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De la guerre Franco-Espagnole


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10 replies to this topic

#1 jimmyjino

jimmyjino

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Posted 19 January 2015 - 08:04 PM

Plusieurs mois après avoir annoncé officiellement l'entrée en guerre de la péninsule ibérique face à la puissance française, Tudalen de Tauste envoya un message diffusé dans l'Europe entière.

 

 

Nous, peuples ibériques, réunissant les royaumes d'Al Andalus, de Portugal et d'Espagne, décidons d'entrer en guerre contre le royaume de France.

Cela fait suite à plusieurs péripéties, qui, accumulées, nous oblige à intervenir.

Nous, peuples ibériques, refusons qu'une guerre se passe et que l'un des camps refuse totalement notre intervention de médiateur, jusqu'à mépriser cette demande d'intervention diplomatique.

Nous, peuples ibériques, restons ouverts au dialogue et à la diplomatie avant tout.

Nous, peuples ibériques, refusons qu'un roi étranger n'ait aucune pitié envers ses ennemis.

Nous, peuples ibériques, désirons la liberté de chaque peuple.
Nous, peuples ibériques, désirons instaurer une erre prospère en Europe.

Nous, peuples ibériques, désirons avant tout pouvoir vivre sans craindre que des régiments étrangers pénètrent dans notre territoire.

C'est ainsi que nous entrons en guerre, et appelons tous seigneurs, vicomtes, comtes, ducs, et rois à se mobiliser pour lutter contre une superpuissance française en Europe.

 

Les messagers partirent alors aux quatres coins de l'Europe, colportant la précieuse missive, et demandant à chaque seigneur de fournir un retour sur le sujet.

 

HRP : Nous n'avons de problèmes avec aucun seigneur qui sera visé dans la guerre. Que les choses soient claires, c'est une guerre IG, nous attaquons ainsi les seigneurs français, pas les joueurs devant leurs écrans. C'est ainsi que j'ai demandé aux ibériques de faire une "guerre propre", et de savoir différencier le RP du HRP. De plus, il va de soi que notre but n'est pas d'exclure des joueurs, ou de se prendre la tête, ou que sais-je. En bref, je compte sur vous pour faire un joli RP (pour ma part, j'essayerai de participer au mieux malgré le contexte HRP).

 

EDIT : confondu le Royaume de Bourgogne et le Royaume de France, cela peut se comprendre, mais je réajuste mes propos

 

EDIT 2 : suite à certaines conversations de la soirée, je précise que cette guerre est dans le but de continuer à tester le jeu, de s'amuser aussi (car farmville, c'est bien un moment ...). Ainsi, je demanderai à ce que les joueurs pensent à sauvegarder les rapports de combat (du moins, les plus intéressants). De plus, je précise que, dans l'hypothèse d'une victoire espagnole, les villes seront rendues à leur ancien propriétaire. Pour le RP, en effet, ça a été compliqué de trouver des excuses tout en venant sur le territoire ^^. Bref, soyez propres, soyez courtois, et que l'on se batte !


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#2 soletoile

soletoile

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Posted 19 January 2015 - 09:05 PM

Le comte d'Orléans ayant ut vent des propos de l'Espagne envers la France se pressa d'envoyer à son tours des émissaires au quatre coins de l'Europe.

Moi, Reun d'Orléans, Comte et Seigneur d'Orléans, Vicomte et Seigneur de Blois, Issoudun et Montrichard, déclare réfuté les propos belliqueux de la couronne Espagnol.

Aucun Royaume ne peut déclaré une guerre au nom de la Diplomatie.

Aucun Royaume ne peut rompre un Pacte de Non agression Cordial au nom de la Diplomatie.

Aucun Royaume ne saurait menacé un Royaume sous prétexte que celui-ci l'aurait, de façon plus ou mon controversable, fait à un autre Royaume.

L'Espagne prétend contré une invasion, en commettant une invasion? 

Comme disait Socrate: "Mieux faut subir une injustice que d'en Commettre une".

 

Ainsi, moi, Reun d'Orléans, appelle tous les seigneurs Européens à exprimé leurs désaccord avec la politique belliqueuse Ibérique, en leur répondant négativement. 

 

Je précise également que les mots que j'écrit, ne sont en aucun cas ceux de ma Grande Tante, Trestana d'Orléans, Duchesse des Burgondes, et qu'ils ont été écrit sans son aval.

 

 

 

Hrp: je tiens à attiré l'attention des joueurs à ne pas mélangé ma famille de France, et ma Famille de Bourgogne.


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EUROPE 850:

 

Famille d'Orléans
 
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
NIETZSCHE:
 
Famille de Wessex

 


#3 Aigle_Blanc

Aigle_Blanc

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Posted 19 January 2015 - 10:29 PM

Mael de Cracovie, en plein casse-tête marital, se prenait la tête à deux mains en se tirant les cheveux lorsqu'il reçu missive du Premier Ministre de la Péninsule Ibérique :

 

Nous, peuples ibériques, réunissant les royaumes d'Al Andalus, de Portugal et d'Espagne, décidons d'entrer en guerre contre le royaume de France.

