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La guerre de La Marche


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13 replies to this topic

#1 Edoras

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Posted 12 May 2014 - 01:16 PM

An de grâce mil-vingt-quatre, vers la fin de l'année. Thiers, Duc d'Auvergne de facto, envahit La Marche et déclare la guerre à Parthenay, Duc du Poitou de facto. Le jeu des alliances entraine une guerre déchirant la moitié sud de la France.

Dax, Duc d'Aquitaine, choisit de soutenir le camp de Parthenay, pour des raisons de géopolitique et d'accointainces personnelles. Il demande à Ventadour, vassal de Thiers, de changer de camp et de lui ouvrir la route vers le Centre, en lui donnant le mois d'octobre comme ultimatum.

La décision de Dax entraine Aspet, qui a récemment fédéré le duché de Toulouse mais lui est vassal pour le vicomté de Tarbes, à rallier son puissant vassal le Comte de Rodez et à diriger ses troupes vers le Nord, vers Pamiers. Il y rejoint Soaig de Mont-de-Marsan, vassal de Dax à qui Rodez a promis le vicomté d'Albret.

Mais Thiers est rusé et plein de ressources. Non content de rallier une coalition au Nord, il convainct Tafalla, seigneur de l'une des marches de Castille, allié au Comte de Barcelone Andorra-la-Vella et donc dans l'influence de la Triple Alliance des Pyrénées, de trahir et d'attaquer Dax à Bayonne avec une faible troupe de 200 hommes. Aspet rallie alors ses vassaux du sud et demande à l'un d'eux, le Vicomte de Castres, de l'accompagner jusqu'à Bayonne pour soumettre le seigneur rebelle.

Il est prévu de laisser Tafalla assiéger Bayonne et de le prendre avec plus de 300 hommes en renforts, entre le marteau et l'enclume. Mais Tafalla sent le piège et se retire à Pamplone. Eutrope d'Aspet qui, ayant laissé son frère Roparz diriger celles du Nord, mène les troupes de Bayonne en personne, observa un instant les rapports de ses éclaireurs et se tourna vers Castres, qui attendait à ses cotés.

- J'envoie mes hommes vers Pampelone. S'il mord à l'hameçon et veut saisir mes miliciens, j'irai de Pampelone jusqu'à Bayonne, j'irai de Dax à Mont-de-Marsan ! Ce sera un beau pèlerinage : vous pourrez lui couper l'approvisionnement et on leur rentrera dedans en tenaille.
Et s'il ne mord pas, hé bien ! Je prendrai sa ville et la ferai mienne en attendant les fantassins qui arriveront d'ici quelques mois par Donostia.

Le seigneur de Carcassonne et de Foix, vassal d'Aspet, pénétra dans la tente après une longue chevauchée. Il était venu faire allégeance à Castres pour la seigneurie de Carcassonne, lui permettant de légitimer son titre de Vicomte.

- Je dispose d'une petite troupe assez bien formée qui peut également intervenir et éventuellement prendre une ville de votre choix.
- Ah, salut à vous Carcassonne ! Vous pouvez envoyer vos troupes à Aspet. De là, elles iront ensuite à Huesca ou Bayonne, selon les besoins. Vous dirigerez mes troupes pour la frontière sud.

--------------------------------

Pendant ce temps, loin au Nord, Ventadour a refusé l'offre de Dax et la guerre est déclarée. En janvier 1025, la ville de Mende tombe dans le camp de Parthenay et de ses alliés.

Roparz d'Aspet, le frère ainé, est arrivé à Cahors avec la "première piétaille". Ce gros gaillard nerveux caresse sa hache en observant la carte. Les cartes ne lui ont jamais plu, il n'a jamais pu comprendre ces notions de nord et de sud : dès que vous vous tournez, ca change tout. Heureusement pour la Maison Aspet, Eutrope lui avait collé un capitaine énergique et diplomate pour le surveiller.

- Votre Grâce... et si nous avancions sur Bergerac ? Il y aura surement du butin à prendre. Et cela permettrait à Rodez de ne plus tourner en rond à chercher les troupes de Montpensier et Ventadour à Aurillac. Vous voyez ? Là, à droite. Ils viendra peut-être nous appuyer et vous en tirerez tout le mérite, puisque vous êtes son suzerain.
- Ah... oui ! C'est ce que je vais faire. Et on pillera la ville ! Je vais montrer mon braquemart aux pucelles de Bergerac, ca les fera glousser, héhé...
- Elles n'en auront jamais vu de pareil, c'est certain, votre Grâce, soupira le capitaine en priant pour que la chose n'arrive jamais à ses propres filles.

