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[RP]En direct depuis l'Italie...


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#1 Batonnoir

Batonnoir

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Posted 21 May 2014 - 05:41 PM

Syracuse - Domaine des Rausa
Un soir, 1034



Dans la cité antique, l'ébullition était de mise. Marchands, pirates, nobles des quatre coins de la méditerranée y accostait. Syracuse, la grecque, la ville d'Archimède. Gwenvred de Rausa affectionnait cette ville , quitte à y passer la majeure partie de l'année. Elle y côtoyait Sapience, sa cousine et maîtresse de la ville. Sous sa gouvernance, Syracuse avait fait construire lices, écuries et grande caserne. Le lien entre les deux femmes était affectueux, presque intime. Les mauvaises langues allaient même jusqu'à raconter qu'elles entretenaient une relation dépassant le cadre strict de la morale.

En l'absence de pape, Gwenvred s'en moquait. N'avouant ni ne déniant les accusations, elle continuait à passer du temps avec sa cousine. Point.

Sapience rejoignit Gwenvred ce soir là sur le toit du palais de Hiéron. Entourée de ses astronomes, elle scruptait le ciel afin d'en deviner les secrets.



- Ma cousine, j'ai une nouvelle fort triste à vous annoncer, dit Sapience en s'inclinant.
- Quoi donc? Viens donc nous rejoindre. J'apprends à lire les étoiles. Les anciens disent que le futur y est inscrit.
- Bonifacio vient d'être attaquée. Le roi de st pierre a engagé une guerre contre la Corse.

Sur ce, Gwenvred affecta de faire semblant de rien. Puis laissant ses astronomes pour rejoindre Sapience, elle lui passa la main droite dans la chevelure.

- Tu n'as rien à craindre, ma belle. Nous pendrons ces mâles par les couilles pour avoir attaqué un allié de nôtre Maison. De pape, il n'y aura point.


Tout sourire, Gwenvred se dirigea vers l'intérieur du palais pour s"activer aux préparatifs de départ.

#2 Matheus

Matheus

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Posted 24 May 2014 - 07:20 AM

Bonifacio - Donjon familial
Un soir d'hiver.


Nedeleg était fatigué, mais heureux.
Ses alliés l'avaient rejoint et permis de récupérer sa ville, prise par le félon Olbia quelques mois plus tôt.
Jova de Olbia semblait décidément oublier bien vite ses leçons.
Il entrepris de rédiger une missive pour sa fidèle amie Gwenvred de Rausa.

Ma très cher amie.

J'espère que cette missive vous parviendra. Je la confie à un coursier fidèle et rapide qui vous trouvera, même s'il doit vous la livrer sur un champ de bataille.

Je vous livre quelques nouvelles des îles. Nous avons repris notre capitale et repoussons l'ennemi. La tête de Jova de Olbia est bien enfoncée dans un pieu au dessus des falaises de Bonifacio. Espérons que son fils soit plus intelligent et mesure ses ambitions.

Nous marchons désormais ensemble vers la capitale d'Olbia.

J'espère que très bientôt, nous boirons du vin de messe, les pieds posés sur le trône de Saint-Pierre.

Néanmoins toutes ces aventures m'auront bien usé, et je songe à ma succession. Le Comté de Corse devrait revenir à ma petite nièce, la jeune Alara, fille de feu Gaiwin, mon neveu. Un coeur à prendre, mais la petite a du caractère.

Amitiés sincères.

Nedeleg de Bonifacio
Comte de Corse
Vicomte de Bonifacio, de Calvi.


Nedeleg dépêcha son fidèle Maden pour délivrer le message, puis il posa sa plume.
Il ajusta son armure - léguée par son père, forgée par les meilleurs artisans Corses et qui l'avait tiré de bien des mauvaises postures. Il ne la quittait jamais en temps de guerre, même pour dormir disait-on - sella son cheval, et pris la tête de ses troupes en route vers le prochain objectif.

Testeur fou.


