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[Zantoklaw]

Le roi d'Espagne, en conclusion de la guerre Dôle-Coimbra me propose à moi-même, Duc de Provence et gérant de la Bourgogne en l'absence de sa reine, atteinte d'une grave maladie, le Traité d'Avignon.

 

Il faut savoir que la reine de Bourgogne, qui a déclenché cette guerre, est dans l'incapacité de signer une reddition. Une telle reddition en cette année 1332 aboutirait aux conséquences suivantes:

 

Gain pour la Bourgogne de la seigneurie de Vuillafans, des titres de vicomte et de comte de Besançon, ainsi que du titre de Duc de Burgondie, perdus par Coimbra avec la perte de la seigneurie de Vuillafans.

 

Perte de la seigneurie de Castellane au profit de la reine d'Andalousie.

Perte de la seigneurie de Bourg et du titre de vicomte de Lausanne, ainsi que d'une seigneurie à lui attacher par application du but de guerre associé à la félonie. Une discussion a eu lieu à ce sujet:

http://www.marchofhi...é-de-reddition/

 

Une rencontre informelle entre le Duc de Provence et le roi d'Espagne, assortie d'échanges courtois semblait prometteuse. Je viens de recevoir la proposition suivante de la part du roi d'Espagne.

 

"Traité d’Avignon
Protocole d’accord de Paix entre :
Les maisons de Arles, Duc de Provence, Embrun, Comte d’Annecy, et Nice, Comte de Nice d’une part.
Les maisons de Coimbra, Roi des Espagnes, Huelva, Reine d’Al Andalus, Madrid, Duc de Madrid et de Castille, Almeria, Duc d’Almeria, Saragosse, Duc de Barcelone, Toscane, Duc de Toscane, et Dax, Duc d’Aquitaine d’autre part.
Les maisons s’engagent mutuellement en une paix réciproque pour une durée incompressible de 50 années, à compter de la ratification du présent traité.
Toute rupture de paix serait un motif juste et valable d’aliénation des biens de la famille fautive par le camp opposé.

Les conditions posées pour ce retour à la paix sont :
- La restitution par les Bourguignons de la seigneurie de Vuillafans, ainsi que les titres de Vicomte et Comte de Besançon, ainsi que le Duché des Burgondes.
- La destitution de la Reyne actuelle de Bourgogne et la provocation d’élections nouvelles afin de réunifier la Bourgogne.

- La restitution par les armées coalisées ibériques des terres bourguignonnes prises à l’exception des terres de la maison Dôle, Reyne de Bourgogne, qui seront prises par les ibériques en paiement du tribut de guerre. Lesdites terres seront vassalisées à la nouvelle couronne Bourguignonne.
- Les maisons sus-citées s’engagent à accorder des droits de passage réciproques sur demande, et ce au minimum tant que la guerre actuelle entre Dôle et Coimbra persiste, et tant que le Royaume de Bourgogne existera sous la régence de la famille Dôle.

Le nouveau gouvernement Bourguignon sera autonome, et non sous tutelle Ibérique. Notre alliance souhaite cependant offrir aux Bourguignons repentis un traité de défense mutuelle, les plaçant sous la protection de l’alliance, avec pour engagement de répondre eux même à la défense des intérêts de l’alliance latine en cas d’impérieuse nécessité."

 

Pour préciser en quoi consiste la restitution des terres bourguignones, il s'agit, selon les termes employés, de deux des cinq seigneuries du Duc de Provence capturées par les Ibériques ainsi que de deux autres seigneuries capturées au seigneur d'Embrun.

 

En cette heure grave pour la Bourgogne, je sollicite les avis des seigneurs les plus sages de l'Europe à propos de ce traité et ainsi prendre une décision vitale pour la survie de ses habitants.

 

Je vous en remercie

 

Drev d'Arles

[Matheus]

En complément de ces informations partielles, le Roi d'Espagne souhaite préciser les éléments suivants : 

- Aucune forme de reddition n'a été motivée de la part de la famille Dôle, qui est l'assaillant défait sur cette guerre.

- Les villes resituées aux Bourguignons seront l'ensemble des villes prises aux familles Embrun, Nice et Arles, tenues de facto et de jure

- La reddition auto entraînerait une paix de 5 années. La paix offerte dans le traité est de 50 années.