Cela fait suite à plusieurs péripéties, qui, accumulées, nous oblige à intervenir.

Nous, peuples ibériques, refusons qu'une guerre se passe et que l'un des camps refuse totalement notre intervention de médiateur, jusqu'à mépriser cette demande d'intervention diplomatique.

Nous, peuples ibériques, refusons qu'un royaume pille une ville avec une telle barbarie que le siège n'aura point duré, tout cela à cause d'un héritage confus.

Nous, peuples ibériques, restons ouverts au dialogue et à la diplomatie avant tout.

Nous, peuples ibériques, refusons qu'un roi étranger n'ait aucune pitié envers ses ennemis.

Nous, peuples ibériques, désirons la liberté de chaque peuple.
Nous, peuples ibériques, désirons instaurer une erre prospère en Europe.

Nous, peuples ibériques, désirons avant tout pouvoir vivre sans craindre que des régiments étrangers pénètrent dans notre territoire.

C'est ainsi que nous entrons en guerre, et appelons tous seigneurs, vicomtes, comtes, ducs, et rois à se mobiliser pour lutter contre une superpuissance française en Europe.

 

 

Intrigué, il laissa son bourrinage émotif de côté pour lâcher ses cheveux et prendre ladite missive dans une de ses mains, un barreau de chaise dans l'autre et s'asied à une table en rapprochant la même chaise de la même façon et s'installa confortablement pour être bien disposé à bien lire et à bien comprendre entre les lignes de ladite et même missive.

 

À sa lecture, il pensa :

 

Nous, peuples ibériques, réunissant les royaumes d'Al Andalus, de Portugal et d'Espagne, décidons d'entrer en guerre contre le royaume de France.

 

 

Bah ça, c'est pas nouveau.

 

Puis, il poursuivit sa lecture :

 

Nous, peuples ibériques, refusons qu'une guerre se passe et que l'un des camps refuse totalement notre intervention de médiateur, jusqu'à mépriser cette demande d'intervention diplomatique.

 

 

Levant les yeux en haut et à sa droite, l'air pensif, il schématisa :

 

J'ai toujours pensé que l'ont ne pouvait imposer un médiateur à des parties.

 

Serais-je dans l'erreur, pensa-t-il ?

 

Tout à ses doutes, il poursuivit sa lecture :

 

Nous, peuples ibériques, refusons qu'un royaume pille une ville avec une telle barbarie que le siège n'aura point duré, tout cela à cause d'un héritage confus.

 

 

Ha ça, je crois qu'ils écrivent de Normandie là, pensa-t-il...

 

Avant de continuer sa lecture :

 

Nous, peuples ibériques, restons ouverts au dialogue et à la diplomatie avant tout.

 

 

À la lecture de cette ligne, un cris du cœur monta à sa gorge :

 

Pitié !!! Faites que le dialogue ainsi que le diplomate en chef désigné ne soit pas VALLA !!!

 

Quelques domestiques tournèrent la tête au son du cri du cœur du chef de famille.

 

Revenu de ses émotions, le chef de famille poursuivit la lecture de l'épouvantail vélin :

 

Nous, peuples ibériques, refusons qu'un roi étranger n'ait aucune pitié envers ses ennemis.

 

 

Confus, il relut plusieurs fois cette ligne sans la comprendre :

 

sourcils froncés, l'air un peu faché et de façon un peu bourru il demanda, sans attendre de réponse :

 

Mais de qui ils écrivent là ?

 

Perplexe, il poursuivit sa lecture :

 

Sa douche Maé le rejoignit...

 

bla blla bla, bla bla, bla...

 

Se fit-il pour lui comme commentaire avant de tomber sur :

 

Nous, peuples ibériques, désirons avant tout pouvoir vivre sans craindre que des régiments étrangers pénètrent dans notre territoire.

 

 

 

 

Ben voyons, l'est sans doute pas au courant de Marlaàs, le pauvres gars.

 

Éprouvant presque de la pitié pour lui...

 

De quoi s'agit-il chéri ?

 

Demanda-t-elle, curieuse..

 

D'une probable levée de ban ma chérie.

 

Déclara-t-il, avant de ranger la lettre dans un coffre que lui avait légué sa mère adoptive, suite à un événement fort regrettable...



#4 grem

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Posted 20 January 2015 - 10:14 AM

le duc de Toulouse pris note de la missive du roi d Espagne et de  son alliance béliqueuse

 

 

Moi Duc de Toulouse ne peu tolérer une tel invasion de la part des charognard alentours surtout sous ces prétextes fallacieux puisque la paix avec l Angleterre a été faite avant votre intervention,vous devriez couper la tête et l embrocher sur un pic votre diplomate Huesca qui n a jamais rien compris a la diplomatie a part poser plus de problème qu il n en créer

 

Je vous laisse donc une année pour retirer vos troupes et rendre les terres au seigneur de Morlaas,une fois se délais passer l Espagne n existera plus,je tuerais toutes votre population de mes mains

 

Qu il soit su que l on assiège le duché de mon ami Bordeaux et donc le sud sans représailles

                                                                                                                                                                                 Duc de Toulouse

 

 

HRP,Bon jeux a tous en espérant que tout le monde le prenne comme un jeux  ;) 



#5 Theudrik

Theudrik

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Posted 20 January 2015 - 05:42 PM

Furieux qu'il était, le seigneur de Morlaàs, qu'on ose s'attaquer à la seule famille pacifique du Sud de la France ! Sa famille !

