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[Seigneur_Marchais]

Reims, le vingt-quatre décembre de l'an de grâce 1239



A tous ceux qui liront ou se feront lire,

Nous, Tudi de Compiègne, Duc Champagne, Comte de Coucy et de Châlon, vicomte de Reims et de Compiègne, Seigneur de Maux, de Sens, de Coucy, de Soissons, de Reims, de Compiègne, et de Châlon, et chef de famille de la grande maison de Compiègne, revendiquons sans aucune concession possible, la ville de Compiègne, comme terre Champenoise, et appartenant de juré au duché de Champagne. Annonçons au seigneur de Compiègne nostre volonté a tout mettre en oeuvre pour accomplir la destinée de Compiègne, et que quiquonque se placera en travers de nostre chemin, se verra assommé de notre châtiment. Comme nos plus prestigieux gens d'armes le crient avant la bataille : craignez le courroux de ma lame !.

qu'il en soit ainsi
Tudi de Compiègne, Duc Champagne

[Seigneur_Marchais]

Reims, le vingt-sept octobre de l'an de grâce 1240



A tous ceux qui liront ou se feront lire,

Nous, Tudi de Compiègne, Seigneur de Compiègne et chef de famille de la grande maison de Compiègne, déclarons que nul ne fera basculer Compiègne dans les méandres Champenoises, et mettons en garde le duc de champagne que s'il persiste dans sa folie, Compiègne n'hésitera point à prendre les armes et protéger ces murs face à la vermine qu'il est. Compiègne est Artésienne, et le restera. car tel est nostre fièreté

Preux et loyaux demeurons
Tudi de Compiègne, Seigneur de Compiègne

[Seigneur_Marchais]

Reims, le vingt-et-un octobre de l'an de grâce 1241



A tous ceux qui liront ou se feront lire,

Nous, Tudi de Compiègne, Duc Champagne, Comte de Coucy et de Châlon, vicomte de Reims et de Compiègne, Seigneur de Maux, de Sens, de Coucy, de Soissons, de Reims, de Compiègne, et de Châlon, et chef de famille de la grande maison de Compiègne, annonçons que face à l'impertinence et au manque cruel de coopération du seigneur de Compiègne afin de passer sa ville sous la gouvernance du duché de Champagne, nous n'avons point d'autres moyen que de règler ce litige par les armées. Que les loups de Chamapgne, nostre OST brille par ses fait d'armes. Nous donnons au compiènois l'ultimatum de régler ce conflit sur le champs d'honneur, et donnons comme point de rencontre de nos deux armées les plaines sud de leur ville. Force et honneur !!!

qu'il en soit ainsi
Tudi de Compiègne, Duc Champagne

[Hizzo]

Lille, duché de Flandre, le vingt-trois octobre de l'an de grâce 1241

Absorbé par la guerre contre les perfides Anglois, Méry de Lille, Duc de Flandre, n'avait porté que peu d'attention aux deux premières missives venues de Champagne. Après avoir mené lui-même ses armées lors des assauts qui avaient permis la libération des villes qui étaient restées occupées durant plus de 50 ans, il avait décidé de confier la direction des opérations sur le sol Anglais à son jeune fils et héritier Sénateur. Bien qu'ayant toute confiance en son fils pour honorer la mémoire de sa grand-mère Houarneven il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter, même s'il n'en montrait rien.

Mais cette troisième missive champenoise, plus que l'inquiéter, l'intriguait totalement. Il avait fait quérir aux archives les deux premières lettres et il les tenait toutes les trois dans les mains, les lisant tour à tour encore et encore. Mais qu'est-ce que c'était que cette histoire ? C'était à n'y rien comprendre. D'ailleurs il n'y comprenait rien.

Il repensa à son fils. La situation semblait s'enliser, et encadrer par Tidig de Rodez et Jezekel de Montpensier, il le savait en bonnes mains. Le meilleur moyen de comprendre quelque chose à tout ça était d'aller voir en personne le Duc de Champagne. Sénateur pouvait bien se débrouiller seul. Une petite halte en Artois ne serait pas trop non plus, histoire de voir si on y comprenait quelque chose là-bas.

Il appela son intendant.

Beaudoin ! Faites préparer mon cheval et ma garde, nous partirons dès l'aube pour la Champagne.

Il hésita mais finalement il ne mit pas en alerte les quelques régiments qui n'avaient pas traverser la Manche. Pour se battre contre qui d'ailleurs ? Et pour qui ? Répondre à l'appel de qui ?

II reprit les lettres et les relut à nouveau. Non, décidément il n'y comprenait toujours rien.

[Seigneur_Marchais]

Reims, le vingt-neuf novembre de l'an de grâce 1241



A tous ceux qui liront ou se feront lire,

Nous, Tudi de Compiègne, Seigneur de Compiègne et chef de famille de la grande maison de Compiègne, sommons le duc de champagne de retirer ses troupes des plaines de Compiègne, et l'informons de notre clairvoyance suffisante pour ne point tomber dans le piège qu'il nous tend. Nous n'enverrons point nos hommes se faire massacrer par l'OST Champenoise, mais ne vous y trompez point, nous défendrons corps et armes Compiègne si ces chiens viennent jusque en nos murs.

Preux et loyaux demeurons
Tudi de Compiègne, Seigneur de Compiègne

[Seigneur_Marchais]

Reims, le vingt décembre de l'an de grâce 1242



A tous ceux qui liront ou se feront lire,

Nous, Tudi de Compiègne, Duc Champagne, Comte de Coucy et de Châlon, vicomte de Reims et de Compiègne, Seigneur de Maux, de Sens, de Coucy, de Soissons, de Reims, de Compiègne, et de Châlon, et chef de famille de la grande maison de Compiègne, ne cachons point nostre dégoût face à tant de couardise. Et puisque ces pleutres de Compiègnois sans honneurs, préèrent se terrer tel de petit rongeur au sein de leurs mur, Nous n'avons plus d'autre choix, pour délivrer la ville de compiègne des griffes Artésiennes que de l’assiéger. Nous ne doutons point que la famine et la peur auront raison de leur futile résistance.

qu'il en soit ainsi
Tudi de Compiègne, Duc Champagne

[Seigneur_Marchais]

Reims, le dix décembre de l'an de grâce 1453



A tous ceux qui liront ou se feront lire,

Nous, Riwal de Champagne, Duc Champagne, Comte de Coucy, de Mont de Marsan et de Châlon, vicomte de Melun, de Reims de Blois, de Vitry et de Compiègne, et chef de famille de la grande maison de Champagne, et annonçons ce qui suis :

 

Nous revandiquons en tant que duc de Chamapgne, Compiègne, ville depuis queques temps détachée officiellement du duché d'Artois, comme ville appartenant de façon pleinière au duché de Champagne.

Nous affirmons aussi que le titre de duc d'artois, nous reviens de plein droit, nostre maison possèdant la grande majeure partie de ses terres.

qu'il en soit ainsi
Tudi de Compiègne, Duc Champagne