RP ouvert, dans la limite du réalisme ; Magiciens et devins s'abstenir ; Merci de taguer le lieu
[Dans une taverne au fin fond de la Pologne]
- Tardiff ! 'tain il est où ce con ! Tardiiiiiiiiiff !
Le petit brun arrive en boitillant, une main tenant ses braies qu'il tente de remonter tant bien que mal, l'autre trainant la partie la plus importants - celle qui protège l'entrecuisses - de son armure
- Oui monseigeur ... j'étais occupé à ...
- J'en ai rien à secouer de tes parties de jambes en l'air !
Le seigneur de Tain, fourrure tombant des larges épaules, jette au regard du petit homme une missive froissée par un long voyage depuis les terres d'Ecosse
- C'est quoi ce merdier ??
Les petits yeux du tout aussi petit bonhomme se font encore plus petits tandis qu'il déchiffre la message
Monseigneur,
Nous ne comprenons pas ce qui se passe, les troupes annoncées n'arrivent toujours pas. Comme vous le savez, nous en avons besoin rapidement pour pouvoir mettre en œuvre les armes de siège que vous avez ordonnées et dont la fabrication est déjà lancée. Dans l'attente, nous avons pris l'initiative de former ici même un premier régiment de cavalerie légère qui pourra prendre en charge les trébuchets.
Votre dévoué administrateur de la seigneurie de Dingwall
- Alors ? Ils sont où ces cavaliers !?
L'homme esquisse une parole, mais au même instant, la porte de la taverne s'ouvre
- On m'a dit que je trouverais le seigneur de Tain par ici ?
- Oui c'est moi ... Une autre missive je suppose ?
- Oui monseigneur
L'homme tend un petit rouleau ; le grand brun s'en saisit et en entame une lecture à mi-voix
Cher frère,
Je ne comprends pas ; je viens de voir arriver dans notre ville nos cent cinquante cavaliers ... sans leur chevaux. Et pour cause, les lignes d'approvisionnement n'ont pas été assurées et les ayant pour seule nourriture ...ils les ont mangés. Franchement, je m'interroge sur notre capacité à gérer plusieurs armées en parallèle. Mère avait sans doute raison de ne jamais former plus de trois armées. Pour ton information, connaissant tes ordres concernant la fabrication d'armes de siège sur Dingwall, j'ai lancé la formation d'un régiment de cavaliers qui partiront là bas dès qu'ils seront prêts.
Bien à ton mon frère
Alwena
Le sang de l'homme ne fait qu'un tour, et la main se resserrant en même temps qu'elle prend de l'élan, vient s'abattre au visage du petit bonhomme, le faisant valdinguer quelques mètres plus loin. Sans même lui laisser le temps de se relever, la même main vient se saisir de son col pour le décoller de terre et le plaquer au mur.
- Petit merdeux, tu avais les faveurs de ma mère, mais les miennes, il va falloir que tu les mérites mieux que ça !
Un aller retour à l'écart du mur plus tard
- Que cela ne se reproduise plus jamais ; la prochaine fois, c'est ton cadavre qui passera dans les lignes d'approvisionnement !
Puis l'ayant laissé choir au sol
- En attendant, tu vas aller toi-même porter le message suivant aux seigneurs de DrZen et de Magdebourg
Et s'écartant un peu, il énonce
Chers alliés et amis,
Vous n'êtes pas sans savoir les nouvelles contraintes de l'histoire universelle concernant les sièges et assauts des villes fortifiées. Il va sans dire que les prises de seigneuries vont devenir bien plus lourdes, et que les investissement engendrés ne seront plus supportables pour les petites seigneuries. Ainsi, nous qui avons les moyens de nous équiper et d'entretenir des armes de siège, pouvons probablement trouver moyen de proposer les citées prises à ces petites seigneuries là ... moyennant bien sûr rétribution.
Qu'en pensez vous ?
Jobig de Tain, Duc de Tain et des Highlands
- J'espère que tu as tout noté
- Aller, dépêche-toi de chevaucher !