Les lâches avaient attendu qu'il soit sur les routes pour l'attaquer avec une armée si nombreuse que la ville avait dû capituler avant son arrivée avec des renforts.

Il rédigea une missive qu'il fit envoyer aux quatre coins de la France et en envoya une aux Espagnols :

 

 

De nous, Avel de Morlaàs, seigneur légitime de Morlaàs, Thiers et Clermont,

A vous, les odieux Ibères qui viennent d'envahir une ville paisible et de détruire des armées qui n'étaient là que pour protèger le petit peuple du Béarn,

Prenons acte de la guerre que nous a déclarée la maison félonne de Tauste sous un prétexte plus que douteux : protester d'une invasion en y répondant par une invasion ne peut être crédible aux yeux du reste du monde !
Ajoutons que, de plus, notre maison est une des rares familles du Sud à n'avoir pas envoyé de troupes en Angleterre pour rester neutre dans ce grand conflit.

- Prenons acte que notre ville est tombée par surprise car nous étions en visite dans une autre région avec une partie de notre armée.

Nous déclarons que, devant cet acte infâme, il ne saurait être question de reddition et encore moins de vassalisation !

En conséquence, nous appelons à notre aide nos suzerains et tous nos alliés du Sud, ainsi que ceux de la France entière, pour contrer cette vilénie qui s'apparente plus à une guerre de conquête sur nos terres qu'une action destinée à pacifier l'Europe. Que tous ceux qui veulent lutter pour leur liberté se joignent à moi pour bouter l'ennemi hors de France.

La liberté ou la mort !


Rédigé en le castel de Thiers le 1er octobre de l'an de grâce 1223
Avel de Morlaàs

 

La riposte était en cours d'organisation, mais l'ennemi s'en prenait déjà à une autre région voisine. Le vicomte serrait les poings de rage. Cela ne se passerait pas comme ça !

 

 

HRP : Même si j'ai râlé hier soir, parce que je rentrais tard et crevé du boulot, je veux bien jouer le jeu ... même si je trouve que c'est assez peu fair-play de s'en prendre au seul joueur du Sud qui n'avait pas le temps IRL de participer à la guerre en Angleterre. Je ne sais pas pourquoi, mais je le sentais : je comptais d'ailleurs faire plus de défenses hier soir, mais c'était trop tard à l'heure à laquelle je suis arrivé.

 

Bon, je m'ennuyais un peu à farmer, alors amusons-nous et on verra bien si ça vaut le coup !

Bon jeu à tous



#6 Rantaures

Rantaures

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Posted 20 January 2015 - 09:09 PM

Année 1222

 

Le Duc d'Aquitaine avait apprit une triste nouvelle. L'Espagne via son régnant avait déclaré la guerre au Vicomte de Bayonne.

Le Duc était fort mécontent de cette nouvelle. Morlaas, son vassal, sous la menace des espagnols et de leur triple alliance.

Il ne comprenait pas le pourquoi de cette déclaration.

Il avait toujours eu de bonne relations avec les espagnols, et avec leur régnant, la maison de Tauste. Tout comme ses aïeux, dont il avait hérité de ces relations. Son père, lui avait toujours dit qu'il pouvait avoir confiance avec la maison de Tauste. Lui le guerrier en était convaincu, tout comme son père avant lui, et celui avant. Mais il semblait que cette confiance soit un leurre.

D'autant plus que le Duc était bien moins guerrier que ses aïeux. Mais là il fallait agir. Voie diplomatique ou guerre ? Son père lui aurait répondu guerre s'il avait été vivant. Mais il préférait la voie diplomatique.

Il préparait donc un courrier pour la maison de Tauste lorsqu'on lui remis une missive.

 

Nous, peuples ibériques, réunissant les royaumes d'Al Andalus, de Portugal et d'Espagne, décidons d'entrer en guerre contre le royaume de France.

Cela fait suite à plusieurs péripéties, qui, accumulées, nous oblige à intervenir.

Nous, peuples ibériques, refusons qu'une guerre se passe et que l'un des camps refuse totalement notre intervention de médiateur, jusqu'à mépriser cette demande d'intervention diplomatique.

Nous, peuples ibériques, restons ouverts au dialogue et à la diplomatie avant tout.

Nous, peuples ibériques, refusons qu'un roi étranger n'ait aucune pitié envers ses ennemis.

Nous, peuples ibériques, désirons la liberté de chaque peuple.
Nous, peuples ibériques, désirons instaurer une erre prospère en Europe.

Nous, peuples ibériques, désirons avant tout pouvoir vivre sans craindre que des régiments étrangers pénètrent dans notre territoire.

C'est ainsi que nous entrons en guerre, et appelons tous seigneurs, vicomtes, comtes, ducs, et rois à se mobiliser pour lutter contre une superpuissance française en Europe.