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#2 Seigneur_Marchais

Seigneur_Marchais

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Posted 12 May 2014 - 06:55 PM

La guerre de la marche commence. Un célèbre seigneur de guerre entre en scène : le seigneur …. (Roulements de tambours) tadaaaam !!!!!! Machalow !!!!!

LECTEUR : hein ??? Non !!! Tu va pas recommencer avec tes parodies stupides ?!!!

NARRATEUR : (surpris) heu … qui te dis que c’est une parodie ?

LECTEUR : Arrête ton char ! Le seigneur Machalow vient d’une de tes parodies tordues ! Et ton perso réel, c’est le seigneur marchais !! Machalow c’est une parodie de ton perso réel, mais sur les RR, avec les royaumes redondant.

NARRATEUR : (lassé) Mon perso réel n’existe pas plus que sa parodie … tu divagues.

LECTEUR : Mouais, fait celui qui ne comprend pas. Tu fais comme avec les royaumes redondant, avec marche of history … tu va l’appeler comment d’ailleurs ? Car avec ton inspiration limitée, suis sur que tu va l’appeler … la marche redondante.

NARRATEUR : (ironique) hum Oui c’est cela, c’est une très bonne idée ! Je prends. (après un silence) D’ailleurs je me souvent parfaitement de toi. Tu es l’enfoirée (*bip de censure*) qui à pourri mes écrits ?

LECTEUR : exactement, et fier de l’être.

NARRATEUR : T’es bien le seul …. Bon je reprends …

LECTEUR : Au secours ….


Bref le seigneur Machalow entre en scène.

JEUNE PLOUC : Maître,, alors, contre qui nous battons nous ? Thiers ou l’alliance des pyrénéens.

SEIGNEUR MACHALOW : jeune plouc, il est dit que le seigneur de dax, duc d’aquitaine vise la couronne de France. Il va de soit que je n’accepterait pas un berger des Pyrénées comme roy. Du coup, nous soutiendrons les auvergnats, qui sont de plus est, un peuple constamment opprimé et méprisé, j’en veux pour preuve les dire d’un certain seigneur Brice Hortifeux.

JEUNE PLOUC : vous faite dans la compassion maintenant ?

SEIGNEUR MACHALOW : Compassion ? qu’est dce que c’est ?

JEUNE PLOUC : (dépité) laissez tomber …

SEIGNEUR MACHALOW : je préfère. Ton insolence te perdra un jour. Crois m’en.

JEUNE PLOUC : Et une négociation diplomatique n’aurait pas été préférable ?

SEIGNEUR MACHALOW : (ouvre un dictionnaire) Diplomatique ? Négociation ?

JEUNE PLOUC : (murmurant à lui-même) irrécupérable …

SEIGNEUR MACHALOW : plais –t’il ?

JEUNE PLOUC : Heuuu oui … je voulais dire … admirable mon bon seigneur.

SEIGNEUR MACHALOW : Votre grâce, inculte. Je suis duc à présent

JEUNE PLOUC : ah oui c’est vrai … j’ai du mal à m’y faire … Mias pourquoi justifier une décision individuelle la ou vous suivez votre suzerain ?

SEIGNEUR MACHALOW : Hein ? oui … enfin … c’était une décision collégiale … c’est ça ? (vérifie dans son dictionnaire) c’est comme ça qu’on dit ?

JEUNE PLOUC : (blasée) oui oui votre grâce.

SEIGNEUR MACHALOW : bon par contre … je n’ai pas le droit de guerroyer …

JEUNE PLOUC : Hein ???? Et pourquoi

SEIGNEUR MACHALOW : et bien vois tu, Thiers est vassal nouvellement de mon suzerain. Thiers l’a appelé à la guerre, et donc accepté. Du coup mon suzerain, le seigneur de féculent …

JEUNE PLOUC : (lui coupant la parole) De Fécamp.

