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[Gamaliel]

Derrière le Carrosse de la maison de Vác venait celui, non moins rutilant, de la Maison Székesféhervár. Flanqué du blason rouge et or de la famille sur lequel était apposé un Z majuscule et stylisé, le véhicule stationnait quelques pas derrière celui de sa Suzeraine historique.

Connaissant par trop la nature grandiloquente et hautaine de son alliée de toujours, Envel de Székesféhervár, désormais chef de l'une des Maisons les plus florissantes et étendues du monde connu, avait préféré attendre la fin de son discours en compagnie de son fidèle conseiller et porte-parole Gamaliel avant de faire son entrée. Ce faisant, il se remémora les 200 ans, les multiples conquêtes et les tractations qui avaient fait de lui le Duc de Zagreb et le plus fortuné des Seigneurs hongro-polonais. Perdu dans ses pensées, il fallu le toussotement de discret mais toujours efficace bras droit pour le ramener au moment présent. C'est donc accompagné de ce dernier que le Comte d'Autriche se présenta devant les haut Seigneurs germains.

Il y avait là, en plus de sa Suzeraine, Lenaïg de Güstrow, Nevenoe de Vác d'Ortenburg, Tujen de Namur, Maé de Greifswald, Arzhur de Namur de Hollande, et Mazheva de Hof. Les regardant tour à tour, Envel fut surpris de voir sur certains d'entre eux les mêmes signes de vieillesse que sur son visage. Les guerres et l'âge n'épargnent personne, se dit-il avant de glisser quelques mots à Mazheva de Vác.

Ma chère Suzeraine, je vous remercie. Vos mots, bien que comme toujours teintés d'un peu trop de véhémence à mon goût, résument parfaitement nombre de nos pensées communes.

Après cet aparté il releva la tête et prit la parole, comptant sur son interprète germain pour traduire au mieux ses paroles :

Bonjour à tous !
La majeure partie d'entre vous me connaissent et certains sont des amis de longue date de la Maison de Székesféhervár. Jamais nous n'avons montré la moindre velléité à votre égard ni n'avons tenté de vous nuire. Pourtant, alors que ma famille possède et fait prospérer depuis presque un siècle des terres germaines, aucun d'entre vous n'a songé à nous convier à cette réunion. Prétendriez-vous avoir le droit de m'imposer un Suzerain supplémentaire sans m'en informer ou me demander avis, vous qui n'avez jamais mis un pied en nos terres d'Autriche et de Carinthie ? Vous qui aviez oublié jusqu'à l'existence des gens vivants à l'extrême sud-est du territoire que vous prétendez unifier, voudriez maintenant vous rappeler à leur souvenir en leur imposant de faire partie d'un Royaume dont ils n'ont jamais entendu parler ?

Aucun des Seigneurs ici présents et, selon vous, seuls vrais Germains ne se sont jamais préoccupés du devenir de ces terres ! Les Maisons de Komárom, de Székesféhervár et de Vác ont plus fait pour la Carinthie et l'Autriche que vous ne le ferez jamais, et vous voudriez vous passer de notre avis pour réclamer le fruit de notre labeur ? Si tel était le cas, je considérerais ceci comme un affront et et ose espérer que vos mots ont dépassé vos pensées et que l'absence d'invitation à cette réunion n'était qu'un oubli.

Lenaïg de Güstrow, Duchesse de Poméranie, auriez-vous oublié que la Maison de Székesféhervár vous a proposé asile, terres et charges en Hongrie lorsque l'ex Roi du Danemark et sa vassale la Duchesse de Shwys complotaient ouvertement contre vous ? Mazheva de Hof, Duchesse de Scanie, Souabe, Franconie et Misnie, auriez-vous oublié qui vous a recommandé votre vassale française ? La mémoire vous fait-elle défaut quand vous évoquez vos souvenirs concernant la Maison de Tergustum et l'offrande que nous vous avons faite en daignant ne pas laver dans le sang la part qu'il avait prise dans la guerre hongro-croate ? Si c'est cela l'honneur germain, je suis ravi que vous ne nous considériez pas comme tels !