 

A la lecture de ces mots, le diplomate se transforma en guerrier, Son sang ne fit qu'un tour. Sans doute ses gênes avaient ils repris le dessus.

 

IL SE FOU DE MOI FICHTRE DIEU. ENTRER EN GUERRE POUR INSTAURER LA PAIX.

 

Puis plus calmement

 

Motif fallacieux pour nous attaquer. PFFFFFFFFFF

Et la maison de Morlaas qui plus est. Un seigneur qui n'a point combattu chez ces buveurs d'eau chaude d'anglois.

Ils ont pas le courage de m'affronter ?

Je vais leur montrer moi.

Que l'on m'apporte de quoi écrire

 

C'est ainsi qu'il avisa par missive la Reyne de France, et les ducs français. Demandant à la Reyne aide militaire pour poutrer ces satanés espagnols. Ils ne sauraient résister à la vague française qui allait s’abattre sur eux.

 

Une missive fut également envoyée à la maison de Tauste. Qui répondit au Duc qu'il laissait un délais aux français pour aider la maison de Morlaas et l'Aquitaine. Ce délais expirait à la fin de l'année 1225. Et à l'issue les espagnols attaqueraient la maison de Bordeaux et le Duché d'Aquitaine.

Le Duc ne s'inquiétait donc pas pour la ville de Morlaas. Mais l'avenir allait lui dire qu'il avait tord. Ce délais donné par la maison de Tauste était tout aussi fallacieux que la déclaration de guerre contre Morlaas. La ville tombait sous les armées espagnoles en décembre 1222.

On rapporta au Duc que plus de 7000 espagnols et alliés avaient assiégé et lancé l'assaut sur la ville, qui était à présent revendiquée par la maison de Huesca.

 

1223

 

les espagnols campaient à Morlaas. Sans doute attendaient ils que l'Aquitaine entre en guerre à son tour. Mais le Duc avait eu une proposition de la maison de Tauste et il allait mettre à profit cette proposition. Fin 1225. Qu'elle lui avait répondu.

Ce délais, il pensait l'avoir pour mettre à profit des tractations diplomatiques. Mais Morlaas à présent sous le joug de ces pseudos juges de paix, le cheminement était tout autre.

Une missive à la maison de Morlaas pour prendre de ses nouvelles et s'organiser.

Et déjà la Reyne et la France avaient apporté réponse au Duc.

Les espagnols allaient-ils à leur tour goutter le fer français ?

 

 

HRP :

Comme dit par jimmyjino, guerre propre, et différence RP et HRP.

Pour cela que je n'ai pas abordé dans mon RP le cas de la guerre qui m'avait été déclarée. Pour moi c'est réglé et oublié.

Amusons nous.



#7 Elfira

Elfira

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Posted 21 January 2015 - 05:42 PM

Le seigneur de Valence était toujours resté assez discret. C'était un homme modeste mais apprécié par son peuple car il s'était concentré sur la prospérité de ses terres et de son peuple. Il créa quelques rares alliances et amitiés avec deux de ses voisins, sans chercher à prendre part aux guerres et tensions diverses. Ces terres était situé au sein du royaume d'Espagne et la lettre qu'il tenait dans la main, l'intriguait. Il allait falloir en parler...

 

Perdu dans ses pensées, il croisa sa femme dans le chateau, alors qu'il se rendait dans la salle du Conseil. Elle l'interpella pour lui parler de diverses affaires de bonnes, de repas diplomatiques et autre futilités, dont le seigneur se fichaient pas mal. Il la laissa continuer un moment, avant de la regarder partir dans la direction opposée, d'un pas déterminé. Fatigué de ces histoires de bonnes femmes, il haussa les épaules et ouvrir la porte grinçante de la salle du Conseil d'un geste brusque.

 

Bonjour seigneur. Tout va bien?, lui demanda l'un de ses conseillers. Vous faites une drôle de tête.

 

L'homme, en mode ours mal leché, répondit, non, non, tout va bien. Des histoires de ... chateau...

 

Il s'installa autour de la table et commença la réunion. Quel est le bilan ces derniers mois?

 

Et bien nous sommes très confiant quand à l'avenir de notre cité. Les défenses ont été amélioré, de la nourriture a été distribué aux pauvres, l'économie et la recherche se porte bien. Quelques mécontents, bien entendu, mais globalement, c'est très encourageant. Concernant la température extérieur, la maison de Taragone semble toujours furieuses pour ce malentendu. Mais la maison de Vale et d'Albarazin ne semble pas nous en tenir rigueur et nos liens sont intacts.

 

Bien, bien! C'est une bonne nouvelle, dit le seigneur en hochant la tête. Continuons nos efforts en matière de politique intérieure. Il se tut un instant, avant de se racler la gorge, puis reprit. J'ai reçu un message de la reine d'Espagne, nous conviant à la rejoindre dans sa guerre contre la France.

 

Ha! Pour une fois que l'on fait appel à nous, il faut accepter!, fit l'un des conseillers.

Attendez, attendez..., interompit un autre, ne nous précipitons pas.

