L'heure n'était plus aux tergiversations. Sous l'oeil sévère du Sénéchal de Rodez et de ses cousins, Conwoion apposa son sceau sur un texte officiel, pour la dernière fois de son existence :
De nous, Conwoion Ier d'Aspet, Roy d'Espagne,
Nous demandons à Dieu pardon, devant tous les hommes, pour notre orgueil et les péchés qui nous ont poussé à vouloir conquérir l'Italie. Aussi, nous renonçons officiellement à toute Couronne supplémentaire et reconnaissons à l'Italie son droit à se gérer elle-même. Nous offrons par conséquent une paix blanche au Royaume des Deux Siciles, ainsi qu'à Pise.
Nous offrons d'abdiquer en faveur de notre fils Tudi, restant désormais dans l'ombre en attendant de rejoindre notre épouse bien aimée aux côtés du Très-Haut. Par cet acte, nous signifions la volonté de notre royaume à ne plus agresser nos voisins et notre grande humilité et contrition devant Dieu pour nos fautes.
Fait à Madrid, au cinquième jour d'Octobre MLXIX,
Par nous, Conwoion Ier d'Aspet, désormais Duc de Toulouse