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[RP] Chroniques de Galles


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#1 Sandro

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Posted 21 September 2017 - 09:31 AM

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Seigneurie de Pembroke, 1103

 

 

Le vent soufflait sur les côtes comme elle a toujours fait depuis des millénaires. Près de la mer, sur le haut des falaises majestueuses les vagues remplissaient l‘air du bruit de leur fracassement brutal tendis que les moutons mangeaient l‘herbe grasse de ces terres à leur bon gré. Dans les airs des mouettes planaient, observant l‘eau en attendant patiemment qu‘un poisson se rapproche de la surface. La pluie ne leur posaient pas de soucis et de temps en temps, si on leur prêtait bien attention, on pouvait voir l‘un des oiseau plonger dans la mer et réapparaître un instant plus tard avec sa proie dans son bec. Et dans ce décors typique du Pays de Galles un homme se tenait debout, regard vers l’océan, laissant la pluie taper sur son visage pendant que son regard restait fixé sur la mer.

 

L‘homme n‘était personne d‘autre que le seigneur de ces terres. Il aimait la mer et son immensité. Cela l‘aidait à réfléchir et de prendre du recul de ses responsabilités. Il passait souvent ici le matin en compagnie de ses deux gardes avant de parcourir le pays à la rencontre des paysans et voir si tout était bien en ordre. Le soir il passait son temps dans son domaine seigneuriale, un petit château en pierre construit sur le haut d‘une motte et le tout entouré d‘une église et de quelques piètre maisons des quelques paysans qui les habitaient.

Un soir, alors que Gwilhom était plongé dans une lecture d‘un livre qui parlait de la vie d‘un jeune chevalier et de ses exploits, l‘un de ses serviteurs entra dans la chambre du seigneur.

 

- Seigneur, nous avons toujours aucune nouvelle de la maison de Swansea. Notre dernier messager fût renvoyé sans aucune réponse.

 

- Bien, vous pouvez vous retirer.

 

Alors que Gwilhom souhaitait se rapprocher de ses voisins, certains refusaient de coopérer, préférant leur indépendance complète. Avec un soupir il posa son livre et jeta un regard vers dehors. La pluie tombait légèrement contre la fenêtre et tout ce qu‘on pouvait discerner était la lumière des lanternes des quelques gardes qui surveillaient le château. Après un moment de réflexion, Gwilhom se leva et jeta une bûche dans le feu qui brûlait dans la cheminé.

S‘il était apparemment impossible de coopérer, d‘autres chemins pourraient bien lui accorder ce dont il désirait.



#2 Sandro

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Posted 23 September 2017 - 12:58 PM

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Mer Baltique, 1105


Le vent était favorable. Les voiles gonflés, elles poussaient la cogue marchande à travers la mer, transperçant les vagues se trouvant sur son chemin. A bord du navire se trouvaient des marins anglais venant de la seigneurie de Pembroke. Leur capitaine était Breval de Pembroke, le plus jeune des trois fils de Gwilhom de Pembroke. Alors que son frère aîné était l’héritier et le second aller recevoir le commandement de l’armée, Breval lui fut accorder la marine. Celle-ci était bien médiocre étant composé seulement de deux cogues marchandes. Mais le seigneur son père avait bien l’intention de l’agrandir désirant marchander par la mer et avec des pays lointain si possible. La laine et le textile était une industrie grandissante dans tout le Pays de Galles et Gwilhom souhaitait en faire un produit d’exportation. Mais pour cela il fallait se faire connaître et c’était bien ça le rôle que fut confier au plus jeune. De ville en ville, de Pembroke à la Manche, la mer du Nord et la mer Baltique, Breval faisait connaître à tout le monde le textile pembrokien. Il arrivait que des drakkars vikings qui se trouvait sur leur chemin pour un nouveau raid sur les côtes chrétiennes, l’arrêtait de temps en temps. Avec diplomatie, courtoisie et amabilité, Breval leur expliquait donc l’intérêt de son expédition sur mer. Les Scandinaves, étant guerriers tout comme d’excellents marchands, finissaient par les relâcher, comprenant que des échanges fructueux pourraient se faire dans l’avenir - textiles gallois contre ambre, bois et métaux rares.
C’est ainsi, après plusieurs semaines de voyage au bord des côtes et ayant que le nécessaire à bord du navire afin de tenir longtemps sur mer sans perdre trop en vitesse, que Breval et son équipage s’approchaient des terres de la maison de Stargard. D’après ce qu’il avait entendu de cette famille, elle avait apparemment réussi de se construire sa seigneurie par la force, par les mots et si nécessaire par la violence.
De loin on distinguait déjà la forêt massive de chênes, de hêtres, de frênes et de châtaignier tout comme la demeure des Stargard qui était placé en haut d'une colline, surpassant majestueusement les environs. Et non loin de la côte des tours de guets furent construite et dont le regard des gardes qui s'y trouvaient, étaient fixé sur le navire qui s'approchait.