#3 Batonnoir

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Posted 25 May 2014 - 09:13 AM

Naples - le donjon
1038



Quatre années de guerre acharnées opposant le royaume de St Pierre au Royaume des Deux-Siciles et ses alliés insulaires. Quatre années où les uns et les autres n'avaient eu droit à aucun répit, où il fallait constamment s'enquérir de renseignements pour avancer ses pions sur le territoire ennemi ou, au contraire, défendre le sien lorsqu'il était attaqué.

Gwenvred se remémora cette lettre de Nedeleg de Bonifacio. La ville avait enfin été reprise.. Il s'en était fallu de peu que toute la Corse ne passe sous contrôle ennemi. La jeune femme, chef de famille, portait une lourde responsabilité sur ses épaules. Avait-il été sage de déclarer Ponteconvo félon afin de lui passer dessus? Qu'auraient-ils fait les Deux-Siciliens si Ponteconvo était resté à l'écart, comment alors atteindre Saint Pierre, par pigeon voyageur?

Non, de choix, il n'y avait pas eu. Et Ponteconvo n'avait pas été tout blanc dans l'affaire, ayant fait stationner ses troupes près d'Olbia afin de pouvoir rejoindre son suzerain dans la guerre. Guerre des dupes. Mais la seigneurie de Ponteconvo finit par tomber après 1 an et demi de siège, de tentatives désespérées de briser ledit siège.

Soif de revanche, Gwendred jurait qu'elle marcherait sur St Pierre si elle n'obtenait pas satisfaction. Et du haut des remparts de Naples, les troupes se massaient pour un départ vers Anayni. La ville était mal défendue, une cible de choix. La porte d'entrée vers St Pierre...

#4 twokill

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Posted 29 May 2014 - 07:23 PM

Carbonia, en Sardaigne.
March'haid de Carbonia, fille de feu Dewi de Carbonia, mort apres cette guerre.

Lettre au Seigneur des Deux Siciles et au Comte de Corse.
Voila maintenant plusieur mois que la guerre n'atteint plus les contré de la maison de Carbonia et que nos frontières sont stabilisé, mais l'enemis reste toujour présent tapis dans l'ombre.
Apres une seconde guerres contre l'alliance d'italie sous les ordre du trone de Saint-Pierre, la paix revient a nouveau, enfin.
Cette guerre fut beaucoup plus sanglante et violente que la précédente, elle a pousser a bout bon nombre d'hommes sur le champ de bataille.
Des milliers de morts, et tout sa pour rien même si la coalition a pris de l'ampleur.
Certe l'ile de sardaigne, de Corse et les deux sicile ont survécu, mais a quel prix.
Le félon Olbia a toujour Sassari sous sa coupe et garde sa capitale.
Malgres qu'un accord a été proposer, et que toute les partie veulent que cette guerre s'arrete, Olbia refuse toujour de ceder, toujour le même, planquer derriere sa muraille et reforme actuellement une armée.
Nos troupes statione pres de sa capitale, et ne partiron que l'orsque qu'il decidera de ceder au exigence.
Qu'il parte, ou une prochaine guerre que je ne souhaite pas, reviendra hanter l'esprit des hommes.


A la fin de cette lettre, March'haid de Carbonia leva les yeux vers le ciel et pria pour eviter une nouvelle guerre.
Malheureusement, l'ombre persiste.
- Puisse dieu nous pardonner nos actes. S'exclama t'elle .

#5 Batonnoir

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Posted 04 June 2014 - 07:51 AM

Pax Aeterna


Suite à la défaite militaire des Etats de St Pierre contre l'alliance du Royaume des Deux-Siciles et des îles de Corse et Sardaigne, les conditions d'un retour à la paix sont les suivantes.

1/ Le seigneur d'Olbia ne doit plus posséder aucune terre en Sardaigne (fait)

2/Une fois ceci fait, le seigneur de Ponteconvo est autorisé à venir reprendre ses terres dans les plus brefs délais.

3/Les royaumes de St Pierre et des Deux-Siciles signent en l'état une paix durable, privilégiant la collaboration à la confrontation.

4/Qu'en l'état, si la maison de Rausa ne peut devenir suzeraine de St Pierre, alors personne d'autre ne le peut.

5/A l'issue du processus de paix, la maison d'orbetello doit casser son lien de suzeraineté le liant à la maison d'Ancona.