SEIGNEUR MACHALOW : (lui lançant un regard noir) Oui … de Fécamp, c’est ce que j’ai dit. Bref, mon suzerain m’a appelé à son tour, mais lorsque je veux rejoindre ette guerre je n’y arrive pas.

JEUNE PLOUC : Je … j’ai rien compris.

SEIGNEUR MACHALOW : Juste que je ne peut rejoindre cette guerre, même en le voulant

JEUNE PLOUC : Et pourquoi ?

SEIGNEUR MACHALOW : a cause d’une erreur dans le serveur

JEUNE PLOUC : le serveur ?

SEIGNEUR MACHALOW : oui le serveur … t’es stupide en permanence ou quoi ?

JEUNE PLOUC : …

SEIGNEUR MACHALOW : Bref, du coup j’ai déclarée la guerre à Guéret.

JEUNE PLOUC : Heu, mon maître, pourquoi Guéret puisque c’est contre Dax que l’on se bat.

SEIGNEUR MACHALOW : parce qu’ils sont alliés …. Quelle lacune … jouer à un jeu d’alliances et ne pas savoir qu’ils sont alliés … non mais allo quoi ?

JEUNE PLOUC : (à lui même) pffff …. Pourquoi il n’est pas resté mort le vieux …

SEIGNEUR MACHALOW : Encore une réflexion de ce genre, et la seule chose dont servirons tes tripailles, sera d’être la corde pour la pendaison.

A suivre ????

#3 Edoras

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Posted 12 May 2014 - 11:15 PM

Chapitre I : La percée.

Mois de juin de l'an mil-vingt-cinq.
Siège de la seigneurie de Bergerac.
Tente de commandement de Roparz-le-gros.

Le capitaine Meven frissonna dans l'humidité du petit matin. Il s'était levé tôt, comme tous les jours, pour écouter le camp dormir et inspecter la vigilance des sentinelles. Immobile, son front était plissé et son arbalète tendue. Ses yeux noisettes étaient fixés sur un point qui se mouvait dans la brume. Un point qui portait des fers à cheval.

Un gonfanon sinople déchira la brume. Un éclaireur de la Maison Aspet. Sûrement Jordí, qui était parti depuis deux jours vers l'est. Meven posa son arbalète et s'avança en levant la main. Le cheval se mit au pas, le cavalier descendit et, au lieu de serrer le bras tendu par Meven, confia à ce dernier sa lance et s'éloigna pour pisser.

Il revint en renouant ses frusques, le visage souriant.

- J'avais pas compissé depuis un buisson à Cadouin. Et en passant à côté des lacets de la Dordogne, j'ai eu une de ces envies ! J'ai de bonnes nouvelles : Rodez en a assez de chasser les brebis à Aurillac, il se dirige vers Bergerac. Il devrait pas tarder... t'as pas un rab de clairet pour dé-jeûner ?
- Prend mon outre et va te coucher après. Tu repars bientôt... t'as quand même le temps d'aller voir les filles de la Marta
, dit-il en lui tendant cinq pièces.

Meven se dirigea vers la tente de Roparz, dit "le Gros" devant lui et "le Sot" quand il n'était pas là. Il planta le gonfanon devant la tente, entra, et poussa un soupir devant les hommes avinés qui dormaient pèle-mêle au pied du lit de leur chef. Il secoua un page.

- Tu me réveilles le Gros et tu fais servir des rations d'assaut après la messe : jaune d'oeuf fermentés et lard sec, bière coupée d'eau. Pas de vin. Tu leur diras qu'on distribuera de l'hypocras avant l'assaut, quand Rodez sera là. Que tout le monde mange en armes et chaussés.

La messe fut dite. On mangea et Rodez arriva. On distribua du vin épais aux hommes des deux camps.
Roparz le Gros sonna du cor et une clameur s'éleva, faisant trembler les âmes dans Bergerac. Un sifflement de flèches accueillit les premiers hommes du Toulousain.

Serveur Descartes, Maison de Fuentenovilla.
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#4 Scipio

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Posted 13 May 2014 - 12:04 AM

Pendant ce temps un peu plus à l'Ouest

Comme l'a déjà expliqué le formidable narrateur du dessus, c'est la guerre contre Thiers, on va pas refaire toute l'histoire, y'a eu proposition et proposition refusée, le Duc d'Aquitaine étant connu pour être une véritable tête de c** lorsque l'on ne va pas dans son sens, ça ne lui a pas plu. Il a alors tenté de corrompre Ventadour, celui-ci l'ayant laissé sans réponse, le Duc s'est alors trouvé d'autant plus remonté contre les auvergnates. Ainsi il avait fait mobiliser une grande partie de l'alliance qu'il avait formé avec ses deux premiers alliés, la guerre avait commencée.