- Capitaine, nous allons bientôt atteindre la côte. Nous jetterons bientôt l'ancre et mettrons un bateau dans l'eau qui sera équipé d'une dizaines d'hommes qui vous accompagneront.

- Bien, n'oubliez surtout rien. Je veux que notre première rencontre entre ma maison et celle de Stargard se passe pour le mieux.

- Certainement capitaine, toute fois faites attention. On dit que les hommes en leur service sont encore plus cruel que les Danois.

- Alors nous devrons montrer qu'un vrai gallois n'a peur de rien à part que le ciel lui tombe sur la tête.

Breval monta dans le bateau avec dix de ses meilleurs hommes. Tous dont leur loyauté était indéniable. Une fois sur terre, ils se dirigèrent vers la forêt. Se trouvant plus qu'à quelques mètres de la tour la plus proche un garde haussa sa voix:

- Halte-là! Mes soldats sont cachés dans la forêt et à mon signal vous êtes des hommes morts. Qui êtes vous donc et que cherchez vous sur les terres de mon seigneur, celles de l'honorable maison de Stargard?

- Mon nom est Breval de Pembroke, fils de Gwilhom de Pembroke, seigneur de Pembroke en Pays de Galles. Je suis venu ici pour parler d'affaires et d'amitié entre ma maison et la vôtre.



#3 Kiklan

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Posted 24 September 2017 - 07:23 PM

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L'après midi se déroulait selon les entraînements et divers travaux de force. La famille du Jarl n'était pas de garde ce jour là, cependant ils étaient partis au petit matin dans les forêt bordant les environs. La palissade, maigre défense mais défense tout de même, se montait petit à petit et de gros rondins étaient nécessaires. Chaque homme ne gardant pas la côte ou n'ayant rien de plus important à faire, se trouvait hache à la main et tronc au devant. C'est ainsi que Merwen, encore accompagné de Rün, accomplissait sa part du travail.

 

Les conversations allaient bon train. On parlait de force, de bière, de baston, de filles... et encore de baston. Il était question du nombre de dents perdues par Palto l'affreux lors de la dernière échauffourée de la veille en taverne lorsqu'une forte voix s'éleva de la tour. Les têtes se tournèrent, les arbres furent délaissées mais les haches emportées. Il y avait bien mieux à faire que frapper un arbre qui ne bougeait pas et ne risquait pas de se défendre. S'ils pouvaient fracasser quelques casques et quelques crânes s'y trouvant dessous... Mais voila, à l'arrivée de la lisière des bois, un navire au large, une chaloupe couchée sur le sable et des hommes sur leur plage! Bizarrement habillés par ailleurs, ils ne risquaient pas de se battre efficacement de sitôt.

 

- Mon nom est Breval de Pembroke, fils de Gwilhom de Pembroke, seigneur de Pembroke en Pays de Galles. Je suis venu ici pour parler d'affaires et d'amitié entre ma maison et la vôtre.

 

L'arme tournait sur elle même. Elle décrit une parabole presque parfaite avant de se ficher lourdement dans le sable quasiment aux pieds de celui qui venait de parler. Personne n'osa bouger et pour cause. Ce n'était pas la surprise qui animait les guerriers de Stargard, mais bien la déférence. Comme Merwen, ils avaient remarqué La Hache. Si le Jarl Patry de Stargard était réputé pour son front dit d'acier, Jaoua son fils du haut de ses trente ans n'en était que pire et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il savait imposer le silence.

 

-Qui donc êtes-vous pour venir ainsi débarquer sur notre côte sans autorisation et directement parler affaire? disait le colosse tout en marchant jusque son arme. Il croisa ses bras noueux et jaugea le fils du Seigneur lointain.

Ne croyez vous pas que nous aurions eut l'information si d'autres navire que ces pirates voguaient à notre large?