Oubliez-vous aussi tous les bienfaits que le Z et Sainte Senta ont apporté à vos familles ? Les bénédictions de vos femmes et de vos enfants sur de multiples générations, la pacification de vos frontières ? De quelle façon indigne nous remerciez-vous en ces heures qui se devraient joyeuses ?

Marquant une pause pour reprendre son souffle, il posa le regard sur chacun des Seigneurs présents puis conclut :

Si c'est là tout le cas que vous faites de notre amitié, je ne vois que deux solutions :

Soit vous faites de l'un d'entre nous Souverain des terres germaines et reconnaissez le Z comme seul vrai Dieu, soit vous accordez son indépendance au Duché de Carinthie, à ses terres et à ses gens. Puisque de toutes façons vous vous désintéressez depuis un siècle et demi de leur devenir, cela ne devrait pas être très problématique.

[Galeallan]

La duchesse Maé de Greifswald avait jusque là gardé le silence devant l'agitation qui règnait. Les esprits étaient échauffés et les seigneurs présents si préoccupés que prendre la parole en un tel instant eut été tout à fait inutile. C'est donc un sourire au coin des lèvres qu'elle avait observé certains des seigneurs germains se crêper le chignon.Cependant la récente arrivée d'une délégation Hongroise à la suite de la Duchesse de Carthintie n'augurait rien de bon.

La famille de Vac traînait depuis fort longtemps une mauvaise réputation durement gagnée. En effet la performance, l'exploit, réalisé par cette famille consistait en ce que chaque fils arrivait à se montrer plus agaçant, plus pénible, plus aigri, plus retors, plus pinailleur que son géniteur, qui semblait pourtant à chaque fois avoir atteint des sommets. Il s'agissait toutefois d'une femme, cette fois, la vioque euh... vierge Mazheva de Vac. Il était d'ailleurs fort ironique que celle ci possedât le même prénom que la duchesse Misnie, future reine de Germanie, dont le cas était débattu présentement. Enfin... plus vraiment.

La vieille Mazheva comme à son habitude, illustrant son désir ardent et perpétuel d'emmerder tout le monde pour son plaisir personnel n'avait pu s'empêcher de s'inviter elle même au concile, et d'une manière fort remarquable, et remarquée.

Quittant sa charue son carrosse en bombant le torse, sans doute dans l'idée de se donner une contenance que n'ont que ceux qui sont nés nobles et charismatiques, la duchesse de Vac, titre probablement usurpé à un moment ou à un autre, songea alors Maé, se lança dans un monologue tout à fait ahurissant. Toutefois la langue qu'elle utilisait sonnait étrangement aux oreilles de la duchesse de Schwyz, de Scanie et de Jutland. Elle reconnaissait bien là quelques mots, mais la langue semblait venue d'un autre âge. C'était à se demander s'il ne s'agissait pas d'une langue désuète, utilisée très longtemps auparavant, ou alors de Hongrois, langue de barbares, sans doute inspirée du Germain, conséquence logique du retard technologique des premiers, qui devaient certainement considérer les utilisateurs du second comme des sortes de dieux.

[...] warum sie nicht der ganze deutschen Adel eingeladen haben ? Wir aus Süd-Deutschland sind so deutsch als Sie, und vieilleich auch mehr !

Pendant quelques instants, elle reprit son souffle en regardant la foule assemblée autour.

Maé, pourtant d'ordinaire si placide, lâcha échapper un soupir de soulagement. Enfin, la vieille chèvre semblait s'essouffler. Mais celle ci, après une longue inspiration, repartit de plus belle :

Diese Wahl ist nicht gültig, wenn die ganze Kurfürsten nicht anwesend sind [...] (blablabla)

Maé dut bien lui reconnaître des qualités d'oratrice. Si manifestement, elle essayait de copier le germain, ou d'inventer une nouvelle langue pour tenter de se démarquer, l'acariâtre grand mère Vac compensait aisément l'absence d'intérêt, voire de sens, de ses paroles, par le flot continu qui quittait de sa bouche, se substituant au fiel habituel.

Lorsqu'elle se tût enfin, Maé s'éclaircit la voix et lança avec emphase :

Votre grâce la Duchesse de Vac, cette moustache, ces poils blancs, durs et éparses vous siéent à ravir !