Un brouhaha commença à se former, agassant serieusement le seigneur, visiblement de mauvaise humeur.

 

Silence!!, grogna t-il. Ce n'est pas cela qui me préocupe. Bien sûr que je ne rechignerais pas à envoyer mes troupes s'ils en ont besoin. Mais je ne comprends pas leurs motivations. Il lut la lettre à voix haute, ainsi que les autres communiqués transmit à travers l'Europe. Aucun alliés d'Espagne n'a encore communiqué ses raisons de cette alliance, ou répondu au fait que le France réfute nos arguments. Et la lettre de la reine est un peu confuse.

 

 

Cela fait suite à plusieurs péripéties, qui, accumulées, nous oblige à intervenir.

 

C'est à dire? De quoi parle t-elle exactement?, s'interrogea le seigneur.

 

Le silence était désormais total quand un homme d'un grand âge prit la parole. Cher ami, nous nous connaissons depuis longtemps, vous savez que je ne suis favorable à une guerre que lorsqu'elle est inévitable. Vous projetez d'envoyer vos troupes dans une guerre, alors que vous même n'en comprenez pas les raisons?

 

Que me conseillez vous l'ancien?, lui demanda le seigneur.

 

Pour commencer, attendons quelques jours pour voir si des membres de cette alliance répondent aux français. Peut être que ces réponses nous éclairerons. Vous pouvez aussi écrire à la reine pour lui demander plus d'informations.

 

Le seigneur fronça les sourcils avant de conclure. Je ne suis pas vraiment favorable à demander des explications à une reine que je n'ai jamais rencontré. Vous avez raisons, attendons de voir les réactions de l'Espagne et, si rien ne vient, je consentirais à rédiger une missive à la reine.

 

HRP: Petit appel au personne qui utilise forumactif pour le jeu. N'étant pas inscrite, je ne peux pas lire les messages. Et honnêtement, ça m'embête un peu de devoir m'inscrire encore sur un truc en plus. Y aurait-il moyen de nous communiquer les infos (courriers, forum MoH)?



#8 MaKroW

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Posted 21 January 2015 - 06:06 PM

Tudal d'Auxerre seigneur d'Auxerre fixa longuement le parchemin puis après un long silence leva la tête et appela son valet.

 

Patry va chercher une carte de l'Europe et rends toi dans la salle de banquet.

 

Patry d'Auxerre, cousin de Tudal se dépêcha et se rendit dans la salle festive et déplia soigneusement la carte. Puis fixa Tudal d'un regard hagard.

Son seigneur se racla impoliment la gorge et cracha dans le pot de chambre, se récura avec délicatesse sa narine gauche et plaça son doigt aléatoirement sur la carte. S'arrêta un moment, regarda Patry.

 

Eh ! Cousin, tu sais où est c'est cette Ibérie ? Jamais entendu parler d'une telle contrée auparavant.

 

Messire, c'est une contrée au sud des Pyrénées, peuplée d'individus bronzés par le soleil généreux. La missive nous notifie d'une guerre proche contre ces étrangers.

 

Tudal fixa Patry puis ria à gorge déployée renversant le pot de chambre sur la précieuse missive du peuple ibérien.

 

Range moi tous ça, c'est bientôt l'heure du souper. Tu vas dire aux ibériens d'aller se faire avoir !

 

Très bien messire, je me mets tout de suite à la tâche.

 

 

17 octobre 1224,

Moi, Tudal d'Auxerre, Seigneur d'Auxerre vous envoie ses plus sincères salutations ma reine. J'en suis convaincu que l'Ibérie est un bel endroit gâté par son climat clément. J'espère que votre Casus Belli est valable envers notre Dieu et s'il le veut que cette guerre soit faite dans les meilleures conditions.



#9 Volkmar

Volkmar

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Posted 22 January 2015 - 09:39 AM

Les messagers de la couronne d'Italie se mirent en route vers l'Ibérie, la Bourgogne, et la France.
C'est le coeur lourd que le roi les envoya à travers l'Europe, pour répondre à un appel qu'il regrettait.

 

De nous, Kadou de Corse, Rex Italiae, Dux Provinciae

 

Aux rois de France et d'Espagne,

Aux rois d'Andalousie, et de Portugal,

Au roi de Bourgogne,

Aux seigneurs de ces royaumes,

 

Aujourd'hui est un jour de deuil pour l'Italie.

Cette guerre entre vos nations nous a forcé à faire un choix que nous aurions toujours préféré éviter.

En effet, tant Espagnols que Français ont toujours été considérés comme des amis par les seigneurs d'Italie.

Mais l'honneur nous commandait de répondre à l'appel de la couronne d'Espagne, qui nous a toujours soutenus dans nos guerres, à l'époque de mon père, Albin, et à celle de mon grand père Korneli.
Et l'Espagne était déjà là pour mon trisaïeul, Vio, lors de la grande guerre contre les mages noirs de Croatie.

En ces jours sombres, je ne pouvais être celui qui jetais l'infamie sur ma famille, mon nom, et ma couronne, en ne répondant pas à l'appel de ces si vieux amis, de ces frères d'armes.