Tandis qu'Aspet et Rodez étaient un peu plus à l'ouest, Drev de Dax avait fait réunir ses troupes et celle de son vassal de Mont de Marsan dans sa toute récente seigneurie Castillon. Ainsi les premières batailles allaient être menés et l'histoire du Royaume s'en retrouverait marqué. Les troupes conjointes de Dax et de Marsan marchèrent donc en direction de Périgueux, fief de Ventadour. Ventadour les avait trompés, il serait le premier à payer la colère (facile) du désormais Duc d'Aquitaine.

Une fois sur place siège fut installé et Drev se réunit donc sous sa tente avec Soaig de Mont de Marsan et ses principaux lieutenants. Des communications arrivaient régulièrement de l'est où se trouvaient Aspet et Rodez ainsi que du nord par ses nouveaux alliés du Poitou.

- Selon les informations de nos éclaireurs, et il ne m'ont pas trompé jusqu'à présent puisque prendre Périgueux sera une broutille, nous sommes en supériorité militaire sur les troupes ennemis, il nous faut donc éliminer rapidement Ventadour, il doit payer et Thiers sera amputé d'un vassal d'ampleur. L'on m'a informé que les troupes de Rodez avait déjà fait tomber la ville de Mende, point stratégique dans notre avancée, et ne peut aller sur Aurillac à cause de troupes neutres qui y sont stationnées, il va donc aider Aspet afin de lancer un ultime assaut sur Bergerac, alors leurs troupes nous rejoindront et nous lanceront ici aussi un assaut. Alors il nous faudra aller sur Sarlat puis Turenne, Ventadour sera déjà bien affaibli, en le même temps nos alliés du Poitou prendront Brive à Thiers. Egalement dans chaque seigneurie prise, nous appliquerons la politique de la terre brulée, toute activitée sera coupée de la recherche à l'agricole.

C'est alors que le Duc fut interrompu par un de ses lieutenants.

- Euh... Sire j'comprends pas bien là.

- Vous comprenez pas bien quoi ?

- Bah agricole... C'est pas tout ce qui se passe dans la tête ? On doit empêcher les populations de réfléchir ?

- Ce qui se passe dans la tête c'est psychologique imbécile ! Pas agricole !

- Psychologique c'est pas tout ce qui se passe à la campagne ?

- Non, moi j'crois qu'il faut qu’vous arrêtiez d'essayer d'dire des trucs. Ça vous fatigue, déjà, et pour les autres, vous vous rendez pas compte de c'que c'est. Moi quand vous faites ça, ça me fout une angoisse... j'pourrais vous tuer, j'crois. De chagrin, hein ! J'vous jure c'est pas bien. Il faut plus que vous parliez avec des gens.*

*Extrait et références à Kaamelott

#5 Hizzo

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Posted 13 May 2014 - 05:41 AM

[Quitte à reprendre les dialogues de Kaamelott, autant le citer hein ;-) ]

#6 grem

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Posted 13 May 2014 - 07:33 AM

pendant ce temps a Thiers


Le seigneur de Thiers appelle tous ces vassaux voyant les problèmes arrivaient a grand pas,je veux que chacun de vous me donne ces effectifs disponible immédiat et engage tous les paysans qu il reste dans notre premier combat nous somme attaqué par Dax et ces vassaux ainsi que par Parthenay et Gueret, ces lâche se sont regroupé pour nous combattre ayant peur de venir un a un,on ne se laisseras pas faire comme ça.

Les jours passaient et les réponses des vassaux arriver doucement pas facile de s organiser dans ces conditions,pendant ce temps la Dax lance l assaut sur les villes de Ventadour,trop tard on ne pourra jamais allé l aider ces villes sont perdu,de l autre coté Gueret et Parthenay attaque Brives ont dois se concentré sur cette ville qu il est encore possible de sauver.