Non, pas ça, mais plutôt, courtoisement et dans une langue correcte :

Madame, nous apprécions grandement lorsque les étrangers font l'effort de parler notre langue quand ils viennent chez nous. Cependant pour des affaires plus importantes, le recours à un interprète permettrait sans doute d'éviter des malentendus.D'autre part, s'il est sans nul doute trop tard pour vous, nous autres seigneurs Germains, dans notre magnanimité, et je peux parler au nom de tous j'en suis sûr, serons ravis d'offrir à vos enfants une éducation en Germanie, comprenant un apprentissage complet de notre langue. Car si le duché de Vac et ses habitants sont vraisemblablement le phare de la civilisation Hongroise, celui ci ne rayonne pas encore sur l'occident, et nous serions ravis de lui apporter la civilisation.

La bonne nouvelle résidait au moins en ce que le présent discours ne serait compris de personne dans l'assemblée, et ne risquait en lui même pas de créer davantage de tensions.

[Nashia]

Le jeune Duc de Pecs n'avait point réussit a oter l'idée d'un voyage en germanie de la tête de son Héritière. Il fallait dire, que la petite Noela, 5 ans, aussi blonde et aussi mauvais caractère que sa mère, ne lachait pas un poil de terrain. Et si vous vous égariez a lui dire non.... Elle se mettait a hurler, pleurer et pire, a refuser de manger ! Hors Morgan ne pouvait point se permettre de voir sa si frêle soeur mourir a cause d'un caprice. Sur neuf enfants, 6 avait jà trouvé la mort, dont quatre a la naissance et deux avant l'age de six ans.
Noela était son héritière. Et si le voyage était dangereux, c'était moins risquer que de le lui interdire. Il avait donc mobiliser un contingent de Chevalier pour mener la jeune Sainte Senta et ses suivante, ainsi qu'une pelotée de nourrice et de gouvernante en tout genre, auprès du grand Z et de la vieille carne Duchesse de Carinthie dans les lointaine terres Germaines.

Noela, elle était a mille lieu des affaires politique. Penchée par sa fenetre elle admirait le paysage, faisait quelque caprice, réclamait des friandises. Son frère lui avait ordoner de voter en son nom pour le grand Z. Et la gosse, n'allait pas voter pour un autre c'était sure, d'ailleurs elle avait point très bien compris le pourquoi du comment. mais dans tout les cas elle était en Germanie avec Mamie Vac et Tonton Z, ainsi que tout un tas d'autre gens tous très gentils. La veille elle était montée sur un grand cheval et avait chevauché avec un des chevaliers de son frère. Mais point très longtemps, la pauvre c'était faite attrapée par sa suivante et renvoyée de force au fin fond de cette voiture, où elle se trouvait alors que la vieille carne causait a un type. Trop curieuse la morveuse haute comme trois pomme emmitouflée dans une riche vesture, ouvrit la porte sauta promptement au sol alors qu'un des pages annonçait a grande voix.

Faite place a sa Sainteté Noela de Senta, Sainte de la fertilité, Héritière du Duché de Pecs, des Comtés de Senta, d'Alba Iulia, de Vhrbosna et de Pecs ainsi que maintes autres terres. Représentante de Morvan de Senta en Germanie pour la Seigneurie de Linz.

La Nourrice quant a elle glapissait "Votre Sainteté couvrez vous !" en tendant une lourde cape de fourrure de loups devant elle avant de se plier d'une reverence profonde en arrivant auprès du Z et de Vac. Faut dire que si la gamine clamsait sur le chemin,ou sous sa garde, le corps de l'enfant reviendrait avec poser sur le coeur, sa propre tête. L'Héritière était l'espoir de Pecs. en attendant la naissance d'un héritier de sang. Sans compter que la mère de la petite n'était pas connue pour sa douceur, mais plutot pour son agilité aux armes.

Mamé Vac ! Nous somme arrivée ? Dite ? Est ce que c'est ici le pays de mon cousin Germain ? Et aussi de Madame la Fille du fils de la première Sainte Senta ? Est ce ici que nous devons voter pour le roi qui n'est pas Oncle Lippa mais Oncle Z ? Est ce qu'ils ont des bonbons ici ? Ou des gateaux au miel ? Dite Mamé, quand est ce qu'on arrive ! Pourquoi la dame elle parle de vos enfant ? Elle ne sait pas que vous êtes la Pure ? Mamé... Qui sont tout ces gens ?