- Non précisé dans les échanges formelles : les titres et villes prises hors but de guerre (seigneurie de Bourg, Comté de Lausanne et seigneurie de Pontarlier) à la maison Dôle seront, selon vouloir du futur régent de Bourgogne, confiés à une nouvelle famille créée pour l'occasion à partir de Bourguignons de souche, ou confiées à la couronne par tranches à définir sur la durée de la paix (5 tranches, soit 2 villes tous les 10 ans).

 

A noter que chaque jour qui passe augmente potentiellement les pertes bourguignonnes en cas de reddition automatique.

Restant à votre disposition.

Juvad de Coimbra,

Roi des Espagnes.

[Zantoklaw]

Est ce que les clauses suivantes:

 

- Aucune forme de reddition n'a été motivée de la part de la famille Dôle, qui est l'assaillant défait sur cette guerre.

- Les villes resituées aux Bourguignons seront l'ensemble des villes prises aux familles Embrun, Nice et Arles, tenues de facto et de jure

- La reddition auto entraînerait une paix de 5 années. La paix offerte dans le traité est de 50 années.

- Non précisé dans les échanges formelles : les titres et villes prises hors but de guerre (seigneurie de Bourg, Comté de Lausanne et seigneurie de Pontarlier) à la maison Dôle seront, selon vouloir du futur régent de Bourgogne, confiés à une nouvelle famille créée pour l'occasion à partir de Bourguignons de souche, ou confiées à la couronne par tranches à définir sur la durée de la paix (5 tranches, soit 2 villes tous les 10 ans).

 

sont officiellement rajoutées au traité d'Avignon?

 

La paix offerte dans le traité est effectivement de 50 années. Cela est présenté comme une offre généreuse, mais comme l'Espagne est la seule à pouvoir exercer des rétributions en cas rupture, j'aimerais autant qu'elle soit supprimée.

 

La ratification de ce traité est actuellement en discussion entre les seigneurs de Bourgogne.

[Matheus]

Les clauses énoncées seront ajoutées au traité.

 

La paix de 50 ans vise autant à assurer la sécurité des Bourguignons que celle des Espagnoles. Cette clause n'est pas modifiable.

[Zantoklaw]

Les seigneurs Bourguignons se sont réunis et ont décidé de ratifier le traité d'Avignon à condition de prendre en compte la modification suivante du traité:

 

Il est nécessaire d'offrir une ville en application de la félonie pour que le comté de Lausanne puisse appartenir à la maison Coimbra. La ville de Poligny qui fait partie des possessions de Dôle remplira parfaitement cet office. Pontarlier qui appartient à la maison Genève ne sera pas livrée.

[Matheus]

Traité d’Avignon
Protocole d’accord de Paix entre :

Les maisons de Arles, Duc de Provence, Embrun, Comte d’Annecy, et Nice, Comte de Nice d’une part.

Les maisons de Coimbra, Roi des Espagnes, Huelva, Reine d’Al Andalus, Madrid, Duc de Madrid et de Castille, Almeria, Duc d’Almeria, Saragosse, Duc de Barcelone, Toscane, Duc de Toscane, et Dax, Duc d’Aquitaine d’autre part.

Les maisons s’engagent mutuellement en une paix réciproque pour une durée incompressible de 50 années, à compter de la ratification du présent traité.
Toute rupture de paix serait un motif juste et valable d’aliénation des biens de la famille fautive par le camp opposé.

Les conditions posées pour ce retour à la paix sont :

- La restitution par les Bourguignons de la seigneurie de Vuillafans, ainsi que les titres de Vicomte et Comte de Besançon, ainsi que le Duché des Burgondes à la maison Coimbra.
- La destitution de la Reyne actuelle de Bourgogne et la provocation d’élections nouvelles afin de réunifier la Bourgogne.

- La restitution par les armées coalisées ibériques des terres bourguignonnes prises à l’exception des terres de la maison Dôle, Reyne de Bourgogne, qui seront prises par les ibériques en paiement du tribut de guerre. Lesdites terres seront vassalisées à la nouvelle couronne Bourguignonne.

- Les titres et villes prises hors but de guerre (seigneurie de Bourg, Comté de Lausanne et seigneurie de Poligny) à la maison Dôle seront, selon vouloir du futur régent de Bourgogne, confiés à une nouvelle famille créée pour l'occasion à partir de Bourguignons de souche, ou confiées à la couronne par tranches à définir sur la durée de la paix (5 tranches, soit 2 villes tous les 10 ans).

