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[Lessa]

[hrp] je choisis volontairement de ne pas incarner le perso chef de famille, le temps passe trop vite sur MOH pour les incarner.[/hrp]

 

 

L'Italie, son soleil, ses vignes, son vin, ses coteaux, sa mer, ses cotes... Et ses seigneurs aux caractères tout aussi variés et aux humeurs aussi changeante que les paysages de leur vaste royaume. Humeurs changeantes et caractères entiers certes, mais une unité que peu auraient à leur envier. Et c'est sous le soleil d'Italie, un jour comme un autre que les Ducs se réunissent, depuis maintenant de longues années le projet était là, la chose choisie et établie. Les chamboulements entrepris avaient un air de cession mais... Loin s'en faut. 
Nous parlions de caractère, et c'est bien le caractère de celle qui s'avance qui fait qu'elle ne se masquera pas derrière un autre pour s'exprimer devant tous et particulièrement devant les Italiens, les membres de l'alliances,  frères et amis ainsi que devant les seigneurs et peuple d'Europe.

- "Bonjour à vous" Regard se posant tour à tour sur les seigneurs de Como, de Sulmone, d'Aosta, de Taglia, de Mondovi, de Spoleto, de Lerugia puis sur Corse.

 

Puis revient sur l'assemblée.

- " Je me présente devant vous, en ce jour que Dieu bénit, afin de vous faire part de ce qui se déroule en terre Italienne. Nous, Seigneurs Italiens, vous annonçons que nous changeons d'allégeance. Notre allégeance ne va plus à la famille suzeraine de Corse. Les seigneurs Italiens ont choisis de placer pour une grande majorité leur confiance en ma famille et je les en remercie. "

Leger silence suite a cette déclaration afin que tous assimile et prenne en compte ce qui vient d'être dit. Puis... la voix s’élève a nouveau

- "J'accepte et assumerais cette tache, l'Italie malgré les chamboulements et contre les apparences, est d'autant plus unie aujourd'hui qu'elle ne l'a jamais été. NOUS seigneurs Italien renouvelons notre engagement envers Dieu et les hommes. Nous poursuivrons notre oeuvre et la défendrons. 

A nouveau le silence avant qu'elle n'énonce les commandements qui les régissent comme ils devraient régir la vie de chaque seigneurs et chevaliers, si peu encore respecte ces engagements fondamentaux. 

Nous croyons en Dieu et avons confiance en lui,

Nous aurons le respect de toutes les faiblesses et en constituerons les défenseurs.

Nous aimons et protégeons notre patrie et nos alliés.

Nous ne reculerons pas devant l'ennemi,

Nous ferons aux infidèles et aux sorciers une guerre sans merci.

Nous protégerons nos vassaux qui nous seront fidèles.

Nous ne mentirons points, seront francs et fidèles à la parole donnée. 

Nous serons partout et toujours, le champion du Droit et du Bien contre l'injustice et le Mal.

 

"Quant a moi...Personnellement,  je jure de plus de servir au mieux comme je l'ai toujours fait l'intéret de notre Royaume et de respecter et honorer mes pairs comme les frères et amis qu'ils sont. D'entendre et d'écouter leur avis, besoins et revendications et de ne prendre nulle décision sans les avoirs consulté. Je ne les obigerais pas non plus a me suivre si je me fourvoie a leurs yeux."

[Kyeran]

Et non! Pour une fois cela ne se passait pas à Como!

 

 

Mais ou donc alors? Sans doute chez celui qui les avait convoqués et sans doute aussi qu'en bon hôte italien, il leur avait offert de quoi manger et se désaltérer à loisir. C'est ainsi que le représentant de la maison Como, le chef en personne était assis dans l'un des fauteuils autour de la table aux côtés de ses pairs. Il se tenait comme à son habitude, ni droit ni avachi, par la décontraction incarnée. Il n'en demeurait pas moins attentif à tout ce qu'il se passait, il s'agissait d'un événement assez grave et unique, sans compter le sort de milliers de personnes qui dépendait de cela.

 

Il écouta avec autant d'attention les paroles de Aquilla tout en sirotant son verre avec plaisir. Les vins italiens n'avaient décidément aucun égal en ce bas monde! Lorsqu'il reposa son verre, le moment était venu et il se leva devant tous en les observant comme le duc de Toscane avant de parler.