Allez donc expliquer a une enfant de 5 ans que son cousin germain ne s’appelait ni germain et n'était pas un germanique. D'ailleurs allez expliquer a une enfants de 5 ans qu'un germain n'est pas un hongrois, et que les hongrois ne gouverne pas encore le monde.
Puis elle se tourna vers la femme et secoua la tête.

De toute manière Votre Vous, c'est celui qui le dit qu'il l'est. Parce qu'on reproche toujours aux autres les défauts qu'on à ! C'est mon Maistre qui me la dit !

[Gamaliel]

[post édité comme prévu]

[Tygris]

C'était les odeurs qu'elle trouvait les plus pénibles à suivre le cortège hétéroclite des Hongrois. Obéissant à la promesse faite à son père sur son lit de mort, l'héritière des Zbaszyn se trouvait en bout de délégation, derrière les carrosses mais surtout les troupes de ses alliés, bien trop nombreuses pour des gardes rapprochées... mais il fallait toujours qu'ils en fassent trop, tout dans la démesure comme si souvent.

Très vite elle avait abandonnée le confort moelleux de son véhicule pour chevaucher avec ses hommes, elle avait mal aux fesses mais cela l'empêchait de trop penser à leur voyage en Germanie, elle qui rêvait de revoir l'Italie de son mari : Rome, la douceur du Sud, le soleil qui blanchit tout, la mer si... bleue ! et si salée !!! La Baltique semblait d'eau douce en comparaison.

Tout ce beau monde avait fini par atteindre sa destination... et le spectacle avait commencé. Au milieu de cette tonitruance personne ne devait la remarquer et c'était aussi bien ainsi. Elle se trouva un pilier de marbre pour s'appuyer avec distinction et écouta les sons gutturaux sans n'y rien comprendre, c'était finalement reposant... et si elle parvenait à atteindre une banquette qu'elle avait repérée le long du mur ? Progression en crabe dans la foule, attaque en piqué pour caler son popotin, un sourire de satisfaction béate sur les lèvres, elle ferma les yeux et se mit à fredonner.

Dobrej nocy, i sza,
do bialego śpij dnia.
Śpij dziecino, oczka zmruż,
Śpij do wschodu rannych zorz...

[nalaf]

Le moment de grâce de l'apparition du prophète du Z ne fut que trop vite éclipsé par les propos insultants d'un des ducs teutons. Les écuyers de la duchesse devinrent nerveux quand ils la virent pâlir, ils ne savaient que trop ce dont elle était capable sous le coup de la colère. Vierge certes, mais éduqué aux armes par un père intransigeant avec tous ses enfants, et qui exigeait d'eux autant de perversité et de cruauté que lui-même en avait fait preuve lors de son long règne.

MEINE KINDER BRAUCHEN KEINE DEUTSCHE AUSBILDUNG ! MEINE KINDER SIND DIE DEUTSCHE !

D'un geste ample de la main, elle désigna successivement plusieurs personnes parmi la plèbe rassemblée là par la menace des armes des seigneurs du nord.

Meine Kinder sind die Bauer, die Fischer, die Schmiede, die Schneider oder noch die Pferdeknechte ! Ich habe die Wahl gemacht, nie zu verheiraten, so dass ich mein Volk besser kenn kann, so dass ich alle Menschen als meine eigene Kinder ansehen kann. Als ihre Mutter, ich spreche die selbe Sprache als Sie, Sie nicht ! Ich habe die selbe Interesse, Sie nicht ! Ich teile ihre Probleme und Bedürfnisse, Sie nicht ! Egal wenn sie im Nord oder im Süd Deutschland leben, die Deutsche sind meine Kinder !

D'un doigt rageur, elle désigna les seigneurs du Nord.

Ihr seid kein Deutsch, ihr seid nur Fremde, nur Einwanderer, nur Rauber. Ihre Steuer zerdrücken mein Volk ! Ihre Soldaten erschreken mein Volk ! Ihre Krieg töten meine Kinder ! Sie haben kein Platz hier. Raus ! Raus jetzt !