- Les maisons sus-citées s’engagent à accorder des droits de passage réciproques sur demande, et ce au minimum tant que la guerre actuelle entre Dôle et Coimbra persiste, et tant que le Royaume de Bourgogne existera sous la régence de la famille Dôle.

 

Le nouveau gouvernement Bourguignon sera autonome, et non sous tutelle Ibérique. Notre alliance souhaite cependant offrir aux Bourguignons repentis un traité de défense mutuelle, les plaçant sous la protection de l’alliance, avec pour engagement de répondre eux même à la défense des intérêts de l’alliance latine en cas d’impérieuse nécessité.

 

Ce protocole entrera en vigueur dés sa ratification ci-dessous par le Duc de Provence, Drev d'Arles, représentant l'accord des maisons Arles, Embrun et Nice. Les différents parties en procéderont à l'application par traité

 

Pour l'Espagne, les maisons Coimbra, Madrid, Huelva, Saragosse, Almeria, Toscane et Dax.

Jestin 1er de Coimbra, Roi d'Espagne.

[Zantoklaw]

En date du 26 septembre 1334

 

Drev d'Arles, Duc de Provence ratifie le traité d'Avignon au nom des maisons d'Embrun, de Nice et d'Arles.

[Matheus]

Eu égard à la situation entre les maisons Dax et Caen, Sa Majesté le Roi Jestin 1er de Coimbra et son Honorable Duc de provence Drev d'Arles ont convenu que, le Duc de Provence étant lié par un devoir de défense vis à vis de son suzerain le Duc de Toulouse, il est de fait autorisé à mettre à disposition de ce derniers des hommes d'armes aux seules fins de lui porter assistance et d'assurer l'intégrité de son territoire. Il ne pourra en aucun cas prêter main forte pour une offensive sur les terres du Duc d'Aquitaine - Maison Dax à ce titre, mais uniquement défendre sur le territoire du Duc de Toulouse.

 

Pour le Royaume d'Espagne.

Jestin 1er de Coimbra.

Roi d'Espagne.

[Zantoklaw]

Pour en revenir au traité, l'une des phrases reste obscure à mes yeux:

 

- Aucune forme de reddition n'a été motivée de la part de la famille Dôle, qui est l'assaillant défait sur cette guerre.

 

Le but de cette guerre n'était rien d'autre que la vassalisation de la seigneurie de Vuillafans au royaume de Bourgogne, un objectif parfaitement justifié. C'était marqué dans les buts de guerre et ça l'est toujours.

[Matheus]

Cette remarque visait simplement à préciser que, même si la maison Dôle se trouvait selon les ducs de Bourgogne "dans l'incapacité de signer une paix", celle ci n'avait à aucun moment manifesté la volonté de se rendre dans les conditions de la reddition auto.

Elle a eu en effet plusieurs occasions de le faire, ce qu'elle n'a pas souhaité ((y compris lorsque la joueuse à quitté la partie. Elle aurait pu signer la reddition auto avant...)). Son attitude aurait pu condamner l'ensemble de ces alliés si l'Espagne n'avait pas proposé une sortie plus qu'honorable de cette guerre, sans réel dommage pour ses alliés ayant participé au processus de paix.

Ce n'est pas une "clause" mais une précision importante apportée par le roi d'Espagne puisque pour solliciter un avis extérieur sur l'opportunité de ce traité, encore eut il fallu que nos pairs européens fussent correctement informés.

[Vinvella]

Vinvella de Huelva , Reyne d'Al Andalus, duchesse de Séville, vint vérifier si tous les partis avaient ratifié le traité et prendre compte des seigneuries à rendre...  Il fit copie dudit traité et , après avoir rendu ses terres à Boulogne, Chalon, Montperroux , ainsi que les terres d'Embrun, il lui restait Vincou, Bourg et Lyon.... Elle devait avant tout vérifier à qui revenait de droit ses autres terres... Mais avant, Civray et Rochefort devaient payer pour leurs affronts....

