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Journal d'un long exil.


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#1 sporfaro

sporfaro

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Posted 25 October 2015 - 03:37 PM

[Inutilisable dans le jeu, ou alors faut connaître les événements personnellement. Si vous apprenez ce qui suit dans le sujet, vous pouvez pas prétendre être témoin d'une scène IG]

 

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Dans sa chambre, en pleine nuit Loïc de Mirandela rumine. Affalé sur son lit, dans sa demeure principale portugaise il pense à ses ancêtres.

 

La nuit est longue et douloureuse pour l'homme, qui connaît l'histoire de cette famille portugaise aux multiples chamboulements.

 

En effet, voilà quelque temps que l'exile commença. Un voyage périlleux, où le Portugal était très loin. 

Seigneur de quelques villes en Hongrie-Croatie, la jalousie de certains et la colère d'autres déclencha une guerre contre les anciens de Loïc. 

 

Préparer des bagages, envoyer des soldats au front sachant qu'on formerait des veuves et des orphelins. Voilà l'obligation d'une famille Hongroise chassé par ses propres voisins.

 

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Le chef de famille de l'époque avait eu la riche idée d'être un collectionneur de chevaux, les plus beaux destriers hongrois. Galopant si souvent grâce aux concours que le seigneur avait l'habitude d'organiser.

 

Cette passion, si méprise par ses proches fit un des principaux avantages dans le sauvetage intégral de la famille.

 

En effet, la guerre de quatre seigneurs contre un était un chamboulement pour le défendeur qui était forcément en infériorité numérique. Il fallait partir au plus vite, avant que tout le monde se fasse égorger dans le meilleur des cas, torturer pendant des heures pour la plupart.

 

Déménager une famille entière d'un seul coup était trop risqué, un tel changement brutal aurait alerté les plus curieux qui auraient sûrement vendu ce nom si méprisé pour quelques pièces d'or en échange.

 

Alors, le patriarche eut une idée. Il divisa la famille entière en plusieurs groupes où les femmes et enfants prenaient les plus performantes montures, et les hommes s'équipaient de vulgaires canassons.

 

Des petites escortes étaient donc en route pour le Portugal, là où des terres étaient promises. 

 

Un si long voyage commençait.. l'hiver arrivait..

 

Les groupes allaient-ils être dénoncés ? Un événement allait chambouler le périple ?

 

Il faut croire, que les histoires d'un jour ne se finissent pas en une page.

 

[La suite au prochain épisode, personnellement j'ai fais ça pour le fun]


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  "Se battre jusqu'à ce que les moutons deviennent des loups"


#2 Kiklan

Kiklan

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Posted 26 October 2015 - 07:50 PM

Seigneurie de Plauen, il y a à peu près 80 années plus tôt.

 

 

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La nuit était lugubre, l'une des pires nuits qu'ai connu le Seigneur Plauenois Jikel. Ce dernier profitait de l'hiver et du vent mettant à mal l'édifice qu'il avait bâti de ses mains pour passer du temps en famille. Les rafales confinant chaque homme, femme et enfant doué de raison au plus profond de son logis, les activités y étaient créatives et pleines d'innovations.

Ainsi, quantité de jeux, inventions spectaculaires et autres théories révolutionnaires ont étés mis au point un soir durant la blanche saison. Ce soir de déluge, la famille et les habitants du Castel se groupaient près des énormes cheminées d'ou partait une chaude et rassurante flambée.

 

-Monseigneur... il y a des gens qui vous demandent. annonça un héraut tout juste arrivé dans la Grand"Salle. Ne prennant pas la peine de lever la tête, Jikel répondit directement.

 

-Et bien je suis là. Pourquoi ces gens ne viennent-ils pas devant moi?

 

-C'est que.... ils sont dehors et demandent asile.

 

-Pardon?!

 

Cette fois ci, le Seigneur avait vivement braqué son regard dans celui de l'homme qui ne sut quoi dire d'intelligent en guise de réponse. Mais la stupeur et le respect indirect pour ces gens dehors se disputaient une place dans l'esprit du Plauenois. Il se leva et se dirigea personnellement et rapidement vers les portes du Castel tout en laissant libre cours à ses pensées.

Ceux qui bravaient un vent, capable de déraciner des chênes centenaires pour les replanter à des lieues à la ronde, n'avait plus rien à perdre ou bien une très bonne raison dictant de telles agissements dénués de sagesse.

 

L'ouverture des grands battants de bois massif rendue difficile par les intempéries prit un certain temps au Seigneur qui fut aidé par ses deux fils. Lorsqu'il put mettre le nez dehors et y jeter un coup d’œil, il s’aperçut qu'une pluie diluvienne tombait et menaçait d’inonder le hall s'il ne refermait pas vite les portes.