Enfin les réponses arrivent :

Bien mes amis ont a perdu Vendatour on doit ce concentrer sur Brives ou nous avons encore nos chances ,seigneur de Barral et de Montpensier ramené vos troupes a Thiers de la nous partirons tous ensemble sur Brives quand a vous Moulins sécurisé la frontière du coté de Montluçon.

Il prit le seigneur de Vendatour dans un coin a part

Cher amis vos villes sont perdu,il y a trop d adversaire qui arrivent sur nous pour les combattre,nous devons les sacrifier malheureusement mais je vous promet de tout faire pour vous les rendre,si nous arrivons a gardez Brives et a battre les armées de Pathernay nous pourrons nous concentrer sur les armées de Dax

Je vous attend au plus vite pour parler de la tactique a adopter car je vous avoue être novice en la matière,c est ma première guerre depuis que j ai succéder a mon père sur ce trône

Thiers repartit dans sa caserne préparer ces armées lui aussi

#7 grem

grem

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Posted 13 May 2014 - 07:37 AM

[ j essaye de coller a vous mais je suis pas bien doué en écriture,si vous trouvez que je pourrie le post suffit de me le dire ça ne me vexera pas ]

#8 Edoras

Edoras

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Posted 13 May 2014 - 08:50 AM

[comme disait Pierre de Coubertin "l'important c'est de participer". C'est bien d'avoir les différents points de vue du conflit. ;) ]

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#9 Guiyom

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Posted 13 May 2014 - 11:37 AM

Un dernier regard vers Mende en la quittant. Le lieu d'un massacre. Il avait déboulé avec ses deux premières armées, "Les Bourrins", de la piétaille sans foi ni loi. Bruyants, Violents. Des soudards qui manquaient de discipline, mais avait permis les conquêtes précédentes. Mais il ne s'agissait plus de conquête, et "Memento Mori", des hommes d'armes guère moins violents, mais disciplinés. Une guerre. Le plan initial suggérait qu'il brûle le sud de l’Auvergne pendant que percée se faisait via Ventadour pour frapper les villes principales qu'étaient Montpensier et Thiers elle même, pendant qu'il devait prendre position et s'assurer que les alliés de l'Est ne venaient pas lever le siège.
Nouveau regard sur la fumée qui s'élevait de Mende. Les livres du castel avaient été brulés pour détruire les travaux en cours. Les cultures arrachées. La scierie mise hors d'état. La ville ne l'intéressait pas, il s'agissait de s'assurer qu'elle ne servirait plus.
Un regard vers la porte, avec les 7 empalés. Les 6 derniers hommes de Montpensier qui s'était rendus, et le commandant des lieux, qui devait être de la maisonnée de Thiers. Devait puisque sa tête manquait, remplacée par celle d'une aubrac. Les bourrins et leurs plaisirs...

Capitaine, route sur Aurillac, au nord du Carladez. Et tachez de me surveiller vos hommes, on se rapproche des armées alliées, ce serait bien de ne pas nous faire confondre avec une compagnie quelconque de gredins...

Aurillac s'était avérée être une perte de temps. malgré les provocations, ils avaient refusés de sortir de la ville pour l'affronter, et il ne pouvait se permettre de s'éterniser. On l'attendait à Bergerac, et la garnison ici présente ne permettait pas une prise rapide comme à Mende. Un des bourrins crus bon d'aller uriner sur les portes en guise d'ultime provocation. Il avait fini fléché de toute part, ce qui avait arraché un violent fou rire au Vicomte.

Arrivée à Bergerac. Roparz d'Aspet semblait sur place depuis un moment.


Capitaine, trouvez moi un homme qui puisse faire le messager sans bafouiller et sans se trainer. Qu'il aille prévenir nos...frères d'arme...que nous sommes en position sur le Nord Est de la ville, et que je lancera l'assaut à sa demande...ou si je le vois attaquer directement si ce qu'on me dit de lui est fondé.

Que les autres mangent et boivent en attendant, rappelez leur seulement la seule règle. Celui qui n'est pas en état de combattre, si l'adversaire ne l'étripe pas, je le fais empaler, après l'avoir fait saillir par un Aubrac, puisque vous semblez aimer de façon bien étrange ces braves bêtes.

