est pourquoi vous irez vers l’est.

S’ensuivit alors de nombreuses discussions où furent décidés de se diriger dans un premier temps en direction de la Bourgogne, décision qui fut transmise aux alliés de Dax dont un certain nombre furent tout d’abord réticent, mais au fur et à mesure que le projet de Dax se précisait, le soutien de ses alliés augmentait. Une fois un plan précis mis en place, celui-ci ayant été maintes fois changés, des troupes furent placés à la frontière des terres de Nimes attendant de celui-ci un laisser passer qui commençait à se faire attendre.

C’est alors qu’à la surprise générale, l’attente des armées de Dax et de ses alliés fut interrompue par une déclaration de guerre de Martigny envers Montpensier, vassal de Rodez et de Dax, alors que Martigny n’était pas la cible de ces nombreux déplacements de troupe. Par ailleurs Drev n’en fut informé que tardivement et il prit alors l’initiative d’aller discuter avec Martigny, tout cela ne semblait être qu’un malentendu à propos d’un échange qui devait avoir lieu, très rapidement une solution fut trouvée et c’est sur de bonnes paroles que se quittèrent les deux seigneurs, restait désormais à attendre la réalisation de ces bonnes paroles et la suite des événements.

#8 Edoras

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Posté 03 juin 2014 - 10:15

Les choses, soudainement, étaient devenues compliquées. Martigny avait attaqué Montpensier et, meme si la paix avait été signée entre-eux presque immédiatement, le reste de la Bourgogne n'avait pas signé cette paix. Le presque-roi d'Espagne, qui n'avait aucune envie que des armées se servent de ses terres du duché de Toulouse pour s'affronter, négocia pour que la Maison de Nimes, grand baron Bourguignon qui possédait deux villes dans le toulousain, donne un libre-passage aux Pyrénéens, afin que ceux-ci aillent assouvir ailleurs leurs envies de batailles. Si Nimes refusait, il lui faudrait alors rendre les deux villes toulousaines, afin de rompre sans heurt le lien vassalique qui l'unissait au Duc de Toulouse. Ainsi, Toulouse ne serait pas un dommage collatéral et l'honneur ne souffrirait pas.

La date du premier janvier mille-cinquante fut choisie comme ultimatum pour recevoir la réponse du collège bourguignon. Bien que n'approuvant pas le système politique de la Bourgogne, trop lent selon lui, d'Aspet respectait sa différence. Toutefois, afin de ne pas passer pour crédule et faible, il décida de se rendre en personne dans le duché de Toulouse, afin de surveiller que chacun tiendrait ses promesses. Sa garde royale l'accompagnait.


Dans les échanges de courriers, un bourguignon se montra fort discourtois et assertif envers le futur Roi. Or, dans le sud de l'Espagne, en un an, Madridejos, Cuenca, Albacete, Campo de Montiel, Cañamero et Hellin étaient tombées. Des seigneurs avaient jurés allégeance et d'autres avaient été exterminés. D'Aspet avait donc les coudées franches, des milliers d'hommes pour garder l'Espagne, et n'entendait pas tolérer la moindre impolitesse envers lui.

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#9 Rantaures

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Posté 03 juin 2014 - 05:56

Certains seigneurs s'impatientaient et voulaient à tout prix en découdre avec celui qui était surnommé le serpent depuis qu'il avait correspondu avec la Comtesse de Chambéry. La Comtesse, avec d'autres seigneurs était pour tempérer, espérant que cet individu fourbe et malhonnête se verrait raisonner par certains de ses proches. Mais il semblait à l'évidence que les partisans du combat prennent l'ascendant sur l'ensemble des seigneurs présents.

Dire qu'ils s'étaient réunis pour fêter l'unification de la Bourgogne et choisir parmi leurs pairs leur Roy et distribuer toutes les terres à chacun. Et au lieu de cela ils allaient guerroyer. Et cela n'allait plus faire de doute, mais ils ne le savaient pas encore. Ils ignoraient le complot qui voyait jour à leur dépend.