Pour l'alliance des Deux-Siciles, Gwenvred de Rausa
Pour St Pierre, Iouen de Rome.



#6 Batonnoir

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Posted 18 June 2014 - 12:09 PM

Cagliari, 1060
Gwenvred et Maho



Une mère et son fils. L'image parut iddylique. Gwenvred de Rausa avait soufflé son cinquantième anniversaire voilà deux ans, les rides devenaient marquées sur son visage. Une vie que son grand père, Jegu de Rausa, aurait qualifié d'exemplaire. Une vie faite d'amour et d'eau fraîche. Mais pas seulement. Une vie passée à construire le royaume légué par son père, Tudwal: le royaume des Deux-Siciles.

Et voilà que depuis quelques années, le torchon brûlait. Les bruits de bottes raisonnaient jusqu'à la paisible Sicile.

C'est en compagnie de son fils, Général de la légion "Excelsior", qu'ils étaient arrivés à Cagliari. Voilà plusieurs années, le duc Aspet avait déclaré la guerre au Duc de Pise, De Ancona, dans le but clairement avoué de soumettre le royaume d'Italie, d'acquérir de nouveaux vassaux et des terres. Gwenvred avait pris ombrage du déclenchement de cette guerre non-justifiée par un cassus belli. Son oncle se proposa pour aller négocier avec les pyrénéens une possible entente entre leurs deux nations. En réalité, il fallait gagner du temps pour rassembler les troupes en sardaigne car l'épée planait au-dessus de leur tête.

Car il faudrait être fou pour croire que ces démons de la guerre s'arrêteraient au royaume d'Italie. St Pierre et les Deux-Siciles étaient sur leur liste. Et d'autres, encore...

Dans le palais de la maison Mazzara, Gwenvred ajusta elle-même la tenue de combat de son fils, excellent cavalier. Car Dieu seul savait s'il sortirait vivant de la guerre à venir.

Quand un messager arriva en trombe et lu un message à l'attention de la reine.

"Teruel déclare la guerre à Carbonia".

D'un geste de main, elle le congédia. Puis finissant son menu travail, elle s''adressa à Maho.

Rassemble les troupes d'élite du royaume et va attaquer les Baléares. Montrons-leur que, contrairement aux Espagnols, nous ne plions le genou devant personne.








A mother and her son. The image seemed idylic. Gwenvred of Rausa had celebrated her fiftieth birthday two years ago, and some wrinkles became to appear over her face. A life that his grandfather, Jegu of Rausa, might have described as exemplary. A life of love and fresh water. But not only. A lifetime spent to build the kingdom bequeathed by her father, Tudwal: the kingdom of the Twin Sicilies.

And now for some years, the cloth burning. The sound of boots to the reasoned peaceful Sicily.

She was in compagny of her son, General of "Excelsior" Legion when they arrived in Cagliari. Several years ago, the Duke Aspet had declared war on the Duke of Pisa From Ancona, in the clearly stated goal of submitting the kingdom of Italy, to acquire new lands and vassals. Gwenvred had taken umbrage of the war's outbreak, since It was not justified by a cassus belli. His uncle volunteered for a trip in Aspet territory in order to negotiate with the Pyrenean a possible agreement between the two nations. In reality, Arzhur meant to gaining time, allowing his family to gather troops in Sardinia.

Because it would be crazy to believe that these warmongers would stop after taking over the kingdom of Italy. St Peter and the Twin Sicilies were the next to subdue. And not only them...

In the palace,, Gwenvred adjusted Maho's battle dress. Her son was an excellent horseman. She was worried to lose him in the forthcoming war, but didn't show anything to him.

When a messenger arrived with a bang and read a message to the queen.

"My queen, Teruel declares war to Carbonia".

With a hand gesture, she dismissed him. Then finishing to dress Maho, she told him.


Gather the Kingdom's elite troops and attack the Balearics quickly. Let's show them that, contrary to the Spaniards, we do not kneel.