 

-Par tous les diables, qui donc tiens si peu à sa vie?? Montrez vous dans cette obscurité et rentrez dont avant que le vent ne vous emporte aux quatre coins de ma contrée! rugissait-il, couvrant les bruits de la fureur de Dame Nature.

 

Une fois les visiteurs rentrés et les portes fermées, Jikel put examiner de plus près les individus. Un petit groupe hétéroclite, formé de quelques enfants enveloppés dans les habits de leur mère, tout près des hommes les escortant, se tenait devant lui. Les vêtements chauds, doublés de fourrures étaient saturés d'eau glacée tombée du ciel, eau qui dégoulinait jusqu'au dallage du sol en émettant de petits "Ploc Ploc Ploc".

 

Passant une main dans ses cheveux, le Seigneur se demanda dans quelle panade il s'était fourré ainsi que le pourquoi du comment ces gens se baladaient si peu vêtus en Plauen par cette saison. Le vent était pourtant sur toutes les lèvres des voyageurs, un temps soit peu renseigné, passant par ses terres.

Bousculant rudement le Seigneur, sa femme Onfraise se dirigea vers eux portant de longues serviettes chaufées alors que d'autres Dames apportaient des vêtements plus adéquats et moins mouillés.

 

-Au diable les protocoles, les questions ou les intentions de ces gens Jikel! Ils ont froid, faim et les enfants sont terrifiés. Voila ce que je vois et ce que je peux faire pour y remédier! dit-elle en le dédaignant pour se consacrer à ces étrangers.



#3 sporfaro

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Posted 08 November 2015 - 11:15 AM

La nuit était difficile, pour ces exilés d'un autre monde. Difficile de croire qu'ils c'étaient acclimatés à la douceur de la Hongrie-Croatie.

Malheureusement pour eux, ils n'avaient pas eu d'autres choix que de partir.

 

Arrivant devant un château des plus splendides, un des hommes de la troupe de malheureux s'avança et demanda qu'on informe le seigneur qu'ils demandent asile.

 

Ils étaient trempés par l'averse qui leur tombait sur le coin du nez. Nez coulant, capuche sur leurs têtes pour éviter qu'on les reconnaissent, des enfants à la limite des pleurs à cause de la difficulté de la traversée. Des femmes se retenant de faire un malaise, et des hommes aux visages fermés.

 

Voilà ce qu'offrait comme spectacle ses hongrois, face au seigneur qui ouvrait la porte et s'exclamait :

 

-Par tous les diables, qui donc tiens si peu à sa vie?? Montrez vous dans cette obscurité et rentrez dont avant que le vent ne vous emporte aux quatre coins de ma contrée! rugissait-il, couvrant les bruits de la fureur de Dame Nature.

 

Ils entrèrent quand même avec facilité dans la demeure, un homme formait la marche le même que celui qui avait demandé asile. Il avait une carrure plus importante que les autres, visiblement un ancien guerrier.

 

Il ouvrit la bouche un instant pour glisser ce simple mot qui voulait dire beaucoup pour lui :

 

- "Köszönöm."


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  "Se battre jusqu'à ce que les moutons deviennent des loups"


#4 Kiklan

Kiklan

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Posted 11 November 2015 - 12:51 PM

- "Köszönöm."

 

-Hum? Tu peux me dire ce que baragouine cet homme Jestin? demanda Jikel à son fils en se penchant légèrement vers lui.

 

Le fils du Seigneur de Plauen avait un certain talent pour les relations diplomatiques contrairement à son paternel. Il lui avait semblé bon à l'époque d'apprendre les rudiments des langues utilisées dans les contrées voisines de la sienne. Une préparation qui payait aujourd'hui et qui faisait de lui le traducteur officiel de toute la conversation. Le mot n'avait pas échappé à Jestin et la posture, l'intonation de la voix ainsi que l'expression de celui qui l'avait prononcée voulait tout dire. Aussi, le fils s'empressa de répondre à la question posée.

 

-Il vous remercie grandement Père. Et il est sincère.

 

-Bien, dis leur qu'ils sont ici chez eux. annonça Jikel encore sous le regard de sa femme. Mais demande également à cet homme qui semble être le chef de ce groupe de me rejoindre en haut, dans mon étude. J'aurais également besoin de toi et de tes talents fils. ajouta t-il en saluant les nouveaux venus puis en filant préparer la pièce pour recevoir convenablement l'homme en question.

