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[Deldor]

Assis au bureau comtal du palais de Viborg, Robin repassait, pli après plis, des rapports de mouvement et des ordres de missions. Car s'il ne régnait nullement sur le Danemark c'est bien lui, le roi d'Ecosse, qui menait la défense du pays. Averti des déplacements de ses ennemis, il analysait les situations et en déduisait les stratégies. la "fausse fuite de Roskilde", qui consistait à simuler le départ vers une ville voisine, tout en restant près du siège, leur a permis d'exterminer 2000 soldats démoralisés par un assaut raté. le "rassemblement de Viborg" qui consistait à faire converger plusieurs armées séparées en un même endroit et en même temps, fut productif: 2000 soldats de la maison de Dresden y ont trouvé la mort. "Le Stratège" - surnom octroyé par ses alliés - fut confronté à la septième année de guerre, à un nouveau problème.

 

Eh bien, mon ami, lança-t-il d'une voix asséchée. Me rapportez vous de bonnes nouvelles ?

 

- Sire, dit le jeune page porteur d'un important message, je ne vous cacherai pas que la situation se révèle des plus critiques. La maison de Hollande, la deuxième puissance militaire européenne selon le nombre d'hommes, vient de rentrer en guerre auprès du roi germain. Autant vous dire que vos victoires ont provoqué chez eux de l'exaspération. Ils vous ont sous-estimé et font appelle appelle aujourd'hui à de nouveaux renforts.

 

- Cette guerre se terminera donc jamais. Lança le roi désespéré. Nos victoires ne signifient donc rien. Nous aurons beau détruire toutes les armées ennemies, il y en aura toujours plus. Ce roi s'acharne à vouloir exterminer un seigneur danois et à revendiquer ma couronne. Mais soit, nous sommes prêts à défendre le Danemark, à défendre l'Ecosse, contre sa soif de pouvoir un siècle s'il le faut.

 

Robin était prêt. Son royaume était petit, mais ses seigneurs actifs et très loyaux. Il était prêt à relever ce nouveau défis.

[Deldor]

« Le Stratège » avait failli. Pourtant, grâce à de nombreuses victoires contre les armées de Marburg, le moral était au plus haut. Les hommes se sentaient doublement plus fort. C’était le moment idéal, pour défaire l’important siège de Kolding. Toutefois, le destin en voulu autrement. Le moral, aussi fugace qu’une brise d’été dans les plaines du nord, se retira au moment même de la confrontation. Le désastre survint au premier jour de juin de l’an 1319; environs 4000 hommes et 2000 poneys perdirent la vie. Le Comte d’Aggerborg, dépourvu de ses plus fervents défenseurs, n’eut comme seule solution de se rendre. Le danois devint ainsi vassal du Roi germain.

Robin d’Ecosse n’avait pourtant pas le temps de pleurer ses braves soldats. Même si la paix avait été signée et la défaite reconnue, la guerre elle ne faisait que commencer. Ce conflit qui opposait le Danemark à la Germanie n’avait comme seul objectif l’extermination du premier par le second. L’impérialisme germain était sans limite, un nouveau front, une nouvelle guerre sera surement déclarée dans peu de temps. Il fallait profiter de cette courte paix pour avertir l’Europe des agressions répétitives et envahissantes. Les deux petits royaumes n’avaient plus comme seul choix de se trouver un puissant protecteur. La Pologne était toute désignée pour cela.

[Farath]

C'est  un homme fatigué par des années de guerre qui  vient  parler  ici  , le Roi Germain n'étant pas homme à lâcher  prise , ni a laisser retomber  sa  haine  envers l'Ecosse 

Les soldats s’étaient ragaillardi après une  victoire, là encore ce jour   partis aux aurores  des  chevaliers , des  cavaliers  quelques  piquiers et  nombre  de  soldats  recrutés  sur  le  tas  pour  combler  des armées toujours trop faibles  devant la menace  d'Hollande , qui mange  dans  la  main du germain , lui obéissant  comme  un  chien de  garde

Une  marche  forcée  , un long chemin  pour arriver  sur  Kolding   où  pas  moins de  45 armées  ont levé le  siège sur  la  ville  ..Une  longue marche des soldats  à pieds  tirant  trébuchet et  bombarde   devenue inutiles   tant  la  nuée de  soldats qui encerclent  la  ville  ressemble  à une  ruche  où  la  reine est  prête  à former  l'essaim de   départ  .  ça  grouille de  partout  et si quelques  éclaireurs arrivent avec des  nouvelles alarmantes  quand  à la  condition du  siège  ..  Le  Roi d'Ecosse  et ses  vassaux  avancent  sans  reculer  allant   vers  une  mort  certaine   ..  avec juste  une  lueur  d’espoir    que  le  moral des  soldats  soit  le  meilleur  qui  soit  