C'est pourquoi, en mon nom, je répondrai à l'appel de la couronne d'Espagne, bien que je ne sois pas favorable à cette guerre.

Cependant, cette guerre ne concerne pas la terre d'Italie en tant que telle.

Et pour cette raison, toutes troupes Italienne rejoignant ce conflit rejoindront les troupes Espagnoles en Espagne.

En aucun cas, tant que la neutralité Bourguignonne sera respectée, ne profiterons nous, Italiens, de nos amitiés Bourguignonnes pour ouvrir un second front en France.

Enfin, cette guerre nous opposant à des amis, j'engage personnellement tout Italien rejoignant les troupes Espagnoles à se comporter honorablement contre ses ennemis, et à n'engager aucun profit personnel aux dépends de la couronne de France.

 

Deus adiuva nos omnes,

 

KaReI

 



#10 jules_cesar

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Posted 22 January 2015 - 09:51 PM

Le Danemark, qui ne voulait pas prendre part au litige qui comprenais un royaume ami (la france) contre l'espagne dû, contrait par la force des choses après quelques évènements prendre position dans ce conflit bien loin de ces terres.

Le roi du Danemark et d'autres Roi, envoya des messagers au 4 coins de l'Europe.

 

 

A tous ceux qui liront ceci, A tous les Roi d'Europe.

 

Nous roi et seigneurs de l'alliance du Nord informons l'ensemble de l'Europe de nostre engagements contre l'Espagne.

 

Cette engagements prend effet immédiat et ce hors du territoire de l'alliance seulement contre l'Espagne et son allié Al Andalus.

 

Les troupes de l'alliance seront à la disposition du royaume de France.

 

Cette engagement fait suite au propos tenu par le Roi d'Espagne.

 

Cette annonce fait office de déclaration de guerre.

 

Fait à Varsovie, le 1 décembre de l'an 1225

Fantig de Danemark, Reyne du Danemark, porte parole de l'Alliance du Nord.

 

HPR: pour rajouté une couche, je n'ai rien contre les personnes HPR, cette prise de décision est suite au passage survenue sur le chat pour ma part tous ce qui a pu etre dit ou entendu, je l'ai pris sur forme de Rp donc n'ayez crainte je vous aimes tous les joueurs en Espagne =) Voila je reste a disposition si besoin :!


Partie 850:

406_BlasonM.png

Roy  de Danemark

Roy de Pologne

 


#11 Serance

Serance

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Posted 30 January 2015 - 04:54 PM

DECRYPTAGE CONFLIT (VERSION FRANCAISE)

 

 

11 mai 1222, la Maison Tauste déclare la guerre aux Morlaàs

 

Le point de non-retour entre la France et l’Espagne est atteint. Pointant du doigt une barbarie que la Sainte Eglise elle-même ne saurait nous reconnaitre, les armées royales d’Espagne déclarent la guerre au paisible bourg des Morlààs.

 

4 décembre 1222 - La maison de Huesca assiège Morlaàs et lance l’assaut

 

Consacrant l’automne à une progression prudente, l’avant-garde espagnole se tient devant les murs de Morlààs pour début décembre. Les échelles se dressèrent plus vite que les tentes et assaut fut donné, une population civile et désarmée, livrée à la tuerie d’une armée égale en nombre.

 

Les dépêches Bordelaises suivirent et annoncèrent qu’un pavillon espagnol battait le vent contre les remparts de la cité Française. Mais pas n’importe lequel, celui des Huesca, attaché à  la diplomatie étrangère espagnole. Prenant la chose pour ultime offense, les troupes royales présentes au Sud partirent en ordre de marche pour le duché aquitain. Un détachement d’éclaireurs montés parti le premier pour confirmer la présence de troupes espagnoles au sein de la cité. Les habitants locaux, annoncèrent même la venue du commandant d’armée de la famille Huesca, un noble espagnol de même sang que le comte lui-même.

 

La ville fut prise par l’ennemi et la population contrainte à l’exode. Devant cet exil, les troupes royales furent contraintes d’attendre un an à ses frontières pour assurer la protection des populations meurtries qui la traversaient, harcelées par les brigandages où argent, nourriture et même futilités faisaient office de butin. Un an pendant lequel Jugon de Bourgogne caressait des yeux l’armure du « Diable Rouge », figure emblématique des Gardiens Bourguignons. Le dernier à l’avoir portée était un lointain aïeul, Lug de Dijon, Oncle du Duc de Bourgogne de l’époque qui partit affronter les auvergnats de Le Puy dans des combats acharnés pour le contrôle de Nevers et Montpensier. Des éraflures témoignaient encore de la violence des combats et surtout de la nécessité qu’il y a pour un Diable Rouge, d’y participer… Une armure noire, anthracite où des reliures grisâtres laissaient transparaitre une écriture latine, dans son dos une cape lourde et souple qui épousait sa carrure malgré le vent alors qu’un heaume à visière agrémenté de deux ailettes rouges donnait un point à l’effroyable spectacle.