Retour sur ses cartes en attendant. Ventadour n'avait finalement pas changé de bord. Il faudrait donc commencer nettoyer la Marche avant de pouvoir marcher sur le cœur de l'Auvergne.

Dans un beuglement.

Capitaine!
Votre second retourne à Rodez, trouvez lui un cheval. Qu'il transmette à Drev que je veux une nouvelle armée d'ici l'an prochain pour couvrir Rodez et Millau. on sera trop loin pour un secours rapide en cas d'arrivée de Barral et d'une poussée au Sud.

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#10 Fanch

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Posted 13 May 2014 - 11:47 AM

Deux ans avant.

Saintes, quartier général de l'Armée Ordo ab Chao, l'armée Poitevine.
Le petit Seigneur, qui rêve de devenir Comte d'Angoulême, ordonna un assaut sur Brantôme à la demande de Parthenay, son suzeraine et le futur Duc du Poitou, de Civray mais également de Guéret, leur nouvel allié.

La ville fortifiée de Brantôme fut prise au bout d'une année entière de siège, les autres villes de la Maison de Brantôme tombèrent les unes après les autres par divers assaillants.

Une fois les armées en position, une année de repos fut prise, des tractions étaient en cours entre Partenay, Thiers et Dax.

Année 1024

Puis vint l'année 1024, Dax déclara la guerre à Thiers, notre Seigneur, Chef de la Famille de Saintes était enfermé dans sa Capitale et ne reçu pas les demandes d'envoi de troupes contre Thiers, c'est juste à la fin de l'année que les informations lui parvinrent.

Il échangea diverses missives avec Guéret et l'Alliance des Pyrénées, il devait faire bouger son armée au Nord, Fécamp assiégeait Thouars.

L'armée fit donc mouvement et arriva trop tard, le siège avait échoué et les armées de Fécamp s'étaient repliées

Ordo ab Chao prit donc position à Poitiers comme l'a demandé son Suzerain.

Nevenoe de Saintes prit donc la parole devant ses hommes pour les motiver, son fils aîné Gwenc'hlan était resté gérer les terres de la maison.


Soldats, nos alliés nous ont demandé de rester en position ici à Poitiers, reposez-vous, nourrissez-vous mais surtout, restés équipés et prêt à partir en moins d'une heure, il faut rester vigilent, nous sommes dans une position délicate, nos alliés pourraient avoir besoin de nous rapidement.

Une fois son discours achevé, le Chef de Famille retourna dans la tente de commandement pour voir s'il avait eu des nouvelles de ses alliés.

Partie Russel


#11 Edoras

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Posted 13 May 2014 - 04:16 PM

Meven s'avanca vers le comte de Rodez.

- Votre Grandeur, je suis le capitaine Meven. Notre seigneur Eutrope m'a chargé de l'intendance de la première piétaille. Roparz devrait sonner du cor quand il aura fini de manger, ce sera le signal. La ville est faiblement defendue, une cinquantaine d'hommes, et ils sont affamés. Nous sommes plus de cinq-cents. Cela ne devrait pas...

Le cor résonna.

A L'ASSAAAAAAUT ! TUE ! TUE !

Les échelles furent placées contre la muraille. Des jets de pierre fracassèrent le crâne des deux premiers qui tentèrent de grimper. Les survivants eurent plus de chance, sauf le premier qui eut les doigts tranchés dès qu'il posa les mains sur le rebord de la palissade.

S'ensuivit une boucherie. Le nombre de morts fut le même dans les deux camps. Après avoir massacré les défenseurs, les miliciens indisciplinés pénétrèrent dans les chaumières avant de pénétrer dans leurs habitants. Le donjon prit feu, les réserves furent pillées. Roparz le Gros, sa hache à la main, riait en coupant personnellement les mains droites des gardes de la cité tombés pour elle.