Une mauvaise nouvelle qui plus est leur était arrivée. Ils avaient perdu de nombreux hommes à Albon. Des pertes importantes pour Montmélian et Martigny. Mais elle s'accompagnait d'une meilleure nouvelle en provenance de la maison de Dax. Montpensier acceptait enfin de rendre le castelnau d'Albon à Barral. Et en signe de bonne foy la maison de Nîmes rétrocéderait celui d'Alès. Tous pensèrent alors que Dax souhaitait peut être la paix. Ils se trompaient encore, et le sauraient plus tard, le serpent utilisant cette manigance pour s'organiser pour plus tard.

Ignorant cela, ils acceptèrent et Martigny leva le siège d'Albon en signe de bonne foy. mais il ne signa pas la paix avec Montpensier, car certains seigneurs de Bourgogne étaient certains qu'il y avait anguille sous roche. Que le comportement de Dax était trop beau pour être honnête. Et cela allait s'avérer à nouveau. Et ce dernier de ne cesser de réclamer la signature de la paix. Il y avait donc bien entourloupe. Ils en étaient certains. Mais avaient décidé de lever le dispositif mis en place dans tout le royaume. Mettant au repos leurs milliers de soldats, qui pouvaient s'en retourner voir leur famille.

Une année passa, et en 1047, la maison de Nîmes avisa les autres seigneurs.
Bien qu'il ne soit pas vassal d'Aspet,, mais vavassal de ce dernier, Aspet exigeait un laisser passer via les terres appartenant à Nîmes pour entrer en Bourgogne. Ultimatum simple, pour permettre à Dax de rentrer en Bourgogne alors que ce dernier s'était toujours vu refusé ses demandes depuis sa tentative première de roublardise à l'encontre de Martigny via Chambéry.

La Comtesse entreprit finalement un échange de courriers avec Aspet. Il fut décidé que le royaume de Bourgogne avait jusqu'au 31 décembre 1049 pour répondre à l'ultimatum donné à Nîmes. Accord conclus par Aspet qui déclara donné sa parole de Roy d'Espagne. l'accord était clair, aucune action militaire à l'encontre de la Bourgogne jusqu'au 31 décembre 1049.
Il fallait en effet déterminer si Dax souhaitait réellement juste traverser la Bourgogne, pour se rendre plus à l'Est guerroyer, ou si comme à son habitude, c'était mensonge et tromperie pour conquérir en réalité la Bourgogne.

Et la réponse ne tarda pas. Malgré la parole donné par celui qui se disait roy et qui insista sur le fait qu'il s'agissait d’une parole de roy et qu'en conséquence elle ne pouvait être remise en doute, Dax déclara la guerre à Barral 6 à l'été 1048, soit un an et demi avant le terme de la période de réflexion accordée.
Une fois de plus la perfidie se faisait jour. Ce qui était dit en privé n'était pas respecté. Il ne s'agissait comme depuis le début que de manigances pour en réalité conquérir le Royaume de Bourgogne. Le serpent avait à nouveau frappé, comme il l'avait autrefois fait avec la maison de Thiers. Par la perfidie.
Car tous en étaient étaient certains à présent, c'était là le dessein de ces pyrénéens.


Toutes les armées du royaume ainsi que celles des alliées étrangers au royaume furent mobilisées. La Comtesse était quand à elle à la tête de ses troupes.

#10 Silva

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Posté 03 juin 2014 - 07:10

La maison de Nîmes voyait depuis plusieurs années s'agiter à ses frontières armées et émissaires de tout bord avec des menaces plus ou moins voilées et des demandes plus ou moins floues.

Après avoir passé les deux dernières années à s'impliquer pour résoudre le conflit qui a eu lieu en Bourgogne dont a souffert son voisin Montpensier pour que l'évacuation d'Albon soit compensé de manière équitable par un territoire convoité par la famille de Montpensier en Auvergne au sein de ses terres.