Vous voulez parler affaire hein? ricana t-il.

Il va falloir prouver votre valeur.



#4 Sandro

Sandro

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Posted 25 September 2017 - 01:11 PM

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Breval regarda l‘homme qui venait de lancer sa hache dans sa direction et qui lui parlait de sa voix grave et de manière que les guerriers autour de lui l‘entendaient. Un colosse, surpassant la plupart de ses confrères. Il avait de longs cheveux brun et une barbe imposante. Au fait, son apparence était étrangement similaire à celui de Breval qui était parmi ses deux frère également le plus grand et dont sa force était redouté par ses amis comme ses adversaires lors des duels organisé entre les maisons de Galles durant l‘été. Il portait également une barbe et le teint de ses cheveux qui touchaient légèrement ses épaules massives, était le même. Seule différence qui distinguait les deux était leur corpulence. Le fils du Jarl était légèrement plus grand et avait des épaules nettement plus courtes que celles de Breval, mais à part ce détail on aurait pu dire qu‘ils venaient de la même famille.

- Est-ce donc ça la fameuse hospitalité germaine ?

Breval prît le temps de prendre la hache dont la lame était enfoncé dans le sable et l’inspecta avec douceur. Il fît quelques mouvements vifs avec l’arme avant de donner une réponse au guerrier qui restait immobile, les bras croisé et avec un sourire au lèvre en face de lui.

- Bois de chêne, lame bien aiguisé et équilibrage parfait. Je crois que vais la garder. En tant que cadeau d’invité bien entendu.

- Au lieu de parler tu ferais mieux de donner une réponse, étranger ! Mon nom est Jaoua de Stargard, fils de Patry de Stargard, Jarl de ces terres. Et je ne suis pas l’homme le plus patient donc ne me fait pas attendre.

Breval regarda dans les yeux de son adversaire. Il pouvait y voir l’envie de cet homme de se battre contre lui et d’après sa position droite et fière il en fît la conclusion qu'il ne devait pas perdre souvent ses combats. Mais Breval était également un redoutable guerrier et il était curieux de voir si Jaoua serait l’adversaire qui lui fera découvrir ses limites. D’ailleurs il était hors de question qu’un Gallois cède à un Germain même si cela risqueraient de mettre les relations entre les deux maisons en péril.

- Et bien Jaoua de Stargard, je suis prêt à relever ton défis. Je suis impatient de découvrir si vous Germains êtes bien des hommes, le furor teutonicus dont les Romains craignaient tant, ou si vous n’êtes que des femmelettes qui se cache dans leurs forêts pendant que des pirates, comme vous dîtes, viennent vous hanter.

Jaoua lui donna un sourire. Peu d’hommes osaient lui parler d’un ton pareil. Cet étranger commençait à lui plaire.

- Bien, je vais te prouver que tu as tort de parler ainsi de nous. Merwen, Rün !

A son appel deux adolescents, à peine des hommes, apparurent de la forêt.

- Que y a-t-il Jaoua ?

- Merwen, Rün, je veux que vous cherchiez le vieux sage du château et que vous me l’ameniez à la clairière, celle à l’ouest de notre domaine. Dîtes lui qu’il s’agit d’un duel, un thing comme nos ancêtres en avaient. Surtout ne perdaient pas de temps. Nous vous attendrons là-bas.

Sans perdre de temps, les deux garçons se mirent en route en courant et hache à la main. Avec un mouvement de la tête, Jaoua fît signe à Breval et ses hommes de le suivre. Entouré de guerriers germain, les Gallois suivirent Jaoua et ses hommes à travers la forêt. A quelques endroits ils découvrirent des arbres qu’on venait de couper il y a peu et à quelques endroits on préparait la terre pour y enfoncer les piliers de bois. Une palissade en construction, le danger était visiblement plus important qu’il pensait.
Après une bonne demie-heure de marche ils atteignirent la clairière. Non loin se trouvait le château. On entendait le bruit d’une dizaine de corbeaux lorsqu’ils prirent la fuite en apercevant l’arrivé des guerrier. Une brume légère s’installait sur l’endroit mythique et quelques runes étaient gravé sur les roches qui s’y trouvait. Alors que le christianisme était officiellement la religion des Germains, il restait apparemment quelques lieux où la religion païenne restait profondément ancré dans les esprits des gens.
Pendant que les guerriers formaient un cercle et que les deux combattants se préparaient au combat, dans le silence, un vieil homme apparut de la brume avec Merwen et Rün à ses côtés. Il portait une longue barbe blanche et un long bâton solide en bois de châtaigne l’aidait à supporter son poid lors de sa marche.