------------------------------

Aux portes de Pampelone, l'ambiance était plus réfléchie. Le seigneur de Tafalla avait fini par accepter de reconnaitre sa fin imminente et les termes de l'accord de paix. Sous un chêne, à mi-chemin entre les portes de la ville et les armées de Castres, Andorre et Aspet, Warog de Tafalla joignit ses mains dans celles du Duc de Toulouse et s'adressa autant à lui qu'à ses troupes :

- Moi, Warog de Tafalla, promet aide et conseil à Eutrope de Aspet, seigneur de Donostia, et reconnait sa suzeraineté pour les terres de Tafalla, Pamplone, Mutriku et Arnedo.
- Moi, Eutrope de Aspet, seigneur de Donostia, vous promet aide et protection tant que vous respecterez ce serment et que Dieu nous maintiendra en vie, moi et mes descendants, puis, baissant la voix à un volume normal, il ajouta :
" Par cet acte, vous promettez de ne plus trahir l'alliance des Pyrénées, en échange de quoi vous recevrez sa protection. Vous pourrez ainsi garder vos seigneuries par mon amnistie. Si ce serment devait être rompu, vous ne recevriez plus de seconde chance et toutes vos terres seront prises, votre famille exécutée. Si vous restez fidèle à la parole donnée et aidez à l'effort de guerre de l'alliance des Pyrénées, de nouvelles terres ou titres, ainsi que le statut de membre de droit de l'Alliance, pourront vous être accordés.

Puis, le suzerain posa ses lèvres sur celles de son nouveau vassal, scellant l'accord. Eutrope mettait un point d'honneur à respecter les vieilles coutumes. Après la cérémonie, les troupes d'Aspet partirent vers le Nord, celles du Vicomte de Castres se chargeant de s'assurer de la loyauté de l'ancien seigneur rebelle.
Apprenant en chemin la nouvelle de la prise de Bergerac, il décida de partir en avant avec ses plus proches hommes, afin d'éviter que Roparz fasse des bétises. Son gros lourdaud de frère ne comprendrait certainement pas l'avantage qu'il y aurait à faire parfois preuve de clémence dans le Périgord...

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#12 Guiyom

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Posted 14 May 2014 - 05:28 PM

Une bataille rapidement menée, des pertes, rien de significatifs qui empêcherait la poursuite des opérations. Direction Sarlat puis Turenne pendant que d'autres marcheront sur Périgueux.

Une scène absolument dantesque alors, où l'on assiste à un Bob de Rodez discutaillant avec un Roparz. Le premier houspillant le second, lui affirmant à grand renforts de geste que non, il ne comprenait pas l'utilité de prendre les mains droites des morts, d'autant plus qu'ils n'en auraient plus l'utilité contre eux, et qu'un supplice du pal généralisé sur les cadavres ou les éventuels survivants aurait été bien plus adéquat pour traumatiser la populace ou d'éventuels éclaireurs adverses, tandis que le second continuait machinalement de se faire porter les cadavres pour les mutiler.

Mais je vous assure, le pal me paraitrait plus....Nan mais...mais regardez un peu ce que vous découpez en plus! Il porte ma livrée ce cadavre là, si en plus vous découpez les nôtres on va jamais y arriver. Puis pour le moral, j'sais bien que ce sont des veaux, mais on va se prendre une jacquerie avec vos lubies... Et puis faites comme bon vous semble, j'emmène les miens sur Sarlat tant qu'ils sont motivés, battre le fer tant qu'il est chaud et...et leur épargner ce spectacle...

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#13 Edoras

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Posted 15 May 2014 - 10:20 AM

Eté mil-vingt-cinq.

Eutrope d'Aspet est arrivé à Bergerac, où il a retrouvé son frère Roparz et Bob de Rodez. On annonce l'arrivée prochaine de Mont-de-Marsan et ses hommes. Toutes les troupes convergent sur Sarlat, cité bien fortifiées abritant une foire réputée. Eutrope est bien décidé a la faire sienne et à limiter les pillages au strict nécessaire.

Avec les troupes de Mont-de-Marsan, ce sont plus de mille soldats qui se lancent à l'assaut de Sarlat. Quelques hommes font diversion à la porte tandis que les autres, avec des grappins, attaquent par l'arrière, puis remontent au corps de garde et font ouvrir les portes de la ville. Les troupes pyrénéennes entrent dans la ville comme un torrent de montagne soudain gonflé par une pluie d'orage. La centaine de gardes est vite dépassée par le nombre.

Eutrope d'Aspet, qui éait au coeur de la mèlée avec Roparz, Bob de Rodez et Soaig de Mont-de-Marsan, se fait apporter son cheval. Juché sur sa monture, il parcourt les rues de la ville avec le reste de ses troupes, au pas, en conquérant. Il fait annoncer que, éblouit par tant de beautés, il a décidé que la ville ne serait pas brulée, que Sarlat intègre son domaine personnel et que les coutumes locales seront conservées. La foule, soulagée après les nouvelles du sort de Pamiers et Bergerac, acclame les vainqueurs. Les bourgeois sont aisèment convertibles...