[Vinvella]

La Reyne Blonde avait rendu Vincou... A la lecture du traité, elle envoya une missive aux ducs de Bourgogne afin de demander une petite modification... Laisse Bourg à un seigneur bourguignon, et garder Lyon en tant que prise de guerre, en tant que preuve d'alliance, elle avait appris à estimer les ducs de Provence et de Bourgogne, mais aussi parce qu'elle aimait cette ville... Les deux villes de toute manière avaient été longtemps laissées à l'abandon, comme en témoignaient le manque de mine, de greniers, de caserne et de motte castrale... La Reyne voulait faire de Lyon un des fleurons de la Bourgogne, le travail serait de longue haleine, mais rien n'avait jamais fait reculer la dame d'Al Andalus.

 

 

 

Au duc de Provence,

Cher Suzerain et ami
je compte , si permission m'en est donnée, ériger la ville de Lyon en modèle d'économie, et en faire une de plus belles villes du Royaume, rendre en place et état Bourg , bien que mes hommes aient déjà améliorer grandement le site,  et participer aux discussions bourguignonnes en tant que dame de Bourgogne, A ce propos, à quel seigneur dois-je rendre la ville de Bourg, si la demande est acceptée.
Je suivrai les consignes des seigneurs bourguignons tant que la paix durera entre Bourguignons et Hispaniques, chose qui me semble plus qu'engagée vues nos cordiales relations. Je peux aussi participer militairement, mais il me faut avant améliorer la caserne de Lyon.
Respectueusement
Vinvella de Huelva, Reyne Blonde d'Al Andalus
Pour Votre très dévoué vassal
Beuzegig de Huelva, Roi d'Al Andalus

 

La réponse ne se fit point attendre, tant le duc de Provence était à l'affût de ce qui se passait sur ses terres...

 

 

Votre resplendissante souveraine de l'Andalousie,

nous acquiesçons à votre désir de faire de Lyon une véritable ville. Vu le grand nombre de villes dont le Duc de Vienne dispose et le manque de réaction des autres seigneurs bourguignons, nous avons convenu que je serai en charge de la seigneurie de Bourg. Je verrai ensuite à la concéder à un nouvel arrivant si nous avons la chance que cela se produise.
Votre bienveillant suzerain
Drev d'Arles, Duc de Provence

[Zantoklaw]

Le traité d'Avignon a été signé le 26 septembre 1334. Nous sommes le 29 juin 1353.

 

La maison d'Arles peut se targuer de respecter ses engagements et de la manière la plus prompte. Toutes les clauses impliquant la Bourgogne ont été respectées à la lettre et dans les plus brefs délais:

- La restitution par les Bourguignons de la seigneurie de Vuillafans, ainsi que les titres de Vicomte et Comte de Besançon, ainsi que le Duché des Burgondes à la maison Coimbra.
- La destitution de la Reyne actuelle de Bourgogne et la provocation d’élections nouvelles afin de réunifier la Bourgogne.

- Les maisons sus-citées s’engagent à accorder des droits de passage réciproques sur demande, et ce au minimum tant que la guerre actuelle entre Dôle et Coimbra persiste, et tant que le Royaume de Bourgogne existera sous la régence de la famille Dôle.

Les maisons s’engagent mutuellement en une paix réciproque pour une durée incompressible de 50 années, à compter de la ratification du présent traité.
Toute rupture de paix serait un motif juste et valable d’aliénation des biens de la famille fautive par le camp opposé.

 

Notons que la paix réciproque est une demande unilatérale de l'alliance hispanique et donc, non de la Bourgogne.

 

Il semblerait que les Hispaniques soient beaucoup plus réticents à respecter leur parole, à l'exception d'une seule de leurs plus hautes figures. Seraient-ils parjures à des accords pourtant signés par leur plus hautes instances? Près de vingt ans après la ratification du traité d'Avignon, les bourguignons attendent toujours la résolution des deux clauses suivantes, les seules qui importent à leurs yeux:

- La restitution par les armées coalisées ibériques des terres bourguignonnes prises à l’exception des terres de la maison Dôle, Reyne de Bourgogne, qui seront prises par les ibériques en paiement du tribut de guerre. Lesdites terres seront vassalisées à la nouvelle couronne Bourguignonne.

- Les titres et villes prises hors but de guerre (seigneurie de Bourg, Comté de Lausanne et seigneurie de Poligny) à la maison Dôle seront, selon vouloir du futur régent de Bourgogne, confiés à une nouvelle famille créée pour l'occasion à partir de Bourguignons de souche, ou confiées à la couronne par tranches à définir sur la durée de la paix (5 tranches, soit 2 villes tous les 10 ans).

 

Drev d'Arles, duc de Provence