Jamais les sujets des ducs n'avaient entendu une aristocrate parler aussi bien leur langue. Certes, elle avait un accent méridional qui leur râpait un peu les oreilles, mais elle parlait la langue vulgaire, quand ceux qui les gouvernaient usaient toujours de cette effroyable langue françoise, voire pour certain de l'anglois. Jamais un duc n'avait pris leur défense d'ailleurs.

[alloan]

Certes, certains des arguments hongrois étaient pertinents, mais il ne fallait pas pour autant oublier une chose: l'élection était terminée. Konan prit alors la parole.

Messeigneurs, vous êtes pour certains des seigneurs possédant des terres en Germanie, or vous comprendrez que seul les Ducs ou les seigneurs indépendants et n'ayant pas de suzerains en Germanie, pouvaient voter. Aussi, si vous vous êtes senti mis à l'écart lors de cette élection je m'en excuse à vôtre égard. Mais, le fait est que même si vous étiez arrivez plus tôt, sachez que, au vu de ses titres, la Maison Von Hof possédait déjà 3 titres de Duc et donc trois votes de bases sur les douze de Germanie. Elle a certes confié l'un de ses votes à la maison Von Gotha, mais en définitive elle a récolté les deux tiers des votes et a donc été forcément élu. Vous à contrario ne possédiez qu'un seul vote ce qui n'aurait pas fait le poids.
De plus, sachez que si vous êtes effrayé par le fait que vos terres puissent être incluses en ce Royaume de Germanie, nous ne vous obligerons nullement à en faire partie. Les Von Vac-d'Ortenburg ont décidé d'eux-même de rester indépendant du Royaume et il en sera de même pour vous. Ainsi, cette élection est terminée et afin que vous ne repartiez pas aigrie par ce voyage qui n'aura servi finalement à rien, je vous propose, si cela sied à vos Altesse Royale et Ducales, de faire un festin pour l'élection de la Maison Von Hof à la royauté de Germanie, ainsi que pour vous assurer du sentiment de bonne entente que nous avons à votre égard.

Bon, en espérant que cela les calmera et que tout se finira cordialement.

[nalaf]

La duchesse prit quelques instants pour réfléchir à sa réponse et s'adapter au changement de langue.

Je pas à l'aise avec langue des étrangers suis, désolé pour accent. Nous croyons, que ces élections un leurre étaient, que une comédie pour vos sujets sont. Nous sommes plusieurs nobles indépendants, nous avons plusieurs voix. Vous pas savoir compter, vous pas voir ce qui n'arrange pas vous. Certains ont voté sans autre candidat attendre, car aucun candidat attendu. Vous être chiens, et Hof le maitre. Vous agiter langue et Hof donner caresse ! Vous pas digne de rang ! Vous menteurs, vous tricheurs, vous lâches !

Le rouge lui monta aux joues, et elle continua sans perdre le fil.

Bravo pour le royaume de Nord-Germanie, nous ferons l'archiduché der Ost-Alpen, moi duchesse de Carinthie et parent mien Vac d'Ortenbourg, duc de Bavière ! Nous avoir deux duchés, nous pas accepter traitrise vôtre ! Vote non valide si vote secret ! Z être indépendant aussi, Debrecen aussi ! Eux deux comtes ! Et moi oublier seigneur Swidnica, Dame Senta, Dame Zbazyn ! 7 seigneurs oubliés ! Moitié des électeurs, so 2 dritten de moitié ne pas signifier majorité ! Moi fini, Je attendre excuses.

Et sans plus tarder, elle retroussa sa robe et remonta dans son véhicule.

[Tygris]

Alors qu'elle marchait sur un sable chaud qui lui brûlait la plante des pieds, l'interprète avait trouvé bon de la sortir de son état de bienheureuse somnolence pour lui traduire les discours tempérés ou enflammés prononcés devant elle, enfin devant elle, Soazig voyait surtout des dos et cela lui convenait parfaitement. Elle écoutait distraitement tout en reluquant les fessiers des hommes debout... il y avait de tout, du flasque, du nerveux, et de ceux que l'on aimerait tâter.