 

 1 janvier 1224 – Les troupes Royales lèvent le camp

 

Enfin ! Bravant le froid et les détachements espagnols, un messager en provenance de Dijon finit d’embraser les rêves du jeune prince. La levée de Ban est consommée, et il lui est demandé de châtier les Huesca qui se sont vus adossés un rôle de médiateur et bourreau. Quel comble, fulminait le jeune homme, demander au Diable Rouge de régner un hiver.

Les chevaliers bourguignons commençaient à dégourdir leurs montures lorsque l’aide de camp finit de réveiller tout le monde. Ce qui fut jadis la compagnie des Diables rouges avait rétréci de moitié depuis la guerre Bourgo-Auvergnate pour devenir une garde restreinte mais plus élitiste encore. Leur progression était ponctuée par les flots encore nombreux de paysans en exode et cela les conforta à maintenir une avancée régulière malgré le froid, la neige. Ils n’étaient plus les bagarreurs de taverne et les soudards des plaines ou encore les remparts de Bourgogne. Ils étaient les troupes royales et à travers l’étendard qui les guidait dans la glace et en territoire ennemi, ceux qui incarnaient le Royaume dans la victoire ou la défaite. Après les conscrits de Morlààs, ils étaient les premières troupes françaises a engagé le combat aux espagnols, aussi un échec militaire pour cet hiver 1224 aurait tôt fait de castrer le bellicisme français.

Les premières oriflammes princières rouges approchèrent la cité aquitaine le 3 janvier,  présentant un cordon de cavalerie pour intimider tout détachement espagnol hors de la ville. Mais le renseignement était bon, et d’autres habitants de la région confièrent que plus de 250 cavaliers espagnols résidaient encore au sein de la ville et cela en plus de sa garnison.

 

4 janvier 1224 - La maison de Bourgogne assiège Morlaàs contrôlée par la maison de Huesca

 

Les troupes françaises s’étalèrent sur l’horizon, à la manière d’une palie saignante qui s’ouvre.

 

-« Pieds à terre ! » hurla l’apprenti monarque. Alors que son aide de camp jouait des épaules pour passer dans son champ de vision.

-« Vous voulez un assaut mon seigneur ? »

-« Je veux… que les prochains espagnols qui passent la frontière du Royaume de France aient chacun cents cadavres de leurs compatriotes espagnols à décrocher… » Le prince détourna alors la tête pour porter le regard sur les troupes qui l’environnaient. « Je veux, entendre le rugissement fauve d’une armée française combattant la perfidie ! » L’écho de sa voix porta sur les sentinelles de faction qui élevèrent une longue clameur. L’aide de camp extirpa alors de son carquois plusieurs fanions colorés, les agitant aussi longtemps qu’un naufragé sur son radeau. Alors, dépassant les trébuchets et leurs ingénieurs qui n’avaient pas terminé l’assemblage de leurs machines, une équipée de roublards sveltes et athlétiques tirait à bout de bras plusieurs échelles en direction des remparts de Morlààs. Leurs pas sitôt emboités par une troupe de piquiers stoïques, se déplaçant comme un seul être.

 

Un péan retentit parmi la marée humaine qui montait contre les remparts, pas de doute les Diables Rouges s’étaient immiscés en son sein. Arborant les étoffes écarlates qui faisaient leur nom, ils couraient au-devant de leurs compagnons pour leur insuffler force et volonté, agrippant au passage les échelles d’assaut qui tardaient encore trop à leurs goûts.

 

L’un d’eux criblé de trois flèches qui se partageaient son dos et la jambe, grimaçait de douleur après avoir vociféré plusieurs jurons à ses camarades qui avançaient au plus près des remparts. D’autres plus hargneux encore, poursuivaient leur inexorable marche à cadence semblable aux autres, ne laissant deviner leurs blessures qu’à la queue de flèche qui dépassait de leur tunique.

 Puis lorsque l’ombre des murailles se dessinait sur le sol durci par le gel, le millier de tuniques rouges progressa d’un trot soutenu. Depuis une mine désaffectée qui trônait à flanc de colline, le prince de France regardait ses hommes dessiner des zébrures sur les murailles ennemies à mesure que les échelles s’y apposaient. Pour certaines d’entre elles, on y distinguait déjà des silhouettes accrochées et arborant la tunique des diables rouges, prêtes à se hisser sur les remparts sitôt le contact engagé. Puis chacun de ses sens se mit en alerte, d’abord l’odeur de brûlée qui gagnait ses narines après que dans son dos une douzaine de trébuchets affichaient leur disponibilité au combat. Puis ce fut l’ouïe après qu’un grondement sourd remonta jusqu’à l’état-major, les premiers bourguignons montaient à l’assaut des remparts, chargeant le cordon espagnol qui s’y était formé. Certains français était si vite refoulé qu’ils tombaient immédiatement dans le vide alors que des espagnols connaissaient le même sort depuis l’intérieur des murailles. Un grand bourguignon portant les armoiries du Diable, moulinait à travers la foule dense des ennemis, libérant un passage délimité par des sillons sanglants et invitant trois ibères à redescendre les escaliers qu’ils venaient de monter prestement.  D’autres fantassins, plus légèrement équipés, se faufiler parmi les deux cordons humains qui s’affrontaient pour joindre le corps de garde et entamer l’inexorable ouverture des portes. Le Prince Jugon vit un halo blanchâtre émerger des portes de la ville alors qu’elles entamaient leur ouverture. Le son strident de sa garde montée tirant l’épée s’en suivit alors qu’il levait son poing pour en prendre le commandement.