Ce conflit avait repoussé la possibilité pour l'alliance Bourguignonne d'examiner une demande de passage en terre bourguignonne pour des armées venant de France, le risque de voir des troupes impliqués dans le conflit en cours de résolution pacifique étant trop grand, d'autant plus que selon les demandes, les familles souhaitant passer changeaient.

Et voila que la maison de Nîmes recevait de Toulouse un ultimatum pour accorder un libre passage en terre bourguignonne. Hors, si le libre passage sur le duché de Toulouse était du choix du duc et que le libre passage sur les terres de Montpellier et Nîmes était normale, les terres du seigneur de Nîmes en Bourgogne ne dépendait que des choix bourguignon et donc de l'alliance Bourguignonne.
Si les discussions étaient bien avancé sur cette requête, voila que le suzerain du duc de Toulouse choisi d'entrer en guerre contre le suzerain de Nîmes en terre bourguignonne, provoquant des soucis important sur un éventuel transit militaire en terre bourguignonne.

Nîmes attendait de voir comment allait évoluer la situation et si la demande de libre passage des Pyrénéens pour aller batailler ailleurs n'allait se transformer en volonté de batailler en terre bourguignonne.

Et dans les couloirs du château, les plus anciens se désolaient de voir que la maison d'Aspet, maintenant duc de Toulouse, qui a eu un accord avec la maison de Nîmes pour que la maison de Nîmes aide et appuie la prétention de la maison d'Aspet pour le titre de Duc de Toulouse en échange de la neutralité et la sécurisation des frontières de la maison de Nîmes et qui plus récemment à lourdement contribué pour que Montpensier, Vavassal d'Aspet puisse être compensé sur la cession d'Albon puisse aujourd'hui envoyer un ultimatum qui trahirait cette entente avec le conflit en cours.

#11 Malfor

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Posté 03 juin 2014 - 07:19

Venaig de Martigny, la Dame de Genève, fille d'Arzhul de Martigny, petite fille de Mickaël de Martigny le batisseur, était lasse des querelles politiciennes. Elle avait par le passé désapprouvée maintes fois les actions de feu son père de part leur aspect brutal et aiguisé d'une lame rédhibitoire.

Cependant, elle admirait son père, celui qui donnait au delà des montagnes, berceau de la famille, une réputation forte, une famille écoutée et consultée.

Au lendemain de la guerre d'Alès, elle donne l'ordre à ses troupes de regagner le grand domaine de la famille. Il était temps de parfaire le développement économique et de rendre le sourire au gens de ses terres, épuisés dans l'engagement sans faille aux cotés de leurs fils et seigneurs de guerre.

Serait-ce une coïncidence que son amie, Comtesse, régnait à ses cotés, les deux maisons unies, selon la volonté de leurs aïeux respectifs?
Ni l'une ni l'autre ne dénoncerait pour autant les engagements qui lient leur maison au nom de la Bourgogne, aux cotés d'alliés et amis fidèles.
La maison semblait s'agrandir de jour en jour.
Il est bien quelque barbares rugissant au delà du Rhône, des hommes sans éducation qui piètres affamés de pouvoir, ne pouvait concevoir leur desseins que par une fin tragique, égorgés par plus ignobles qu'eux.

Elle respectait, d'un profond soupir, la promesse faites sur le lit de la mort à son père, répondant à sa dernière volonté avant d'expirer :ne pas démobiliser la Bourgogne et n'avoir confiance aucune en la maison de Dax et de ses alliés,

Alors que les troupes remontaient, un messager en provenance de la maison de Barral était reçu à Genève. Ce messager prétendait apporter une nouvelle de la plus haute importance. la maison de Barral compte parmi ses amis les plus modérés de la Grande Bourgogne et c'est avec une attention particulière qu'elle écoute son récit et prend connaissance de la missive rédigée par Eflam de Barral, Comte de Dié.

Elle affiche un air moqueur et répond d'un ton doux:

Il est vrai que le seigneur de Dax souffre d'éducation et qu'il ne sait peut être pas lire une carte pour en déterminer les points cardinaux et tracer son chemin. nous devrions peut être lui indiquer la direction de l'Est. Piètre homme qui déclare un conflit inutile mobilisant sans que nous ayons à le faire la grande maison de Barral.