Quand l'un des intervenants parla de festin, son traducteur poussa un soupir d'aise et elle s'aperçut qu'elle aussi avait faim, cela valait sans doute la peine qu'elle se lève pour avancer discrètement et en souplesse, frôlant de ses tissus précieux les nobles de l'assemblée.

C'est évidemment le moment que choisit la vieille VAChe pour pousser les hauts cris et, à sa grande stupéfaction, remonter dans son carrosse... toute l'assemblée la suivit des yeux pour admirer la disparition de ses mollets décharnés. Un sens parfait du timing comme toujours.

La chef des Zba se dit qu'elle continuait d'avoir faim et que même si tous les Hongrois suivait la prétendue vierge, ils ne s'apercevraient sans doute pas de son retard. Ainsi elle avisa un teuton à la mine réjouie et se dit que celui-ci devait savoir vivre.

Mon brave, auriez-vous l'obligeance de m'indiquer où nous pouvons nous sustenter... je meurs de faim !

[alloan]

Que la Vénérable Duchesse aille jusqu'à parler une langue compréhensible, était un sacrer effort. Mais sa compréhension de la dite langue semblait par contre posséder quelques lacunes. Mais bon, le principal était que celle-ci rentrée dans son carrosse royale, le calme commençait à revenir. Aussi quand certains parmi la noblesse hongroise commencèrent à questionner sur le repas, Konan commença indiquer à ses gardes de guider le convoi vers la cour extérieure du château. Celui-ci en effet n'était pas assez grand, contrairement à celui de Güstrow, pour contenir une si vaste et si auguste assemblée et force était de constater que les postes frontaliers n'avaient pas menti quand ils avaient rapporter qu'une petite armée portant bannières hongroises, arrivait en direction de Rostock. C'est à ce moment là que son fils Getenok arriva en courant aussi bien que sa bedaine le lui permettait.

Père ! Grand-mère est morte !

Et le voilà désormais propulser au titre de Duc maintenant. Il se devait donc de montrer à tous l'hospitalité des Von Güstrow. Pour ce festin, la Duchesse, sa mère, avait consommé une bonne partie des stock de nourriture du Duché ainsi que de fortes sommes. Cela avait fait que devant de si augustes personnes les Von Güstrow démontrait à tous un faste qui était bien différent comparer au petit château qui surplombait le festin.
De splendides plats étaient présenter aux invités. Des tourtes à l'ail, au fromage, aux épices, des écrevisses venant tout droit des villages de pécheurs de Poméranie(la fameuse écrevisse mode Baltique !), de nombreux vins aussi, surtout de France et d'Italie, mais surtout de la bière en quantité pour plusieurs centaines de personnes venant de Bavière et d'autres contrées principalement allemandes. Des cochons de lait, des cailles et des oies farci, des cerfs et du sanglier roti. Sans oublier des poissons, dont du saumon de Norvège, des plats de légumes, des omelettes et des purées. Toutefois, en voyant cela Konan ne pensait qu'à une chose: Combien tout ça lui avait-il coûter ?

[Maximiliaan]

Letter to the Duke of Pomerania 30th of November 1272:


To Kaorantin, Duke of Pomerania


Dear Duke Kaorantin, I hope this letter finds you well. As you can see from this message, I am still residing in Rome, continuing my fathers efforts to find peace and a fair solution to the Bohemia issue. It is taking longer than expected, talks are slow, mouths and words are overflowing of contempt; despite the King of St.Pierre's efforts to make me feel at home, I will be glad to be back in Germany.

But enough gentle smalltalk...
As per law, after the death of my valiant father, Iouen of Hof, a new king will have to be elected. Due to my current occupation, I am unable to take the required amount of care regarding the details of this utmost critical process; it is with deep regret that I ask this of you, but is it safe to entrust this task to you?

I would like to say, that I as duchess of Frankonie, Misnie and Souabe, am putting my vote onto your wisdom. I will contact the dukes of Basse-Lotheringe, Schwyz and Saxony at the earliest possible opportunity. I want to express my concerns about the Family of Vac and Vac of Ortenburg as they still are de facto Dukal families. Unless you deem better, I have stripped them of their Legitimacy in the second German election.

In the wake of the second royal elections, by authority of Interim Queen, I have declared our first written law which is to be the fundamentals of our constitution.