 

 -« Soldats, aujourd’hui vous arrivez à la croisée de deux mondes. Le premier est celui qui vous a vu naitre, chérit, qui a donné aux français de nobles armes pour s’exposer fièrement aux yeux du monde et ne pas rougir de leur condition. Le second qui vous fait face est celui des pécheurs, nous avons choisi d’en être pour permettre aux autres sujets de la Reine de prétendre à une place auprès de notre Seigneur. Vous êtes les instruments de la justice divine, et ces instruments ne sauraient être propres. Une fois que nous terminerons notre charge dans la cité, nulle issue ne sera possible pour qui y pénétrera. Il vous faudra alors combattre, car je ne vous propose pas de vivre mieux, je vous propose de vivre éternellement !  Et comme César, Achille, Alexandre, pour être immortel, sachez qu’il vous faut d’abord mourir ! Défenseurs ? » Soudain le calme approbateur laissa place à un tohu bohu de passion adoratrice.

 

-« Jamaaais ! » Et quatre cents diables rouges mirent leurs chevaux au trot pour joindre l’étroit corridor du corps de garde de Morlààs…

 

Sur les murailles, les premiers étendards rouges de Bourgognes allaient trouver ceux de la royauté dans une danse frénétique pour galvaniser tous français les apercevant. En plus de la porte, les contingents espagnols venaient de perdre la foi.

 

La cavalerie Française approchait dangereusement, soulevant un nuage de poussières qui rivalisait de taille avec celui des premiers incendies de la ville. La cavalerie de Huesca comprenant son malheur, entama une sortie pour profiter de la plaine avant que des tirailleurs ne viennent les harceler depuis les remparts. Une échappée de tuniques bleues commença à suinter de la porte, voulant protéger les trébuchets en arrière garde, Jugon ordonna d’étirer la ligne de charge puisqu’il y avait 2 français pour un espagnol. La sortie des espagnols se fit de suite moins abondante, et la cavalerie de Huesca sembla chercher ses officiers supérieurs dans un climat de tension palpable. Poursuivant son déplacement sous le corps de garde pour entamer une sortie, la cavalerie espagnole perdit tout élan pour contre attaquer les français qui acculaient leurs positions.  Le choc fut rude et comprimés entre la cavalerie française ainsi que les remparts de la ville, les hommes de Huesca vidèrent les étriers avec facilité, certains s’écroulant en même temps que leurs montures pour y suffoquer en dessous.

 

A vingt mètres tout au plus, un noble espagnol arbore les armoiries de Huesca visible au gré des coups qu’il porte à ses assaillants. Jugon fit faire volte-face à sa monture pour galoper à sa rencontre. Intercepté avant cela par un cavalier espagnol, une épée vint frôler la crinière rougeoyante de son casque à cornes, le délestant d’un bon nombre de poils après que le prince eut baissé la tête. Le bourguignon porta un coup d’épée à l’horizontal qui alla saigner le cuissot du cheval espagnol. Celui –ci s’affaissa moins de dix mètres plus loin. Jugon réclama une lance qu’on lui passa à mi-parcours du général espagnol qui avait maintenant remarqué sa présence. Les deux nobles convergèrent l’un contre l’autre, alors que bouffi d’arrogance, le prince se délesta de son bouclier.

 

5 janvier 1224 – Rio de Huesca (61 ans) est mort

 

La lance de Rio de Huesca frôla le jeune français qui put néanmoins l’esquiver après avoir réduit la surface exposée de son corps. La lance princière elle, alla trouver le bouclier ennemi qui bien que résistant au choc, désarçonna son cavalier qui roula au sol. Jugon tira les rênes de sa monture pour la stopper nettement surplombant l’espagnol au corps meurtri qui se déplaçait avec peine au sol. Jugon descendit de selle à son tour, tirant l’épée pour aller souffler la lance partielle sur laquelle s’appuie l’espagnol. Rio de Huesca ne trouva la force de se relever, roulant sur le dos pour fixer une dernièrement son bourreau.

 

-« Tu voulais rester à Morlààs ? Exaucé… » L’épée du français s’abattit sur le poitrail de Rio, qui libérait un filet de bave et de sang par la bouche à mesure que l’épée fendait sa chair. Lorsque Jugon releva la tête, il remarqua que le tintement des lames s’était tut. Les espagnols étaient morts ou en déroute, les français à leur trousse ou affairés à achever les blessés et les mourants trahis par une haleine chaude qui s’échappaient de leurs bouches dans le froid hivernal.

 

6 janvier 1224 - La maison de Bourgogne prend Morlaàs qui était contrôlée par la maison de Huesca


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Roi de France - Serveur 850
Commandeur des Diables Rouges

 





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