Elle avait passé ses derniers temps de jeunesse à flâner et assister aux entraînements de ses chevaliers en la lice de Martigny, Bien qu'elle exècre les armes, elle aime le coté majestueux qui dresse au delà de la ligne d'horizon la noblesse de l'équidé à la fierté de l'humain comme un seul homme.

Elle ordonne à son écuyer de préparer son destrier. Son père avait subodoré ce qui semblait devenir inéluctable.

Mon amie Modanez de Montmélian m'attend.

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#12 Rantaures

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Posté 04 juin 2014 - 01:50

Une partie des armées de l'alliance devait se rassembler sur Viviers. Tous avançaient donc à marche forcée. Avant que l'hiver 1048 n'arrive, nombreux étaient déjà ceux qui étaient arrivées des quatre coins du royaume. Une immense camp militaire se dressait aux pieds du castelnau.
Mais d'autres allaient avoir moins de chance pendant l'hiver. Plus de 1000 hommes n'allaient pas connaître le printemps 1049. Non pas que l'hiver ait eu raison d'eux. Non ces armées isolées qui rejoignaient elles aussi Vivier allaient succomber sous les coups des pyrénéens et alliés.
Puis vint le printemps. Et là ce fut une hécatombe. Des étendards se présentaient sur les terres de Viviers, ennemis. Il fut décider d'envoyer des armées affronter ces hommes. Mais ce fut une hécatombe. Une armée faite exclusivement de cavaliers, fort aguerris.
Dax qui fidèle à sa réputation ne combattait jamais mais laissait les autres le faire à sa place tentait quant à lui également une approche par une autre route. Préférant sans doute fanfaronner plutôt que combattre.
Ces cavaliers massacrèrent les armées venues à leur rencontre.
La comtesse décida de faire replis et à la tête de ses armées quitta Viviers, non sans être poursuivi par cette armée si combattante et valeureuse. Les fantassins ne purent s'échapper et périrent à leur tour. Il fallait reconnaître la valeur de la maison qui commandait ces cavaliers, tout le contraire du serpent.
Sursaut, transpiration. Les yeux s'ouvrent en grand, elle cauchemardait. Un ouf de soulagement s'échappe, assez fort pour être entendu par ses gardes

#13 Edoras

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Posté 06 juin 2014 - 10:52

Janvier 1051, ville de Montpellier.

Le roi des Espagnes apposa son sceau au tout premier traité de paix signé avant même que la guerre n'ait éclaté.
Par cet acte, de Nîmes, le comte d'Arles, reconnaissait le Duc de Toulouse comme son suzerain. Il lui cédait la ville de Montpellier en échange de Bragance, à la frontière portugaise. Nîmes faisait allégeance à Brignoles pour la seigneurie de Toulon, faisant de Brignoles le comte de Nice. En retour, le comte de Nice ferait allégeance au comte d'Arles pour le reconnaître comme Duc de Provence. Alors, le duché de Provence intégrerait l'empire des Espagnes.

Ainsi, tous étaient contents. Il avait fallu intriguer, fournir de l'or à Brignoles et faire des concessions aux uns et aux autres, mais le royaume en ressortait plus fort. Alors, le roi tourna son regard vers les Alpes.

Serveur Descartes, Maison de Fuentenovilla.
"Nous tenons nos promesses ! Lo que prometimos lo hacemos !"


#14 Malfor

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Posté 08 juin 2014 - 03:22

L'aube était claire, de partout les messagers arrivaient, chemin faisant,

l'âme était sereine, l'avant garde avalant la poussière, prières faisant,


Au loin elle entend le brame du cerf,

Il n'est de soif que le sang ne peut étancher,

A coup de glaive peuplent des morts les contes de leurs soirées.

Le silence rythmé par la cadence des destriers,

Laisse dans un fracas sourd milles hommes s'égorger.