 

Alors que les quelques personnes volontaires aidaient les réfugiés à s'installer devant la grande cheminée de la salle commune, à leur apporter à manger et à les rassurer malgré le vent frappant durement les fenêtres, les trois hommes s'étaient rassemblés dans l'antre de Jikel. La pièce était simple, habituellement en ordre défini selon son propriétaire. Aussi il n'était pas rare d’apercevoir des parchemins empilés en une oeuvre abstraite, des cartes de tout pays accrochées au mur ou étalées sur une table proche sans oublier les quelques bouteilles et verres toujours présents en toute circonstance.

 

Le Seigneur Plauenois était assis sur un tabouret, l'air pensif et regardait l'homme réfugié lui aussi assis sur une chaise, en grande conversation avec Jestin. Un liquide composé d'alcool et dont on ne dévoilera pas la recette top secrète avait été servit aidant à délier les langues et quelques petites choses comestibles avaient étés servies. L'hospitalité primait avant toute chose, c'était la tradition et Onfraise la faisait scrupuleusement respecter. Un petit sourire s'étira sur les lèvres du vieux paternel alors qu'il songeait à ce qu'il serait à ce moment précis s'il ne l'avait jamais rencontrée, lors de ce bal alors qu'il n'était qu'un jeune cultivateur bourré d'ambitions.

 

-Père, selon cet homme, ils proviendraient de notre voisine la contrée de Hongrie. Ils auraient étés pris dans une guerre et finalement chassés de leur terres natales par leurs frères. Si j'ai bien compris, ils sont plusieurs groupes dans ce voyage fatidique et celui ci s'est perdu un peu trop au nord. Ils doivent aller à...

 

-Portugália

 

-Oui, au Portugal.

 

Sa décision étant déjà prise, Jikel pris quelques secondes pour réfléchir uniquement aux conséquences que cela pourrait engendrer. Il savait que ces gens ne reviendraient plus dans ces terres mais sans doute que ceux qui les traquaient verraient en lui et sa famille des félons et des traîtres. Et bien qu'à cela ne tienne, il y aurait de quoi entraîner ses combattants si jamais l'envie prenait à certains de l'évaluer sur ce terrain là.

Il hocha doucement la tête et Jestin compris aussitôt le signal. Il se retourna vers le réfugié et prononça trois mots, simples et dénués d'ambiguïté.

 

-Mi segítünk Önnek

 

-Ils tombent décidément très bien, un certain homme a conçut ici même un système de voyage révolutionnaire. J'ai été bluffé quand il me l'a montré mais je ne veux pas gâcher la surprise. Dis leur d'attendre quelques jours, le temps que le vent prenne encore un peu de puissance, je pense que cette année sera mémorable! se réjouissait Jikel en se frottant presque les mains. Puis il attrapa son verre, trinqua avec énergie et en but quelques gorgées.



#5 sporfaro

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Posted 24 November 2015 - 08:56 PM

Le guerrier hongrois, était dans cette pièce où l'hôte et son fils lui avaient proposé des victuailles et de quoi boire. 

 

Cela avait permis d'être bien plus bavard et de dire plus qu'un simple mot. Il raconta les mésaventures de son clan, de son groupe. Parfois il mimait même le galop des chevaux, ou le bruit de la pluie qui frôlait leur peau pendant les nuits glaciales d'hiver.

 

Puis il déclara avec conviction et aisance ce mot :

 

-Portugália

 

Pour lui, cette destination serait le refuge pour sa famille. Ça signifiait d'arrêter de fuir, de ne plus penser à ses propres voisins qui les ont chassé de leurs terres.

Il avait hâte que sa fratrie puisse démarrer une nouvelle vie, et devenir des loups.

 

Le fils de l'hôte, qui avait une excellence dans les mots et la précision de ceux-ci. Annonça clairement en hongrois :

 

-Mi segítünk Önnek

 

Un fin sourire, quasi indétectable apparut sur le visage du chef du groupe. Puis leva sa coupe de vin, il scella cette hospitalité, cette alliance qui sait peut-être à l'avenir..

 

Quelques heures plus tard, la chaleur du château avait suffisamment rassuré le groupe puisqu'ils commencèrent à s'endormir paisiblement dans des draps, plutôt qu'à la belle étoile.