#7 Edoras

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Posted 19 June 2014 - 08:48 PM

An 1060. Le Duc de Toulouse, après avoir fédéré l'Espagne, était entré en guerre contre le nord de l'Italie, sous un motif fallacieux. En réalité, il s'agissait pour lui d'unir les Provençaux sous son égide. De plus, le chagrin causé par la mort de ses deux filles, uniques héritières, avait rendu le roi, déjà d'une intelligence moyenne et sujet aux coups de sang, fou d'une douleur qu'il entendait épancher par la guerre.

Les Siciliens, rusés, attaquèrent par les Baléares après avoir fait croire à une possible alliance. Sans le savoir, ils tombèrent dans un piège tendu de longue date. Par chance pour eux, le piège n'était pas totalement préparé à leur arrivé. Ils s'emparèrent de Ciutadella et infligèrent de terribles pertes aux seigneurs d'Espagne. Mais alors, toute route leur fut coupée vers la péninsule. Une formidable flotte, mise en chantier depuis une décennie sur ordre d'Eutrope d'Aspet, sortit de tous les ports d'Espagne et vint faire le blocus des Baléares.

En l'an 1061, un terrible brouillard, que certains attribuèrent à une explosion volcanique lointaine et d'autres à une comète, ou encore à la fin des temps, s'abattit sur l'Europe entière. Les mouvements furent bloqués. Les flottes ne purent plus naviguer, incapables de voir les récifs. Les batailles furent maigres. Aux pieds des Alpes, Brignoles et Ancona commencèrent à s'épuiser contre les forces des Pyrénéens, sans cesse renouvelées. Le Roi d'Espagne accusa officiellement Brignoles d'user d'une pierre philosophale pour changer le plomb en or et ainsi recruter tout ce que l'Europe comptait de mercenaires.

Les mouvements reprirent en l'an 1062. Les renforts Espagnols arrivèrent peu à peu, tandis que de petits contingents de "jinetes" étaient envoyés en éclaireurs pour estimer les forces ennemies, qui les massacrèrent. Le piège se referma et boucla totalement les Baléares. Brignoles, menacé des pires tourments s'il venait à être capturé, et alors que plusieurs batailles avaient réduits ses forces de façon drastiques, de même que celles d'Ancona, choisit de se retirer dans un monastère. Il céda ses terres à un cousin éloigné qui, par d'habiles stratagèmes politiques et une famille recomposée, finit par transmettre les terres au Duc de Léon, Toro. La pierre philosophale fut apportée au Roi Conwoion Ier qui, poussé par le clergé, la fit détruire par le pilon. L'or tiré de cette pierre fut déclaré impie et maudit.

En l'an 1063, les seigneurs des Pyrénées s'étaient assemblés en la vaste salle de la citadelle de Nîmes. Le Duc-Roi Conwoion prit les mains de Nevenou de Nîmes et lui fit jurer de défendre les vassaux qu'il lui confierait en Provence. Puis, il posa ses lèvres sur les siennes sous les vivats des comtes et ducs Pyrénéens. Il lui tendit ensuite une boursette remplie de terre, symbolisant la Provence. On passa la soirée du vingt novembre à boire, manger et rire. Ciutadella avait été reconquise par les Espagnols et les défaites d'Ancona annonçaient une Provence libérée et un Piémont espagnol.

Fatigué, le roi d'Espagne sortit un instant et s'appuya sur le rebord du muret surplombant la cour du donjon. Il avait fait mourir des milliers d'hommes, amis et ennemis, juste pour soulager sa peine et satisfaire son ambition d'égaler les exploits de son oncle Eutrope, le Conquérant. Aujourd'hui âgé de quarante-six ans, il s'était laissé pousser la barbe et était devenu un peu plus réfléchi, après avoir perdu deux batailles où il avait vu la mort de près, à Alessandria et Montpellier.

Dans la cour, sept enfants, âgés de trois à six ans, jouaient. Parmi eux, les deux fils d'Aspet, nés durant la guerre. L'aîné, Tudi, six ans, serait probablement roi d'une Espagne à présent bel et bien construite, et qui devenait un empire. Conwoion d'Aspet regarda les étoiles et pria pour que Tudi reçoive la sagesse de son grand-oncle et l'intelligence vive de sa mère.

Serveur Descartes, Maison de Fuentenovilla.
"Nous tenons nos promesses ! Lo que prometimos lo hacemos !"


