26 replies to this topic

[Deldor]

La guerre semblait être sans fin. Débuté en 1176, cela faisait presque 13 ans que le Comte d'Auvergne se défendait tant bien que mal seul face au royaume de Bourgogne. La paix semblait impossible, malgré les efforts de plusieurs grands seigneurs médiateurs. Les tensions se cristallisaient autour d'une seule ville: Vienne. Cette ville, qui n'avait même pas de foire, avait subi pas moins de trois sièges, laissant courir, chez les habitants, qu'un trésor inestimable devait se cacher dans ses sous-sols. Il n'en était rien. Cette guerre c'était celle d'un seigneur qui se battait pour l'honneur et la gloire, qui voulait prouver aux bourguignons, que de l'insulter ou de l'intimider n'était pas la solution."On va exterminer tes troupes, Montpensier.", "On va rire quand tu n'auras qu'une seule ville", "Tu fais une grosse bêtise, tant pis pour toi, ma colère sera terrible"... tant de phrases qu'il n'oublierait jamais.

Seule contre quatre, le Comte avait résisté à l'envahisseur. Après la défaite de la maison de Barral, de Martigny et de Neuchatel, suite à un assaut malencontreux, ce fut au tour de la maison de Montmélian, de sombrer. Celle-ci, dans une folle attaque en plein hiver, perdit plus de 2500 cavaliers/chevaliers. Une nouvelle grande victoire, pour l'auvergnat, qui avait une pensée particulière envers ses alliés et envers sa suzeraine, la comtesse de Rodez. Le vassal de cette-ci avait tenu, contre tout attente. Cette victoire lui était dédicacée.

Nous, le Comte d’Auvergne,

• DÉPLORONS de voir que le Royaume de Bourgogne n'a pas désiré faire cette paix, que nous avons tant espéré. Le moindre prétexte a été suffisant pour rejeter l'offre, confirmant le peu d’intérêts que ce royaume porte à celui de France.
• ANNONÇONS, notre éclatante victoire sur les deux mille cinq cents cavaliers et chevaliers de la maison de Montmélian, qui se plièrent sous les soldats auvergnats. Cette maison avait pour ambition de nous expulser, par l'invasion, le fer et le sang. Elle échoua comme les autres dans cette entreprise.
• RAPPELONS, que dans cette guerre, nous faisons que nous défendre. Nous avons affirmé lors de notre première victoire que nous n'assiégerons aucune des villes, en témoignage de notre volonté pacifique. Vraisemblablement, cela n'a pas suffi. Les victoires, aussi éclatantes soient-elles, n'ont aucune importance pour les bourguignons.
• MARCHERONS, alors sur chaque ville bourguignonne, jusqu'à ce que de nouvelles négociations soient amorcées, afin d'instaurer une véritable paix et une amitié entre voisins.

Pour l'honneur et la gloire,
Jagu de Montpensier

[Malfor]

En ce 4 janvier 1193, du haut de la Garde d'Adhemar, jaillit le son des trompettes qui résonnèrent au delà du val Rhône.

Gwilherm de Martigny affiche alors un sourire satisfait : Le roi de bourgogne venait d'être élu. Jestin de Barral portait désormais la charge pour laquelle les aïeux des familles Bourguignonnes s'étaient investis.

Fi des années Dax, fi de la soumission, personne n'oubliera l'abnégation des maisons Bourguignonnes à faire de leur terre la fierté de leur peuple.
De remercier leurs alliés puissants, ceux qui les ont porté dans leur construction autour d'un objectif commun : la paix.
Voici le temps de l'accomplissement, au delà des maux, par la force d’espérance, La bourgogne était couronnée avant le royaume des francs.

Juste mesure, pense t'il, tant la charogne empeste le royaume des français....

[Arator]

Au Roi de Bourgogne, aux seigneurs bourgignons, ainsi qu'à tout ceux présents et lirons salut!

Nous Aelig I de Rome, Troisième Roi de Saint-Pierre, avons été informé de l'investiture d'un Roi de Bourogne en la personne de Jestin de Barral. Vous êtes enfin arrivé au but malgré toutes les épreuves qu'a du surmonter la Bourgogne et au final, cela ne vient que renforcer la Couronne bourgignone. Cette nouvelle réjouie le royaume de Saint-Pierre et nous vous souhaitons un long règne.

Vive le roi!