Elle dépose son heaume, les cheveux au vent,

L'attente est lascive qui au pied des murailles,

D'une cité dont le nom deviendra celui d'une bataille,

Il n'est pire gueux que l'homme qui raille,

Traîtrise et adversité, toute guerre est une faille.


De l'ami sans défense au devant,

Ses troupes se mêlent au combat perdu,

Il est le temps ou l'homme s'agenouille vaincu.

La retraité sonne, la victoire amère,

Pour sauver l'ami, croiser le fer,

Pour nos idées, vivre l'enfer.


Très proche, la biche soumise subit l'étreinte,

Il n'est de blessure qui s'efface,

Honore tes aïeux, leur mémoire,

Croise le fer et tricote ta défaite,

Cris des âmes déchirées par leur impuissance.


Il est plus de fierté que de raison,

A vouloir piétiner le jardin d’Éden.

Ils ont voulu nos fils, ils n'auront jamais nos cœurs,

Mourir a t-il un sens ?


Elle se repend et prie Saint Pierre.


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#15 Rantaures

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Posté 22 juin 2014 - 12:44

Tous les seigneurs de Bourgogne se trouvaient rassemblés. Ils décidèrent de définir les titres de chacune des maisons. Les quatre titres de Duc furent attribuées. La Comtesse prétendante légitime au titre de Duchesse de Savoie se voyait ainsi attribué le titre. Il fut décidé ensuite qui serait Comte, et pour finir comment serait réparties les différentes vicomtés du royaume. Pas une seule maison ne fut oubliée. Il fut même envisagé de remettre une vicomté à la maison de Brignoles.
Il faudrait ensuite pour tout un chacun revendiquer ses titres. le débat portait alors sur le titre de Roy. Et si désaccord existait c'était plus du fait que les personnes choisies ne savaient si elles devaient accepter. Mais à l'évidence tout allait être rapidement réglé.

Une fois les débats terminés, il fallut statuer sur la stratégie à suivre.

Quasiment toutes les armées du royaume se trouvaient rassemblées sur Viviers. De toutes part avaient afflué chevaliers, cavaliers et fantassins. Même des compagnies de mercenaires avaient été engagées, malgré leur coût élevé. Il fallait donner une bonne leçon au serpent et à ses acolytes. Seules les armées de Nice et de Nîmes n'avaient pas encore rejoint Viviers et ses alentours. Mais ça ne saurait tarder.

Un plan audacieux fut établie. Le but? Couper les armées ennemies de leur ravitaillement. D'autant plus que les espions avaient signalé que les armées de Rodez avaient rejoint les armées ennemies. Ainsi donc le seul et vrai stratège du camp adverse était présent lui aussi. Sa réputation faite en Espagne avait eu echo jusqu'en Bourgogne.

Il fut donc décidé que les troupes les plus aguerries et rapides jouant sur la surprise, se rendent en territoire ennemi afin d'y attaquer les castelnaux ennemis. laissant sur Viviers le reste des troupes. Un plan audacieux certes, mais s'il réussissait apporterait la victoire à la Bourgogne et à ses seigneurs.
Mais Brignoles, égale à elle même, allait retarder l'opération. Par une magie ignorée, en ayant un seul castelnau, cette maison avait recruté des milliers de mercenaires et déclaré la guerre à la maison de Nice. Avait elle été soudoyée par les Pyrénées? Quoiqu'il en soit Nice ne pouvait à la fois défendre ses villes et se rendre avec ses armées sur Viviers. Martigny partit donc à son aide. Mais l'issue de la bataille fut catastrophique. Nice et Martigny furent défaits. Le moral des troupes sur Viviers aurait du en pâtir, mais ce ne fut pas le cas. car pour tous il ne faisait aucun doute que Nîmes arriverait avec ses armées. Mais la déception serait finalement grande au sein de l'alliance.