Un  combat  s'engage   sur   des  troupes  arrivantes  ..  les  soldats  sont  heureux de  leur  victoire ..  et  repartent  malgré  leur fatigue  vers  le siège  ..   La  fin,  nos  enfants en  parleront  comme  d'une   belle  bataille  contre  l'envahisseur  Germain , où  les  forces en  présence  étaient  avides de  victoires   gagnées  par la  force  ..  et  de  l'autre  la  fierté  d'un  peuple  venu  aider  le  Danemark  envahi  depuis  la  mort de  leur  Roi  ..  

 

Mes  fils  ,  je  vous ai  fait venir  sur  le  lieu de  la  bataille  , je  suis  vieux et  fatigué  .. j'aimerais  que  ces  images de  corps gisant  devant  Kolding  se  marque en  votre  mémoire  , et que  vous  continuerez à rassembler les  Danois  autour  d'un  même  but  ..le  Roi  et   nos amis  Ecossais  , sont d' honnêtes seigneurs ,   vous  pourrez  toujours  compter sur  eux  le  temps qu'il  le  faudra  ..  pour  l'heure  les germains et  leur  Roi nous ont  comme  vassal,   il  leur  en  coûtera  bientôt , que  nos  Dieux  nous aident par le  glaive  et  par le  feu  ..  pour  chasser  l'envahisseur  du  Danemark  

 

J'ai  vécu mes  meilleurs  années  chevauchant  aux cotés  de  ces  hommes qui  dansent  en  kilts   quand  ils  sont  heureux  .  ils  m'ont  apportée  la  joie  , l'espoir  et  la  force ,  votre  mère  se  réjouissait  de  voir  son élevage   fructifier  ..  des  naissances   de  poneys , s'annonçant   pour  l'été  ..    elle  aura  besoin de  tout  votre  amour  à son  retour  ..

 

 

 Le  vieux  Buldig  , vieilli  avant  l'âge  par  des  années de  combat , renifle  en  se  mouchant  dans  sa  manche  ..   il  ne  veut  pas  pleurer    ..   car   ses  fils  reprendront  le  flambeau  ..  pour  le  Danemark    ..    

[Farath]

Le  vieux Aggersborg  , toujours sur  le  qui  vive  ..  voyais  en la Hollande  une  alliée  germaine  venant  fouler  ses  terres pour une  seconde  fois   et  y  semer  le  chaos  ..  après  avoir   bloquer  le  passage  menant  à  un refuge   ..  celle  ci  la Duchesse   surement  très  laide  car  on ne  peut  pas  être  aussi  méchante   et  être  belle  ..  non  la  saleté  de  l'âme  se  lit  sur  les  visages  ..

Tous  ceux  qui mangent dans  la  main  du  Roi  Germain meurent  sans  qu'aucune  autre  raison   que  leur dégoût  d'avoir  voulu  croire  que  celui  ci était  un  bon  Maître  ..  il  ne  voilait  que  les asservir  encore et  toujours  ..  Aggersborg   se  sentait  bien  le  seul  Danois  à lutter  contre  un  envahisseur  de  plus en  plus  nombreux  ..   Tonder  la  Belle  ..  Goteborg  , le  gentil  ..  et  même  Odense  que  l'on avait  pas revu  alors  que  sa  maladie  semblait   guérie

Heureusement   ils  y avait  les  hommes  en  kilts  ..   ceux avec  qui  il  buvait  lors des  mariages  ..  et  lors des  rencontres  ..  et  aussi   rien que  pour  être  entre  amis  ..   Aggersborg  appréciait  ces  gens  venus  de  loin pour  l'aider  

Laguerre  est encore  et  toujours au  Danemark  ..  c'est  le  printemps   ..  d'un  renouveau   ..   demain  il serait  encore  là  à  les  repousser  ses  Germains  ..   

[Farath]

Adieu  mon père  

 

.Budig  d'Aggersborg est mort  ..  avec lui  ses espoirs de  réconciliations  , espoir de  réunification  aussi  , ..Au matin de  ce  jour  funeste  Aemael   son fils  se  pose la question 

Continuer une  lutte vouée  à l'échec  ..une  guerre  d'usure  ..   une  guerre où même ses amis vont s'en  trouvés amoindris  par les  petites  victoires et les  grandes  défaites  ..  leur  voyage  loin de  leur  terre natale   pour  venir  l'aider  lui ... le   Danois  .. Se devait il de  continuer  l'oeuvre de  son  père....  repousser les  Germains  hors du  Danemark ..