Faict à Rome le 26 janvier de l'an de Grâce Mil Cent Quatre Vingts Quatorze.

Aelig I, Roi de Saint-Pierre

[Malfor]

Des temps forts et troubles étaient advenus, le royaume de bourgogne avait du céder face à des forces incommensurables, le doute s'était installé dans les esprits de chacun et le malin faisait bon ouvrage.
Gwenole savait son père prier chaque jour, il savait son père s'entourer de bons conseils. La perte de son roi l'affligeait. "Nul doute" marmonnait-il, "Dieu nous en veut..."
A force d’espérance vînt le jour où, nul Bourguignon ne perd face, à son chevet, Gwenole lui tînt ses paroles :" je suis votre sang, nous réussiront ensembles, nous sommes tous unis, nous les Bourguignons"
La couronne de Bourgogne se posait sur une tête, celle de la Bourgogne, et Gwenole savait qu'il avait la lourde tache de servir ceux qui l'avait porté à ce rang, ceux dont tout dépendait.
Rendu à Cheval au lieu historique, le Castel des Escalins, il rédige l'acte qui fonderait le royaume pour lequel tant de générations Bourguignonnes avait donné leur vie.

Au Coeur des seigneuries du royaume de Bourgogne, à l'aube, il fait sonner trompettes et lire l'édit de la Garde d'Adhémar, l'acte de création du royaume de Bourgogne:

Edit de la Garde d'Adhémar An 1226

Nous, Gwenole de Martigny, Roi de Bourgogne,

Déclarons,

Affirmer le royaume de Bourgogne et revendiquer sous la couronne cinquante deux seigneuries.
Ces seigneuries définissent le territoire sur lequel s'étend l'autorité souveraine de la Couronne de Bourgogne.

Reconnaître Bourguignons les membres légitimes des seigneuries sises sur le territoire ainsi défini, les titres afférents, sous couvert de leur allégeance à l'autorité de la couronne.

Définir les conditions et obligations de la maison royale et des maisons de Bourgogne.

I/ Des Seigneuries du territoire de Bourgogne :

Aix, Albon, Annecy, Annonay, Arles, Arvillard, Avignon,

Barcelonette, Barral, Berne, Besançon, Bourg, Bourgoin, Bracon, Brignolles,

Castellane, Chambéry, Clérieux,

Die, Dôle,

Embrun, Entremont,

Feurs, Fribourg,

Genève, Goms, Grenoble, Gruyère,

Hérens,

La pignolette, Lausanne, Lyon,

Marseille, Martigny, Mondey, Montelimar, Montmélian, Montreux, Moûtiers,

Neuchatel, Nice,

Orange,

Poligny, Pontarlier,

Rochas, Romans,

Sion,

Toulon,

Valence, Vienne, Viviers, Vuillafans.

II/ Des titres Bourguignons

Seigneurs de jure et de facto des seigneuries sises en Bourgogne,

Vicomte d'Albon,

Vicomte d'Annecy,

Vicomte d'Arles,

Vicomte d'Avignon,

Vicomte de Bernes,

Vicomte de Besançon,

Vicomte de Chambéry,

Vicomte de Clérieux,

Vicomte de Die,

Vicomte d'Embrun,

Vicomte de Genève,

Vicomte de Lausanne,

Vicomte de Martigny,

Vicomte de Nice,

Vicomte de Poligny,

Vicomte de Vienne,

Comte d'Annecy,

Comte d'Arles,

Comte de Besançon,

Comte de Chambéry,

Comte de Die,

Comte de Lausanne,

Comte de Nice,

Comte de Vienne,

Duc des Burgondes,

Duc de Provence,

Duc de Savoie,

Duc de Vienne,

Roi de Bourgogne.

III/ Des seigneurs et maisons légitimes Bourguignonnes

Est légitime celui qui accepte l'autorité de la Couronne de Bourgogne et fond son territoire dans la juridiction de cette dernière.

Liste des potentiels Bourguignons du plus haut rang pour sa détention de Seigneuries sur le territoire bourguignon.

La maison de Martigny pour le titre de Roi de Bourgogne,
La maison de Neuchatel, pour son titre de Duc des Burgondes,
La maison de Nîmes, pour son titre de Duc de provence,
La maison de Barral, pour sontitre de Duc de Vienne,
La maison de Montmélian, pour son titre de Comte de Chambéry,
La maison de Nice, pour son tire de Comte de Nice,
La maison de Guéret, pour son titre de Seigneur d'Avignon,
La maison de Thiers, pour son titre de Seigneur de Feurs,
La maison de Montpensier, pour son titre de Seigneur de Vienne.