Tous attendaient à Viviers l'arrivée de Nîmes mais au lieu de cela ce furent le serpent et les siens qui apparurent. La bataille fut épique et dura plusieurs jours. Et sans le renfort de Nîmes, la bourgogne fut défaite. Tous furent massacrés sur place. Pas un seul prisonnier, des milliers d'hommes morts. Morts pour la Bourgogne, tout comme la propre fille de la Comtesse de Chambéry. Morts faute de ne pas avoir été soutenus par Nîmes qui jamais n'avait rejoint Viviers.
La Comtesse qui se trouvait en son castenau de Montmélian ne pouvait s'expliquer le comportement de Nîmes. Qui plus est le chagrin de la perte de sa fille était terrible. Et elle se jura de ne jamais se rendre elle vivante. Le serpent paierait pour ses actes.
Une reddition lui fut proposé, qu'elle refusa bien entendu. Pour elle il n'y avait qu'une seule issue, résister.

Six années passèrent, et ses villes tombaient les une après les autres sous les assauts de Dax, Aspet, et Montpensier. Bientôt ce serait le tour de Montmélian, fief de sa famille depuis bien longtemps. Elle ne pouvait se résoudre à laisser la ville aux Pyrénées. d'autant plus que les nouvelles des villes perdues n'étaient pas bonnes, les habitants y mourraient de faim, plus une seule culture, plus de nourriture. Six années et plus d'une dizaine de villes perdues. C'est donc la mort dans l'âme qu'elle accepta de se rendre, conseillée en ce sens par ses deux alliés de toujours, Barral et Martigny.

Elle devenait ainsi vassale de la maison du serpent, qui selon la rumeur avait des vues sur le titre de Roy de Bourgogne, et de celle d'Aspet.
Le traité était dur à accepter. Il lui fallait faire beaucoup de concessions. Un temps elle pensait qu'on lui rendrait la totalité de ses castelnaux, mais il n'en fut rien. Seule Aspet accepta de lui restituer les villes en sa possession.
la Comtesse pensa alors qu'il ne s'agissait en réalité qu'une question d'années. Et qu'une fois sa fidélité éprouvée, elles récupérerait les villes manquantes. Comment pouvait il en être autrement. D'autant plus qu'elle était femme fidèle à ses engagements.
Contrairement à certains.....................................

#16 Malfor

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Posté 30 juin 2014 - 09:50

La comtesse et ses amis, las de tant d'amertume prirent le temps d'un entretien sur les hauts du castel des Escalins.

Plusieurs jours passèrent où à huis clos, ils échangèrent moult silences et regards....

Au soleil couchant, berçant une onde rougeâtre les plaines de l'ouest, vers lequel le soleil semblait vouloir trouver refuge, elle appose un sceau sur un parchemin qu'elle fait diligenté à tout ce que de puissants ce monde pouvait connaitre:


Nous Seigneurs, Comtes et Ducs nés de Bourgogne,

En ce 1er Decembre 1074,

Considérant l'impuissance des seigneurs français et espagnols à garantir notre sécurité et notre pérennité sur notre propre sol,

Considérant leur refus de nous rendre notre dignité, taxant ouvertement notre peuple et l'envoyant sous leurs étendards à une mort certaine de leur seule considération , leur panache,

Considérant les déclarations de Jestin de Reading et Mazheva de Hof, comtesse de Nuremberg, nous citons:

"Enfin, pour assurer l’équilibre des forces en Europe de l’Ouest, nous demandons à ce que les seigneurs de Bourgogne puissent choisir librement d’être ou non vassaux de seigneurs français. S’ils en décident ainsi, l’influence française en Bourgogne devra ainsi cesser, et le roi de Bourgogne devra être bourguignon. ",

Déclarons,

Vouloir recouvrer la potentialité de notre destin,

Dénonçons les liens qui nous unissent à ceux qui ont trahi notre confiance et impunément pillés les ressources de la Bourgogne, sans veiller à parachever son unité par l'élection d'un roi de Bourgogne,

Appelons les seigneurs étrangers, de quelques rangs qu'il soient, à quitter sans délai les terres Bourguignonnes,

Appelons tous les seigneurs de Bourgogne à l'unité et à engager sans délai leurs enfants dans la reconquête de leurs terres,

Cet acte ne peut être considéré comme une déclaration de guerre, que dans la seule mesure où, notre volonté exprimée ne serait pas respectée.