#8 Matheus

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Posted 12 July 2014 - 06:33 PM

Donjon de Rostino – juillet 1186

Alara était accoudée à une balustrade du palais de Rostino, héritage récent de son ami de toujours qui était parti bien trop vite. Un fidèle allié comme on n'en compte que trop peu.

Elle ressentait un cocktail de sentiments qui la laissaient dans un état second.
D’abord la tristesse d’avoir vu tomber tant de soldats au cours de la campagne Espagnole, morts en héros, alors qu’ils se battaient en infériorité numérique, sans eux la victoire sur les Espagnols n’aurait pu être possible.
La joie, également, de voir cesser le conflit. Les Espagnols avaient accepté les conditions de paix en bonne intelligence et semblaient enclins à entamer une période de paix profitable à tous. Un souci de moins, Alara n’aimait pas la guerre.

Enfin succédait également la colère vis-à-vis de Gestin d’Ancona, son suzerain, pour qui elle se demandait encore pourquoi elle lui prêtait ses armes. Gestin aimait parler et raconter des histoires pour endormir ses vassaux. Mais ça ne fonctionnait pas sur elle. Et visiblement ça ne plaisait pas à Gestin et ses proches. Mais une De Bonifacio ne se laissait pas mener aussi aisément. Sa famille revendiquait le duché de Pise depuis tant d’années, ce titre qu’arborait fièrement le félon Gestin.

Alara consulta ses conseillers. Sa décision fut prise rapidement. Le pouvoir de Gestin s’affaiblissait. On le disait mourant. Il ne daignait plus répondre à ses missives, elle devait agir et ce sera par la force.

Elle salua du regard son neveu qui venait de la rejoindre, qui était désormais Ewen de Bonifacio-D'Orstano.

Alara regardait également grandir sa famille. Son neveu Ewen avait montré de belles aptitudes au combat lors de la campagne d’Espagne, elle souhaita le récompenser et lui offrit un fief en Sardaigne, sa ville de cœur à Orstano, et quelques terres conquises en Italie du Nord, afin d’assoir son influence sur la péninsule. Elle avait confiance en lui pour s'affirmer sur ses sujets, il était venu son heure de prendre son envol.

Testeur fou.


#9 Wayllander

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Posted 12 July 2014 - 07:37 PM

Seigneurie de Spezia, extérieur de la capitale - 30 octobre 1186

Ewen était très satisfait.

Non contente de le faire Seigneur, sa tante, la Comtesse de Bonifacio, l'avait laissé mener l'assaut contre la cité de Spezia, contrôlée par le félon Gestin d'Ancona. Enfin, qui était contrôlée jusqu'à ce matin. L'immense armée de la Maison de Bonifacio n'avait fait qu'une bouché de la misérable garnison de la ville. Cinquante tués chez les défenseurs, pour onze seulement de son côté. Bon, il faut avouer qu'à cinquante hommes contre près de 2400, leurs chances avaient été très minces, pour ne pas dire inexistantes.

Le jeune seigneur s'était battu en première ligne. C'est là que les pertes avaient été les plus lourdes, des deux côtés. Ewen avait bien pris une dizaine de vies aujourd'hui. Mais il savait que ses actes étaient bons, et que le Très-Haut lui pardonnerait. Il avait l'habitude des combats désormais, et la campagne en Espagne avait été d'une violence et d'une férocité bien plus intenses.
C'était le visage et les vêtements couverts de sang qu'il approchait de la tante de commandement de sa tante et de ses conseillers, mais avec un grand sourire sur les lèvres. Le sourire du victorieux. Il salua d'un bref signe de tête les gardes à l'entrée, et entra, déclarant d'une voix forte pleine de fierté à l'assemblée :

<< Ma tante, Spezia est notre à présent. Et nos pertes sont infimes ! Seulement onze morts - bien que cela soit déjà onze de trop - et une vingtaine de blessés, mais rien de grave. Je me suis assuré que les décédés reçoivent les derniers honneurs, et que leurs familles soient récompensées du courage de leur père ou/et de leur mari. Les soldats attendent vos ordres pour lever le camp. >>

Contrairement à la joie qu'Ewen pensait qu'allait éprouver sa tante, elle le regarda d'un air grave, et lui tendit un court vélin. Le Seigneur d'Orstando le prit avec étonnement.