- Vous avez besoin de moi, Jaoua, fils de Patry de Stargard ?

- Oui, Alan. En tant que serviteur des dieux, je souhaite que tu agis en tant qu’arbitre. Que les dieux sachent que nous nous combattrons selon les règles et sans d’actions malhonnêtes de nôtres part.

- Que ce soit ainsi ! Mais tu sais qu’il n’y a qu’un véritable dieu et que les autres ne sont que l’ombre de lui-même. Mais si cela est ton souhait, je prierais à dieu et à ceux de tes ancêtres.

Le vieil homme se rapprocha de Breval et Jaoua, regardant les deux dans les yeux d’un air sévère.

- Tous les coups sont permis dans ce combat à part ce qui mène à la mort, touche la tête de l’adversaire ou encore ceux qui ôteront une partie du corps comme main ou jambe et forceront l’autre de vivre une vie de mi-homme. Je vous rappelle que ce combat sera juger par les dieux eux-mêmes. Ne risquez pas d'attirer leur colère et combattez vous dans le respect.

Ensuite il tourna sa tête vers Jaoua.

- En tant que hôte c’est à toi de choisir l’arme avec laquelle vous allez vous battre. Que choisis-tu ?

Sans hésiter un instant et avec un sourire sur ses lèvres, Jaoua donna ca réponse :

- Je choisi la hache. Et comme apparemment tu aimes tant celle que je t’ai lancé, Breval de Pembroke, je te la prête pour le combat.

- Vous êtes trop aimable.

- Je sais. Mais ne vous inquiétez pas, je cognerai bien fort lors de notre lutte.

Sans un mot de plus les deux hommes prirent leur hache et on leur donna chacun un bouclier rond, similaire à celle utiliser par les vikings. Ils ne portèrent pas de casque, mais une cotte de maille les protégeaient d’un possible coup de hache de l’adversaire.
Avec un signe de la main et quelques derniers mots de la part de l’arbitre, le combat commença.