Que dieu veille sur nos fils,

Jestin de Barral

Duc de Vienne

Samzun de Montmélian

Comte de Chambéry

Venaig de Martigny

Comtesse d'Annecy


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#17 Enzo

Enzo

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Posté 01 juillet 2014 - 06:06

« Gloire à la bourgogne ! »

Lâcha t-il dans son harnois blanc avec un léger sourire en coin. Puis il repartit, la sienne de guerre continuait !

- Europe 500 -
Ancien Roi d'Angleterre ayant délégué ses responsabilités.

 

- Europe 850 -

Ancien Duc d'Artois


- MoH -
Joueur testeur rapportant tout les bugs, même quand ces derniers lui sont favorable !

Toujours présent pour aider, conseiller, observer !

Arbitre sur Kant


#18 Deldor

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Posté 01 juillet 2014 - 03:07

Nous, le Comte d’Auvergne,

  • VOYONS avec regret l'opportunisme des seigneurs bourguignons. Ils n'hésitent pas, lorsque la conjoncture leur semble favorable, à trahir leurs nouveaux alliés, encore une fois.
  • APPRÉCIONS que seules nos villes bourguignonnes soient menacées. Leurs revendications, certes opportunistes, ont l'avantage d'être clairs et compréhensibles.
  • RENONCONS, en remerciement, à nos prétentions sur la seigneurie de Bourgoin, que nous redonnons à la maison de Montmélian. Celle-ci économise ainsi de nombreuses actions politiques à venir. Cette ville a toujours été destinée à l’un de nos vassaux, aujourd’hui hélas disparu.
  • SIGNONS ainsi le traité de reddition, mettant fin à la guerre de reconquête, qui je l'espère amorcera une longue période de paix.
  • DÉCLARONS toutefois, pour l'honneur et la gloire, vouloir protéger Vienne, qui nous reste à cœur. Nous avons très peu de ville, et nos agresseurs tellement.
  • ATTENDONS alors avec impatiente la déclaration de guerre de la maison de Barral, qui en revendique le titre et le contrôle. Que cette maison regagne cette terre dans l'honneur et la gloire, par le sang et l'épée.
  • ESPÉRONS que cette guerre restera une guerre privée, entre nos deux maisons et qu'elle ne concernera qu'une ville:Vienne. Il n'y aura, pour le vainqueur aucune perte d'influence, car dès qu'elle sera conquise, je signerais la paix et la transmettrais alors par traité. La guerre peut être propre et suivre les règles de l'honneur.
Pour l'honneur et la gloire,
Jagu de Montpensier



#19 Leoric

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Posté 02 juillet 2014 - 04:25

Jestin déchira le parchemin, son regard devenant plus sombre. Depuis son accession au pouvoir a la mort de feu son père a son douzième hiver. 20 ans d'intrigues politiques avait rythmé sa vie et cela était devenu un jeu usant malgré son âge.
Il n'avait rêvé en fait depuis que de vengeance et de sang pour réaffirmer le pouvoir des Barral dans ses terres et d'unifier à nouveau une Grande bourgogne.
Ses deux alliés alpins avait toujours été la, malgré les luttes intestines et une régence. ils se savaient unie et indivisible, ils étaient à eux trois le fer de lance d'un royaume Burgond et bientôt l'un d'eux serait sacré roi.
Les dernières années éprouvantes par les cavalcades et les assauts s'étaient terminé par une sanglante nuit pour les cavaliers de Dax qui furent égorgé sous les murs de Fribourg, la plaine rouge de sang à jamais symbole de la décapitation de l'Aspic.
Heureuse nuit, mais la guerre n'était pas finis, les ennemis d'aujourd'hui étaient encore nombreux au sud et sa frigide épouse anglaise ne lui donnant point de descendance, annonçait des jours sombres encore.
Il se tourna vers son fidèle et ancien nutritor, un vieil homme marqué par le temps.