Best wishes, Ahez,
Duchess of Souabe, Misnie and Frankonie-






30th of November of the year 1272 Anno Domini

The following will form the fundamentals for German law, and are applied without exception to any and all individuals inhabiting the following regions:
Pomeranie, Brandeburg, Misnie, Saxe, Franconie, Souabe, Carinthie, Schwyz, Upper Lotheringe, Lower Lotheringe, Bavaria and the Cities of Anvers and Karovy.

1^st Article of the constitutional law of the Kingdom of Germany:

• Any alterations or additions to the constitution must be approved by the German dukes.
• Approval rate of the above mentioned will have to be 75% (rounded up) in order to pass.
• Dukes who do not practice their rights to vote regarding the above mentioned elections will void their vote.
• ​A minimum of seven years since publicly proposing will have to have passed and voted upon before a law gets approved.
• The German laws, including this very constitution only applies to ruling families who have not been declared felon.
• Ruling families can be declared felon by the King of Germany, if supported by 60% (rounded up) of the dukes. A minimum voting process of three years is to be put into place before a family is considered felon. Abstainers do not count.
• Any new measures or laws directly or indirectly conflicting with the constitution are illegal.
• A family that has been declared felon can be stripped of all possessions, titles and privileges within the Kingdom of Germany at mercy of the king or interim ruler.

​2^nd article of the constitutional law of the Kingdom of Germany:

• A new king will be elected upon death.
• Only dukes are illegible to vote.
• The voting process is one of majority.
• Only dukes can be elected for the throne.
• The voting process is one by majority with a deadline of at least three years.

Authorised by the rule of Interim Queen Ahez of Hof, by will of late Iouen of Hof, First king of Germany.

[xmod]

I, Drogon Greifswald -Duke of Schwyz- With my insight and knowledge, vote for Kaorantin Gustrow for the position of second king of Germany.

[alloan]

Güstrow, Duchy of Pomerania, Anno Domini 1272
Hall of the Castle Von Meckland

Years have past since the last election. For sixty years the rulers of House Von Hof have lead wisely the people of Germany. Despite the last war, the Von Hof have put an effort to break the powerful Houses that rule German territories and were not German. Kaorantin agreed with that. It was a necessity. But, time have come to stop war and work together with old friends to make the dreams of the Von Güstrow come true. And so, it was with a great delightment that the letter of the Von Greifswald and the young Duchess Von Hof come this day.
But Kaorantin was not stupid. He was too old, his own son and heir died before him. And for that the House Von Güstrow can do great achievement for the good of Germany, Kaorantin know that it is to be his grand-son and heir, Jud, that have to become King. And so he write a letter at the adress of the Great Dukes of Germany, a letter that will be give to other noble house of Europe, if they want to read it.

I, Kaorantin Von Güstrow,
give officially my vote to my grand-son Jud Von Güstrow who is my heir of my title of Duke of Pomerrania and as chief of my House. My grand-son as the same capability that I, and I assure to the great and powerful lords of Germany that he will be as much of a good King that I was some years ago. I know that my end will come soon and then to bring stability to Germany, I pled that my grand-son will do in the same spirit, the reform that I want to do for years.
He will give to Germany, peace, stability and institution.

-Those who will vote the laws of the realm will be chosen.

-The territories will be given to lesser houses to better manage this great realm of Germany

-If some lords don't want to give lands, then they have the right to don't do it. But as I myself show those last years, that I gave a third of my cities to lesser branch of my family... and i had only 9 cities and now I have 7 cities. So why those lords with 15, 30 or 60 cities can't do the same and give some part of their demesne.

-Diplomats will be chosen in the Great Houses to represent Germany in the other Kingdoms in Europe.

-A Chancellor who will help the King for edicting the laws will be appointed

-A General who will lead and manoeuvrate the armies of the Kingdom in time of war will be chosen.

NB:Those two roles will not be given to the same family

-The problems due to the war in Hungary will be solved and compromise with the hungarians and the polish will be made to make peace a reality. But the honor and the prestige of Germany will not be sold.

-Some kind of things for a greater experience of game will be done. For example, from this moment, and only if they want, the future Kings of Germany will chose a german name of reign. And so, Jud Von Güstrow will become, if elected, Ludwig Von Güstrow, the first of his name, King of the Germans.(Not-RP: if someone said after that king of the Andals, of the Rhoynar, etc, he will not be funny).