Une maison nouvelle ou un départ sera acté.

A chacun de veiller à faire allégeance à la Couronne de Bourgogne et ne point s'en détacher par acte volontaire ou malveillant.

IV/ Des obligations des bourguignons et de la maison Royale.

L'ensemble des maisons ayant prêté allégeance à la Couronne de Bourgogne bénéficie de la part de celle ci de la reconnaissance de sa légitimité entière sur les territoires qu'elle contrôle sur le sol bourguignon.

La Couronne de Bourgogne est la garante de l'intégrité des territoires des seigneurs légitimes de Bourgogne.
Les seigneurs bourguignons doivent garantir l'intégrité des territoires de la Bourgogne, veiller au respect de l'autorité de la Couronne dans leur seigneuries et se doivent assistance mutuelle les uns les autres.

Nul ne peut détacher un territoire Bourguignon de la Couronne de Bourgogne.
Toute cession de Seigneurie sur le territoire Bourguignon se fait par aval de la Couronne, implique la vassalisation du nouveau seigneur à la Couronne, et l'acceptation des présents termes de l'édit.
Toute cession de titre se fait avec l'aval de la Couronne.

La non reconnaissance de l'autorité de la Couronne de Bourgogne, ou la cession à un tiers sans aval de la Couronne constitue un fait grave, rendant caduque les obligations de la maison Royale et justifiant d'un droit à recouvrer ses prétentions sur les territoires et titres qu'elle revendique.
L'ensemble des Seigneurs bourguignons doivent assistance pour la préservation de la Couronne de Bourgogne.

La maison royale s'engage à consulter chacun des seigneurs légitimes et organiser au plus tôt un conseil royal.

V De la portée du présent Édit

Ce présent édit s'impose aux Seigneurs de Bourgogne et tout tiers.

La Couronne de Bourgogne déclare ne pas avoir de vue belliqueuse sur quelques territoires autres que celle qu'elle revendique et assure à ses voisins de sa plus grande amitié. Elle leur souhaite longue vie et prospérité.

Fait en l'an 1226 Septembre,

Gwenole de Martigny
Roi de Bourgogne

[Malfor]

Eozona de Martigny, Reine de Bourgogne, était affligée par tant de missives qui lui parvenaient, des amis et alliés se déchiraient pour un bout de terre, pour un bout de rien, un bout de fierté.
Elle avait appris de ses pairs de la rudesse d'un conflit, avait promis de perpétrer la paix en son royaume: La guerre étant le pis allé du mépris de soi.

Elle déclare solennellement devant l'assemblée réunie à cet effet:

Nous, Reine de Bourgogne,

En ce 20 décembre de l'an de grâce 1241,

Déclarons devant l'assemblée des membres du royaume de Bourgogne,

Assurer l'intégrité des territoires Bourguignons,

Ne répondre à aucune alliance dont le but serait de conduire la bourgogne dans des conflits expatriés,

Assurer à l'ensemble de ses voisins de sa sympathie,

Faire loi de la présente opposable à tous,

Nous, Eozona de Martigny, Reine de Bourgogne

[Malfor]

Nous, Gwenole II de Martigny, Roi de bourgogne déclarons,

 

Nous détacher de toutes alliances qui par le passé furent le lien de la construction de la bourgogne.

Prendre seul l'essor et la décision du devenir de la bourgogne.

 

Avoir rendu service en retour,

 

Prévenir tout agresseur du risque qu'il prendrait en voulant contrevenir au présent édit.

 

 

En l'an de grâce 1283, pour les siècles et les siècles à venir, jusqu'à ce que discorde rompe le serment,

Vostre Roy,

Gwenole II de Martigny

[Malfor]

Nous Tudalen de Bourgogne, Reine de Bourgogne,

 

présentons nos vœux pour cette année lumière. Que la paix et la prospérité règnent en vos contrées, mais n'oubliez jamais que la paix n'est pas sans se prémunir du pire.

 

A mes sujets, mon admiration, au monde ma résolution.

 

 

 

 

TUDALEN de BOURGOGNE

 

Force et pragmatisme,