Après cette scène, le moral gonflé, les troupes rejoignent Turenne le vingt-et-un octobre. Rodez y est déjà et lance l'assaut le vingt-quatre. La ville tombe aisément. Rodez, rempli de confiance par ces victoires successives, avance aussitot sur Brive-la-Gaillarde, ses troupes courant presque et distancant rapidement celles de Marsan et Aspet...

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#14 Edoras

Edoras

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Posted 25 May 2014 - 02:28 PM

Hiver mil-vingt-cinq.

Les "Bourrins" de Rodez, qui avaient pris plusieurs jours d'avance sur ceux de Dax, Marsan et Aspet, décidèrent de s'éloigner du point de rendez-vous, un petit bosquet au sud de Brive-la-Gaillarde, entre les routes de Turenne et d'Aurillac, pour chercher du bois et reconnaître le terrain. Au détour d'un chemin forestier, leurs éclaireurs rencontrèrent soudainement les "Hommes d'armes" de Barral. Ils revinrent prévenir Rodez, qui décida de saisir l'aubaine : il allait pouvoir massacrer les hommes de Thiers séparément au lieu de devoir lutter à trois contre un. Les Bourrins se mirent en route nuitamment vers les soldats de Barral, progressant rapidement malgré la neige. Les hommes de Memento mori les suivaient en silence.

Attaquant soudainement leur arrière-garde, ils les taillèrent en pièce. Ils n'avaient pas encore finis de se partager le butin et d'égorger les blessés qu'ils apprirent que soixante-quinze hommes de Montpensier étaient dans les parages, de l'autre côté de la colline. Ils dévalèrent la pente en hurlant, exterminant rapidement leurs adversaires. Ayant appris par un messager de Guéret, qui tenait Brive-la-Gaillarde depuis le treize octobre, que des mercenaires à la solde de Ventadour remontaient vers le nord, ils ne prirent pas le temps de fêter leur victoire et repartirent immédiatement, non sans emporter au passage la réserve d'alcool de noix des hommes de Montpensier.

Aspet chevauchait en principe au milieu des troupes. Il se retrouvait à présent à l'avant-garde, Rodez étant hors de vue. Lorsqu'il sortit du bosquet qui était le point de rendez-vous, il se retrouva face à un champ de neige rougie, parsemé çà et là d'armes, de boucliers et de cadavres gelés. Les corbeaux étaient à la fête.

Mon Dieu, Rodez est vraiment à la hauteur de sa réputation ! Soyez loué de m'avoir doté d'un tel vassal sans que jamais je n'ais eu à le combattre. Il faudra que je fasse lever ici un mont-joie à son honneur. C'est aujourd'hui la Saint Rémy... Mont-joie saint Rémy, ça sonne bien.

Bon... avancez vous autres, sinon Rodez fera toute la tâche et il n'y aura rien à piller pour vous ! Je veux être à Ventadour à la Saint Nicolas et à Murat avant Noël ! Nous festoieront en Auvergne !
Les hommes accélèrent le pas, chantant le même air depuis le pays basque, inventé par un archer qui avait été saisi par le discours d'Eutrope : "J'irai de Pamplone jusqu'à Bayonne, j'irai de Dax jusqu'au Mont-de-Marsan".

Entre temps, Rodez, qui avait avancé toujours aussi rapidement, rencontrait les mercenaires en fuite. Il les accrocha par plusieurs fois, les harcelant et les forçant à s'enfuir dans la neige. Lorsque le dernier mercenaire eut demandé grâce, ses troupes s’arrêtèrent pour attendre celles d'Aspet et de Mont-de-Marsan. Ils arrivèrent le deux décembre et, le trois, assiégèrent Ventadour. Le même jour, Montpensier reprenait Mende aux hommes de Rodez.

Dans la nuit du trois au quatre, l'assaut fut donné aux cris de "Tue, tue !" et "Occitania !".

Serveur Descartes, Maison de Fuentenovilla.
"Nous tenons nos promesses ! Lo que prometimos lo hacemos !"





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