Orstando, le 29 octobre 1189

Madame la Comtesse, en ce jour de malheur, nous avons la profonde tristesse de vous annoncer le décès prématuré du jeune Sieur Budog de Bonifacio-d'Orstando, votre petit neveu.
Nous vous prions de bien vouloir annoncer cette terrible nouvelle au père du défunt enfant, le Seigneur Ewen, puisqu'il est à vos côtés dans cette guerre contre le félon. Paix à son âme, nul doute que le Très-Haut guidera avec amour cet enfant mort trop tôt au Paradis Céleste.

Mes respects, que le Très-Haut guide vos pas,

Père Robert, curé d'Orstando.


Le visage d'Ewen se décomposait au fil de sa lecture. Il aurait pu être habitué. C'était la troisième fois qu'il perdait un enfant de cette manière. Mais non, la douleur était toujours la même. Il inspira profondément et chiffonna le billet dans un accès de tristesse, puis il lèva les yeux vers sa tante, qui le regardait d'un air attristé.

<< Ne perdons pas de temps, ma tante, Lucca nous attend. >>

Ceci dit, il salua les personnes présentes sous la tente, et sortit d'un pas rapide, refoulant sa tristesse. C'était à son épouse qu'il pensait, et au malheur qui devait être sien, sans même son mari pour la réconforter.
Mais la guerre ne pouvait attendre, et elle se fichait des sentiments. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était de se battre courageusement pour la Maison Bonifacio comme il l'avait toujours fait, que son fils soit fier de lui là-Haut.

#10 Matheus

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Posted 13 July 2014 - 10:48 AM

Alara se félicitait chaque jour de son choix. Son neveu Ewen faisait montre de davantage de talents encore qu'elle ne lui en prêtait. Il faisait déjà un bon lieutenant, elle n'avait aucun doute sur ses capacités futures à gérer et gouverner les provinces italiennes. Elle apprit avec tristesse le décès de son fils pendant qu'Ewen combattait, et redoutait le moment où elle devrait lui annoncer la nouvelle. Mais Ewen était fort et savait cacher son émotion à la vue des hommes. Il n'avait pas le droit de montrer signe de faiblesse devant ses soldats.

Les morts furent enterrés, et le camp fut rapidement levé les jours qui suivirent. Il fallait atteindre l'objectif rapidement, le Comté de Pise était encore sous le joug du félon. Aucune résistance n'entravait la progression des armées de Pise, les villes tomberaient rapidement. Les paysans étaient heureux d'être enfin libéré de l'oppresseur, qui pillait les richesses des villages pour alimenter ses armées en homme et denrées, sans aucune considération pour le peuple.

La troupe prit rapidement la province de Lucca, moins d'une dizaine de morts au sein de l'armée de Pise, c'était une bonne nouvelle. Pise était toute proche désormais. Le campement fut établi avant l'hiver autour des palissades de la cité. Alara s'attendait à voir une cité florissante, elle ne vit que ruine et désolation. Le peuple affamé se terrait dans les bas quartiers de la ville alors qu'une milice chancelante tentait de défendre la cité. Elle s'adressa à Ewen.

Mon neveu. Pise doit tomber avant la fin de l'année. Guidez les hommes vers la victoire. Dieu vous garde.

Sur ces paroles, Alara se retira. A bientôt 70 ans, elle semblait inépuisable et tenait encore à guider son peuple dans les campagnes. Elle savait néanmoins qu'il s'agissait de sa dernière campagne. Elle arrêterait sa route à Pise, qu'elle tenait tant à contempler. Sa fille Albinia qu'elle préparait à régner depuis quelques années déjà n'aimait pas la suivre sur le terrain. Elle préférait le confort du palais comtal de Bonifacio. Ce sera donc son neveu Ewen qui guidera ses hommes au nord de l'italie, en compagnie de son petit-fils Kolaig, qui serait appeler un jour à régner. Elle avait confiance en eux.

Testeur fou.


#11 twokill

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Posted 26 July 2014 - 11:15 AM

Lettre au seingeurs de Corse et de Sicile.