-Other ideas will be done before the end of the reign or if re-elected and if those ideas became reality.

[alloan]

Despite the fact that only two Dukes have vote, and because of the law set by my predecessor, I, Jud Von Güstrow, will become by right, the King of Germany, Ludwig the First, of the House Von Güstrow.

 

And as the first act of my reign, I will began my reforms of the Kingdom by selecting a Chancellor of Germany and a General of all the forces of the realm.

 

The Chancellor will be choose in the many Houses of Germany and any leader of them can demand to become the Chancellor. If many demands are sends, I will choose one of them, and, maybe create other post for those Houses, who will surely be great at them.

 

For the many years of her family leading the forces of the german lords and, after that, the forces of Germany, I proclaim the Duchess Ahez Von Hof, Great General of the forces of Germany for the fact that her family always lead the german armies to victory.

 

Other reforms will follow, but first the Duke-electors of the Kingdom will approve those decisions of myself. If seven years pass and that only some Duke vote, because of our institutional laws set by our predecessor, if 75% of the votes approve the reform, it will be edicted as the first part of the Government laws of the Kingdom of Germany.

[Maximiliaan]

Would it be possible to state all authorities designated to each role in one or more articles? 

Also, I am requesting authority over the Bohemia issue and the Hungarian war connected to it so I can go continue negotiations and preparations in case of an enemy attack.

[alloan]

For the authorities in one articles, it was planned. It will be "The Governmental Institutions" article.

 

For the diplomacy with Hungarian and Polish in the issue of the war and for Bohemia, you will continue your work for the peace. May you show them a good wiew of Germany as a potential not-warmonger neighbor.

[test33.pr]

possible d'avoir un résumé en français ? pas le temps de jouer beaucoup en ce moment, et quand enfin j'arrive à passer, je suis trop crevée pour lire des pavés en anglais ...

[alloan]

C'est vrai qu'une traduction ne serait pas de trop.

Je m'en occupe demain durant l'aprem ou dans la soirée.

[alloan]

Pour résumé:

...

Je suis Roi de Germanie !!!

 

Bon plus sérieusement. Pour ma candidature j'ai proposé plusieurs choses:

 

-De décider qui voteraient lors de la création de nouvelles lois dans le Royaume( Ducs voir Comtes si ce n'est même plus ? -> à décider)

 

-Inviter de nouveaux joueurs. Que personnes ne pleures, ce ne sera pas obligatoire mais recommandé. Pourquoi recommandé, parce que certains seigneurs ont tellement de terres que ça en devient ingérable et pour les technos c'est pas super non plus, sans compté les nouveaux fiefs repris en Bavière/Autriche.

 

-Certains seigneurs du Royaume seront nommés Diplomates et représenteront chacun la Germanie dans un des autres Royaume européen

-> permettra de faire de la Germanie le juge de l'Europe et de calmer les tensions voir de prendre parti du côté du défenseur lors de guerres d'agressions(ce n'est qu'une idée, mais à creusé).

 

-Pour un peu plus de RP, les souverains de Germanie prendront un nom de règne. Ainsi Jud Von Güstrow devient Ludwig Von Güstrow. Ces prénoms de règne seront bien sur d'origine germanique(allemande, pas d'ancien saxon à la Chilpéric, etc...)

 

 

Enfin, et c'est ce qui est censé être en train de se faire voter(jusqu'au 18 octobre mais exceptionnelement ce sera jusqu'au 20):

 

-création d'un poste de Chancellier de Germanie qui aidera le Roi pour la création des lois(idées, mise en forme, etc...) -> le poste est à pourvoir donc envoyer moi vos CV si vous êtes intéressés.

 

-création d'un poste de Haut Général de Germanie qui dirigera et coordinera les troupes du Royaume si il est en guerre -> le poste sera, pour l'instant, entre les mains de Ahez Von Hof vu que les Von Hof ont toujours menés les germains à la victoire lors des guerres passées.

[Maximiliaan]

Can the roles be optional, not a requirement? For example, if the next king does not want a diplomat, he does not have to assign one.