 

-En tant que Duc de la Lombardie et de la Vérone, j'appuie cette décision officiellement.

 

La Lombardie et la Vérone croient en Dieu et ont confiance en lui,

Les Como aiment et protégent notre patrie et ses alliés.

Je ne reculerai pas devant l'ennemi,

Les deux Duchés protégeront leurs vassaux qui leurs seront fidèles.

Chaque Duc après moi ne mentira points, sera franc et fidèle à la parole donnée. 

Il s'agit d'une parole intemporelle engageant ma lignée.

 

Puis il se rassit selon sa posture favorite pour profiter encore un peu de ces bons vins et cette nourriture de bonne qualité.

[Calimehtar]

 

 

An de Grâce 1256.

 

Je suis Ian de Venosa, mon père est mort alors que nous tentions de fuir l'Italie et les querelles de pouvoir de ma famille. Les vendettas pour une seigneurie étaient devenues monnaies courantes pour la famille.

Alors nous sommes arrivé en Dalmatie. J'ai vécu toute mon enfance jusqu'a ce que je me maris avec une fille d'un Seigneur voisin. Une belle croate aux cheveux bruns. Elle sent bon la rose venue des marchés d'Asie et d'Orient.

Je passe le plus clair de mon temps au port de Split. Espérant que les marins aient une place dans un Navire pour l'Italie. Je me gargarise des histoires de flibustiers que je rencontre le soir dans les tavernes du port. Des lieux qui sentent le vin et l'hydromel, la bière et la fumé. Les hommes ivres s'y chamaille dans une clarté molle. Les bougies qui virevolt ça et là donne l'impression que tous danse. La cohue des discussions s'entremêlent pour ne donner qu'une rumeur informe perturbé par des cries de filles de joies assisent sur les genoux d'un borgne puant l'alcool.

Je m'accoude généralement au bar afin d'avoir une vue sur ceux qui entrent et qui sortent mais aussi sur toutes cette famille qui me parle bien plus que ces cours coincés où l'on rit au frasque des nobles endimanchés et vicieux.

Je laisse allé mon esprit au vagabondage et au rêve de marin.

Puis il y eu cet homme, habillé de cuir noire, discret, polis et courtois. Il portait les armoiries de la Maison Aquila. Nul ne l'a approché ou regardé de haut. Un silence bref a brusquement étreint la taverne mal éclairé et sale. Puis des murmures ont laissé place aux futilités vollages de coutûmes.

 

L'homme a prit un verre de vin, je me suis approché et il m'a regardé. Il a sourit.

J'ai demandé ce qu'il faisait ici loin de l'Italie. Il m'a dit qu'il avait un message pour la maison Venosa. Je me suis donc présenté et il m'a demander de le conduire si possible à la demeure de la famille.

Ce que j'ai fais sans tardé, impatient de voir ce que l'Italie pouvait bien vouloir à ma famille réduite à la simple expression d'une Seigneurie banale en Dalmatie.

 

Je n'ai compris que le lendemain.

 

Lorsque ma mère s'assit prêt de moi sur la terasse qui donnait sur le port. Elle m'annonça que je devais préparer mes affaires car bientôt nous seriont à nouveau en mer pour rejoindre notre patrie l'Italie.

La Maison Aquila a demandé à la Maison Venosa d'entrer dans le cercle des Seigneurs respectés d'Italie pour la formation d'un Royaume Libre et de droit Divin.

 

C'est ainsi que ma famille pu rejoindre l'Italie le mois suivant. Attendant de recevoir ces lettres de noblesses ainsi que ces nouvelles obligations.

[Thael]

Nevenoe d'Aosta, qui avait abandonné le titre de Duc du Piémont au profit de la famille Mondovi, n'était au final présent qu'en qualité de témoin, seuls les Ducs d'Italie ayant droit au chapitre.
Ce vieil homme qui avait été effacé durant toute sa vie ne dérogeait pas à ses habitudes et c'est donc en retrait, accompagné de son plus jeune fils, Lomig, qu'il écouta les uns et les autres s'exprimer.
Pour sûr qu'il suivrait l'avis des ses suzerains, fidèle comme il l'avait toujours été.