Mon cher et viel allié et amis.
Depuis mon depart des cotes de la Sardaigne, j'ai souvent repenser a mes terre dont je vous ai laisser la garde, et cela rassure que depuis tout ce temp , l'economie et la population se porte bien.
Depuis l'endroit ou je me trouve et que je garderais secret pour le moments, je garde espoir qu'un jour je puisse revenir sur ces terre qui m'ont vu naitre. Mais, l'ombre rode toujours..
J'ai echapper de peu il y a quelque jour lorsque je faisais mes amplettes sur un marcher, a une tentative d'assassinat.
Les hommes qui m'ont attaquer ont été repoussé par mes fideles Gardes Carbonien, mais deux d'entre eux ont péri pour me proteger.
La vie n'est pas simple ici, la chaleur est etouffante, l'armure pese de plus en plus lourd chaque jour, je me fait vieux.
J'ai un petit domaine, avec des champ de pommier, quelque animaux, vache et cochon.
La vie de simple paysan n'est pas facile, mais je m'emploi a l'epouser.
Mes hommes etant rester avec moi apres mon depart ont tous fonder une famille, certain ont trouver du travail et d'autre ont ouvert des echoppe.
L'un d'entre eux a ouvert une taverne, et croyez moi, le soir, c'est toute une foire dedans.
D'autre continue de venir sur le continent de Sardaigne, prenne des nouvelles de leur famille et revienne ici.
J'ai bientot l'age de partir, et j'espere que j'aurais l'occasion moi aussi un jour d'y revenir.
Je fini cette lettre en vous remercient de tous ce que vous avez fait pour moi et la maison de Carbonia.
Mon fils ma dit, qu'il vous avez transmis mon cadeaux en argent, 300 000 ecus ou un peu plus je ne me souviens plus vraiment.
En esperant que celui ci vous ai plu et vous ai permis de prendre plus de puissance.
Je vous salue distinguement et vous souhaite une longue et agreable vie.
Ancien comte de Sardaigne, dirigeant de ligue etrusque du territoire de sardaigne. Votre vieil ami.


HRP : J'espere que tout se passe pour le mieux depuis mon depart, j'ai rejoins une autre partie, et je suis implanter en espagne.
Il me semble avoir vu un ancien joueur de notre alliance dessus aussi.
Donnez des nouvelles :)

#12 Batonnoir

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Posted 21 August 2014 - 10:09 PM

Aragon retrocession treaty

I- Twin Sicilian houses and Italian house are willing to retrocede the following towns to the king of Spain: Vale, Fortaleza, Valence, Castellon, Reus, Taragone, Mollerussa, Cerdanyola del vallès, Palamos and Barcelone.

II – In compensation, Crown of Spain will give X pounds to the Italian and Twin Sicilian houses (via Rausa) plus X/2 pounds once every quoted towns are delivered.

III- Crown of Spain and It's duques renounce their claim over palma de majorca and ciutadella. Houses of Italia and Twin Sicilia renounce their claim over the towns now passing under Spanish control.

IV – Once signed, the towns must be delivered within three days (until 23st august, 10pm). Afterwards, the spanish crown is authorized to take any lands remaining, especially if owners are temporary away. Once every town delivered and If any war had to start, the spanish crown may send a basic peace treaty to the Italian house who failed to deliver the town on time. No further expansion is authorized according to this treaty.

May the peace last long. King of Spain, Toro House Rausa King of Italy, Bonifacio

#13 Consi

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Posted 23 August 2014 - 04:27 PM

Nosotros, Segal de Toro, soberano de Castilla, Aragón y León, señor de todas las villas desde los Pirineos hasta Portugal y Rey de España por la Gracia de Dios, acepto este tratado, lo firmo y en él estampo mi Sello Real. Asimismo, mi Tesorero entrega al Rey de las Dos Sicilias la suma acordada en privado. Que la paz que hoy firmamos se mantenga y que los pueblos que ayer fueron absurdamente llevados a la guerra, puedan coexistir en paz y armonía.

Que viva España!!

I hug the King of Twin Sicilies and celebrate that we avoided war by signing this.




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