Qu'on rassemble mes gens d'armes, Jagu l'auvergnois veut mourir sur ses murs, offrons lui ses douves comme linceul. Que dieu est pitié de lui.

#20 Deldor

Deldor

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Posté 06 juillet 2014 - 02:46

Les greniers étaient remplis, les ressources dans les entrepôts vendus, les champs et les édifices abandonnés. Les habitants de Vienne s'étaient préparés à subir un long et pénible siège. Deux cents chevaliers auvergnats avaient été également envoyés, pour augmenter la force défensive de la cité. Dans toute l'Auvergne, on considérait cette tactique comme étant de la folie, une résistance inutile fasse à des envahisseurs bien plus nombreux. « Les sacrifiés de Vienne » était devenu leur nom. Il est vrai qu'au-delà des remparts, c'est pas moins de deux milles soldats qui tenaient siège, de trois maisons ennemies différentes. Seule contre trois, la maison de Montpensier faisait face avec honneur à là guerre qu'on lui avait injustement déclarée. Toutefois, la famine n'avait même pas eu le temps de s'installer qu'un premier assaut fut lancé. Celui-ci, donné sans nul doute par un général bien trop impatient ou inexpérimenté, fut une lamentable défaite pour les assiégeants, qui perdirent leur moral, en plus du siège. Alors que les habitants fêtaient allégrement cette victoire, le son d'un cor résonna au loin, tirant chacun de son extase. Ce son, très familier, annonçait l'arrivée de renfort. Les Viennois s'attroupèrent alors sur les remparts, curieux de savoir s'ils allaient enfin être libérés. Ce qu'ils découvrirent eut l'image d'une scène macabre, terrifiante. Mille quatre cents cavaliers auvergnats massacraient et égorgeaient les assaillants démoralisés. Une vague sanglante qui extermina les dernières forces bourguignonnes. Seule contre trois, la maison de Montpensier avait réussi à remporter une grande victoire, inespérée. En retrait des combats, le comte ne pensait déjà plus à cette victoire, mais à la guerre, dont il voulait la fin. Il envoya ainsi, à toutes les maisons concernées, cette annonce publique.

Nous, le Comte d’Auvergne,

  • DÉPLORONS de voir que la maison Barral n'a pas désiré faire cette guerre privée, tant désirée. Ce n'est pas moins de trois maisons bourguignonnes que nous avons dû affronter, seul.
  • ANNONÇONS, notre éclatante victoire sur les assiégeants de Vienne, qui se plièrent sous les soldats auvergnats.
  • DÉCLARONS, que nous considérons cette guerre comme terminée. La maison de Barral avait pour ambition de nous expulser du royaume, par l'invasion, le fer et le sang. Elle échoua vraisemblablement dans cette entreprise et n'a plus les ressources nécessaires pour la concrétiser.
  • AFFIRMONS respecter les conditions de paix, imposées par le Roi d'Angleterre. Sa Majesté avait demandé que « les seigneurs de Bourgogne puissent choisir librement d’être ou non vassaux de seigneurs français. S’ils en décident ainsi, l’influence française en Bourgogne devra ainsi cesser, et le roi de Bourgogne devra être bourguignon. » Nous n'avons comme unique ambition de préserver notre ville, acquise légitimement suite à un accord de paix avec la maison de Vienne. Nous renonçons à avoir une quelconque influence sur le royaume de Bourgogne, de vassaliser l'un de ses seigneurs ou encore d'imposer un quelconque roi.
  • RAPPELONS, que dans cette guerre, nous nous faisons que nous défendre. Malgré la faiblesse aujourd'hui de la Bourgogne, nous n'assiégerons aucune de ses villes et témoignons de notre volonté d'instaurer, entre nous, une relation plus amicale.
Pour l'honneur et la gloire,Jagu de Montpensier






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