 Adieu  mon Père , guide  mes  actions  ..   toi qui a  aimé ce pays bien plus que  tout  .. Fasse que  cette  énergie  dont  tu détenais  le  secret  ,me  soit  dispensée  après  ton départ auprès  de  nos  Dieux  

       

[Deldor]

Assis là où jadis se tenait son père, Poal lisait, avec sans grand espoir, les avancés des négociations avec l'Empire Germain. En tant que nouveau souverain d'Ecosse, il lui revenait d'apprécier la proposition d'une sortie diplomatique à cette guerre qu'on appelait déjà "de cent ans". Ce conflit, qui opposait la maison d'Aggerborg à celle de Dresden, et à travers elles - par des jeux d'alliances - l'Empire Germain, avec les royaumes de Germanie-Bohême Moravie-Hongrie Coartie et l'alliance britannique, avec Ecosse-Irlande-Angleterre, comptabilisait pas moins de cinq déclarations de guerre et avait marqué deux générations. le fils du "Stratège", qui s'était replié avec ses vassaux dans la ville fortifiée de Viborg, n'y croyait absolument pas à ce pacifisme soudain. Pourquoi l'ennemi veut-il se retirer maintenant après autant d’années d'acharnement à vouloir envahir ces terres ? Il y voyait un malicieux piège, une ignoble fourberie, un mensonge de plus. Il faut dire que la parole germaine n'avait plus véritablement de valeurs aux yeux de plusieurs maisons souveraines. Celles-ci avaient trop entendu de discours en discordance avec les actes. Mais il fallait toutefois faire semblant d'y croire.

 

_J'aimerais y croire vraiment, mais je n'y arrive pas. Avoua-t-il sans trop de peine le roi.

 

_Votre Grand Ambassadeur, le Duc d'Edinburgh, y croit lui, pourtant. Répondit alors sa femme qui admirait le paysage danois d'une fenêtre du bureau comtal. Il y met tellement d'énergie que j'en serais presque admirative. Il est vrai que la reine débordait d'énergie politique.

 

_Ils peuvent feindre de vouloir la paix afin d'attendre le retour de la maison d'Hollande. Cela serait évidemment vil, sournois et horriblement mesquin... mais j'en serais même pas surpris.

la deuxième puissance militaire s'était en effet retirée durant quelques années. Une crise familiale interne sans nul doute.

 

_Quoi qu'il arrive, mon roi, on ne pourra que louer votre tentative. Votre père a démontré au monde le courage de l'Ecosse, démontrez lui désormais son honneur.

 

_Je n'ai rien à démontrer. Nos actes parlent d'eux même. Répondit-il alors sèchement. Sa famille n'avait, pour cause, jamais déclaré la moindre guerre à l'ennemi.

[Farath]

Des  années  plus  tard  ..  Fecan  d'Aggersborg  était  toujours  au Danemark  ..  les  guerres  successives  et  nombreuses  l'avaient  fatigué  mais  pas  anéanti  comme  d'autre  pouvaient encore  le  croire  .. Son épouse  comme  sa  Grand  mère   aimait   ce  pays  et  leur  résidence  en Ecosse , le  pays des  poneys  et  des  hommes  portant  jupes  ..  des  gens  jovials  ..  de  valeureux  guerriers   prés  à tout  pour   aider   le  dernier  Danois  à  monter  sur  le  trône  ..  alors  que  même  lui ne  le  souhaitait  pas  vraiment  ..  , non pas   que  ses épaules  soient  trop  frêles  ..Roi  du Danemark  , cette  pensée  le  faisait  bien  souvent  sourire  avant de  grimacer

Etre...   prendre  décision  impliquant  son  peuple  ..  il  lui était difficile  de  croire  que  les  Germains  un  jour    lui  laisseraient  le  choix  ..