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  "Se battre jusqu'à ce que les moutons deviennent des loups"


#6 Kiklan

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Posted 05 December 2015 - 02:41 PM

https://www.youtube....h?v=QhMzZ_KCp_E

 

La nuit était propice à une multitude de choses. On pouvait assassiner un rival potentiel, terminer le travail que l'on remettait toujours au lendemain, se morfondre de notre journée passée ou encore se reposer complètement de cette même journée. Le Castel n'était pas bien grand mais chacun avait réussit à trouver un lit propre et de la chaleur pour s'endormir paisiblement. La Grand'Salle avait été réquisitionnée par les enfants étrangers qui avaient bien vite attiré les mômes Plauenois qui délaissaient leur chambre pour dormir ensemble. Cela ne pouvait mieux tomber puisque les adultes invités prenaient ces appartements originaux et bénéficiaient d'un confort et d'une intimité relatifs.

 

Le Seigneur dormait lui aussi, son épouse à ses côtés. Plongé dans un rêve profond ou la Germanie devenait une puissance connue de tous grâce à ses Ducs et Seigneurs soudés les uns aux autres. La situation prenait un tour étrange lorsqu'une vieille arrivait, criait dans la bataille et lançait toute sorte d'objets sur les adversaires. Ces derniers s'enfuyaient à toute jambe mais étaient rattrapés par la femme qui les envoyait valser dans les airs à grand coup de botte au derrière. Par la suite, elle revenait vers lui et de toute sa hauteur, elle lui donnait de grandes tapes dans le dos en riant presque avec une voix grinçante.

 

-Arf, ce vieux Jikel! Il faudrait que tu prennes un peu plus de vent tu sais! Je crois que ça te ferais du bien... Regarde comme ils volent bien ces gens, je suis sûre qu'ils atteindront bientôt les terres celtes à ce train là.

 

Un réveil en sursaut plus tard, le Jikel avait enfilé en vitesse ses habits et rejoint son antre pour se pencher plus précisément sur l'idée. Son ami de toujours, le vieux l'avait rejoint et ensembles, ils s'étaient mis à imaginer un moyen de transport potable, fonctionnel et pas trop difficile à assembler.

 

Fin de Matinée

 

Tous dans la Grand'Salle, les réfugiés avaient meilleure mine, celle d'un corps reposé et d'un esprit serein. Les enfants cependant semblaient plus attentifs qu'ils ne le devraient et Jikel songeait avec amusement que ces petits êtres n'avait pas respecté le couvre-feu imposé par leurs parents. un sourire intérieur apparut lorsqu'il avisa les enfants de sa propre maison, aussi fatigué que leurs amis. Parmi eux, Tudin son petit fils en grande conversation avec le plus âgé des mômes hongrois.

 

Une fois tout le monde rassemblé, le vieux et Jikel se présentèrent à tous et demandèrent à Jestin de traduire. Le tout était que leurs invités puissent comprendre le système afin de pouvoir se diriger efficacement par la suite. L'engin qu'ils avaient tout deux bricolé dans la nuit gisait à terre, assemblage de toile, de corde et de petits bouts de bois, il ne semblait pas tenir la route, encore mois le reste, mais les deux hommes avaient la foi et rien ne pouvait les en dissuader.

 

-Par ici, règne l'élément le plus indomptable du monde connu: le vent. Comme vous avez dû le constater, il s'agit d'un vent puissant, violent et capable de déplacer des montagnes. Le mont Dresde en a d'ailleurs fait les frais hem... commençait Jikel.

 

-Ce vent si puissant a inspiré un jeu parmi nos enfants, le défi des vents. Il s'agit de prendre un morceau de bois quel qu'il soit et de sauter dans un courant d'air montant. Le but était d'aller le plus loin possible. Certaines de nos têtes blondes se sont retrouvée à l'autre bout de Plauen et cela nous a donné une idée assez convaincante. continuait le vieux.

 

-Le Portugal est à côté par ce moyen! Vous avez dû comprendre... Vous allez voler jusqu'à la terre promise!!! Le vent d'ici est assez puissant selon nos calculs pour vous avancer d'au moins la moitié du chemin. Il suffira de s'élever assez haut et de se placer sur des courants qui montent tout du long...

 

Avec cette déclaration de folie, les deux hommes passèrent aux explications techniques. Tout d'abord, une petite nacelle contenant trois à quatre personne grand maximum était soutenue par une dizaine de cordes solidement fixées. Des barres permettaient de diriger le tout tandis qu'une toile aussi large qu'un drap d'enfant servait de parachute improvisé. Il conviendrait des risques encourus mais le bénéfice prenait le dessus et l'optimisme des deux hommes encore plus. Après quelques minutes d'un discours empreint de passion, le Seigneur et maître Jikel tourna une tête rayée d'un grand sourire vers le chef Hongrois avant de lui demander:

 

-Qui veut essayer?

 

Bien sûr, il faudrait un peu d'entrainement, mais cela promettait d'être grandiose.






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