Leurs  défauts  étant  leur  qualités  ..  leurs  ruses   des  stratégies  ..  Aggersborg n'ayant  connu que  cet  état   ..  un pays  en  guerre  perpétuelle  où  maintenant  seuls  ses alliés  pouvaient  se  battre  ..  pour  les  repousser  en  Germanie  ,  les  empêcher  de  traverser  le  chenal  menant  à L’Écosse  , et  aux  îles  Britanniques  ..les  familles   Bristol  et Lancaster ..  aux  cotés  de  Wick  , Imath    et   Ecosse  en  tête    le  préservaient    du  chaos  que les  Germains  mettaient  au  point  depuis de  nombreuses  années  ..  Le  Roi  Liezpig   s’étant  pour  le  peu  retiré   .. la  guerre  ne  finirait  donc  point  ..   il  espérait   en  secret  avoir  un  fils  avec  sa  nouvelle  épouse  ..  tous  ses  enfants   étant  morts  prématurément  il  ne  lui  restait  que  sa  fille  ..   la  Séduisante  ..    serait  elle  à la  hauteur   pour  combattre    ..   il  ne  voulait  pas  y penser   ..  continuant   à  étudier  ..  et  augmenter  son  influence  sur   les  villes  environnantes  ..  donnant  au  peuple  la  nourriture  en  abondance  ..  ils  en  venaient de  très  loin  pour  rejoindre   ses  terres  ..  malgré  le  rude  climat  qui  y  régnait  l'hiver  

 Les  années  ..  oui  encore  quelques  années  à attendre  que  les  mentalités   changent du  coté  Germain    et   que  nous  puissions  vivre  en  paix  ..  sans  pour  cela  s'aimer  ..  ou  nous  haïr    ..              

[Deldor]

Finalement les négociations avec l'Empire Germain avait échoué, donnant raison à feu Poal d'Ecosse, le roi "Négociateur". La guerre, dite de cent ans, avait reprit de plus belle. La maison de Dresden, profitant de l'absence de la maison de Fofar, arriva à conquérir deux villes écossaises. les déclarations de guerre et les redditions se succédèrent, entremêlant les liens vassaliques, obligeant les maisons seigneuriales à redoubler de stratégie. Grâce aux anglais, après de nombreuses batailles et de milliers de morts, une ville avait pu être récupérée, "un premier pas vers la victoire", voulait croire Edern, nouveau roi d'Ecosse.

 

_Trois générations, cela fait trois générations que nous combattons les germains. Après mon grand père le "Stratège", mon père le "Négociateur", quel sera mon nom dans l'Histoire ? Se demandait-il, du haut des remparts de la capitale de son royaume

_Certainement le "Victorieux", Majesté ! Répondit alors l'un de ses conseillers, sans vraiment y croire.

_Envoyez un message à nos ducs et à nos alliés. Nous planifierons ensemble une nouvelle stratégie.

[Gerwald]

Comptez sur le clan Lancaster, comme toujours pour défendre nos îles et le Danemark !

[Gerwald]

Sláinte Mhath !

[Deldor]

Des siècles ont passé, des rebondissements se sont produits. Les maisons belligérantes de Germanie - grande ennemies des maisons écossaises, anglaises et danoises, ont cessé, une à une, leur activité. Dépourvu de ses moutons noirs, l'Empire se pacifia et décida d'une trêve des plus appréciée. Toutefois, la fourberie se tapissant toujours dans les âmes perverties, les anglais, qui pourtant clamaient publiquement l'indépendance du Danemark, voulurent choisir le roi d'Ecosse - Une monstrueuse ingérance. De nouveaux combats, de nouvelles victoires, de nouvelles pertes. la Maison Royale d'Ecosse décida alors, pour calmer la fureur de ses ex-alliés, d'abdiquer - tout en préservant son nom. Dépourvue de mandat royal, elle se tourna vers l'international, fit alliance avec les germains et parti à la conquête des villes abandonnées hongroises. Pendant ce temps, le danemark devenait écossais, après l'extinction de la maison d'Aggerbord, dernière maison danoise. La revanche des petits seigneurs en kilt ne faisait que commencer.

[Deldor]

la maison d'Ecosse s'attacha - durant plusieurs siècles - à étendre son influence dans le monde. Son expansion fut sans fin; une dixaine de villes en germanie et on hongrie et même une ville en Italie. Sa soif de pouvoir - atisée par des décénies de victoire - devint très vite incontrolable. Elle s'exprima de la plus vile des façons en 1704, lorsque Mikela, Duchesse de Tain, déclara une guerre de vassalisation à la maison souveraine d'Irlande, rapidement soutenue par la maison royale d'Angleterre. Les enjeux n'étaient certes pas énormes, puisqu'ils se concentrés sur la vassalité d'une petite ville Irlandaise, mais le conflit ravissait les écossais qui combattirent avec férocité. Ils accumulèrent sièges et assauts, pratiquèrent la technique de la terre brulée - en détruisant systématiquement les champs et élèvages - et assassinés des centaines de villageois. La Grande Duchesse, qui combattait deux rois, était fermement décidée à mettre à feu et à sang la Grande Bretagne.