C’était Jaoua qui attaqua en premier en criant comme un sauvage la divise de sa maison tout en courant vers son adversaire. Celui-ci para le coup de hache facilement avec son bouclier et sa force ne permettait pas à Jaoua de l’obliger à reculer. Alors que Jaoua portait son bouclier sur le dos et donna un coup avec sa hache des deux main pour avoir une frappe puissante, son ventre se trouvait maintenant sans aucune protection. Breval en profita pour y frapper, coupant ainsi le souffle à son adversaire. Surpris, celui-ci recula précipitamment, accroupi et en tentant désespérément de regagner son souffle. C’était bien la première fois que son opposant ne reculait pas devant une telle charge de sa part. Que quelqu’un lui mette dans un tel état et soit pourtant assez chevaleresque pour qu’il ne lui brise aucun os ou un organe – car l’occasion était là pour le faire – le laissa perplexe. Il avait mal jugé son adversaire. Une certaine peur le saisi quand il remarqua à quel point il ne connaissait pas celui qu’il combattait. Breval savait maintenant que Jaoua utilisait uniquement sa force pour briser son adversaire. Jaoua par contre, ne savait encore rien de Breval et ne savait pas comment s’y prendre.
Pendant que Breval donna Jaoua le temps de reprendre son souffle le silence était tomber autour d'eux. Alors qu’un instant avant le brouhaha des guerriers remplissait l'air de leur bruit, aucun son à part celui d’un corbeau qui survolait le terrain pouvait être saisi. Eux aussi voyaient leur chef pour la première fois dans cette position. Et eux aussi, qui jusque-là regardaient les étrangers avec condescendance, regardaient Breval avec stupéfaction et un certain respect auparavant inexistant.
Enfin Jaoua pouvait se relever debout et se mettre en position de combat. Breval réagissa - bouclier vers le haut, hache dans une prise solide dans la main droite. Cette fois-ci c'était Breval qui passa à l'action. D’un pas constant, il se rapprocha de Jaoua. Ce dernier restait en position défensive ne voulant pas aller en avant, car il avait besoin de temps pour comprendre Breval. Celui-ci ne lui donna pas ce plaisir et une fois que la distance entre eux était assez courte pour se battre, Breval donna un coup de son hache sur la droite. Jaoua esquiva de justesse, sa concentration n’étant visiblement pas présent. Esquivant encore une fois de plus une autre tentative de son adversaire, il finit tout de même par prendre un puissant coup de pied au ventre. Une fois de plus celui-ci se mit à terre, cherchant à regagner son souffle. Cette fois-ci s’en était assez pour Jaoua. Lui, qui n’avait jamais perdu un seul combat et qui avait cogné tant de têtes n’allait tout de même perdre face à un fils de seigneur d’un endroit dont il ignorait même l’existence. Il sentait la colère monter, en train de bouillir en lui et qui demandait seulement d’être utiliser. Avec un visage à moitié souffrant et à moitié en colère il se releva et avec un cri de détresse il se précipita vers son adversaire. Cette fois-ci il prit le temps de découvrir une faille dans la défense de son opposant, mais malheureusement celui-ci en avait pas. Furieux, il frappa sans vraiment réfléchir sur le bouclier de Breval. Son adversaire tenta de faire usage de la même tactique que la première fois, mais la fureur de Jaoua ne lui permettait pas de donner un coup. C’est seulement après une centaine de frappes plus tard que Jaoua se retira, complètement épuisé et la colère disparu. Alors que ses coups n’avaient pas pu blesser Breval, son bouclier était néanmoins détruit. Jetant le reste de ce qui en restait, Breval aller maintenant dans l’offensive. La fureur l’avait également saisi et son regard était maintenant dûr et froid comme de la glace. Jaoua ne pouvait décidément plus espérer la merci de son opposant. Avec élan il tanta de toucher l’épaule gauche de Breval. Celui-ci l’esquiva facilement et prît en même temps de l’élan pour son propre coup de hache. Réalisant trop tard qu’il n’aurait pas le temps de l’esquiver, alors qu'il tentait en même temps de reprendre sa hache, celle-ci toucha sa poitrine, ouvrant sa maille et laissant une fine marque sur sa peau. Le sang commença aussitôt à couler, mais le dévouement au combat ne lui permettait pas de sentir la blessure. Jaoua riposta par une frappe de sa main sur le visage de Breval. Celui-ci recula seulement pour recevoir aussitôt une blessure au ventre par un coup de hache de la part de Jaoua.

Et ainsi le combat continuait. Aucun des deux réussit vraiment à prendre le dessus. Breval receva deux autre blessures, une nervure cassée et une blessure au bras droit. Jaoua, lui, receva une blessure à la jambe, ce qui l’empêcha de courir et de marcher normalement, deux nervures cassées et une autre blessure à l’endroit où sa maille était déchiré.
Sur le sol on pouvait apercevoir des traces de sangs et les guerriers autour d’eux restaient silencieux, alors qu’ils commençaient à se faire des soucis pour Jaoua. Mais aucun des deux acceptait une défaite et personne pouvait prédire combien de temps le combat aller encore durer.

Le soleil continuait paisiblement sa route et seulement les pas, les cris et les frappes des deux guerriers pouvait se faire entendre. Alors que les blessures se multiplièrent, la douleur commençait à se faire sentir et les armes se faisait lourd dans leur mains, on se battait encore sur la clairière. C’est après une tentative raté de Jaoua et qui tomba par fatigue dans les bras de Breval que le combat se termina. C’est avec une voix fatigué et calme que Jaoua dit à Breval dans son oreille :

- Tu sais te battre Gallois, je n’aurais jamais penser trouver un adversaire comme toi aujourd’hui.

- Toi aussi, Germain, toi aussi.

#5 Kiklan

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Posted 26 September 2017 - 04:13 PM

Trelleborg de Stargard, quelques dizaines de minutes plus tard.

 

 

L'édifice n'était en fait qu'un fort à l'aspect petit mais solide. Récemment bâtit en lieu et place du fort en bois, il montrait encore quelques signes de "temporaire qui dure". Pour faire simple, une Grand'Salle aussi vaste que haute de plafond percée de rares fenêtres et de quelques énormes cheminées. Un hall et d'autres pièces inintéressantes à décrire composaient ce niveau. A l'étage, les appartements desservis par de solides escaliers et les accès aux chemins de ronde permettant de se rendre aux deux tours, Nord et Sud, surplombant la vallée.

 

Les étrangers avaient été conduit sous bonne garde dans la Grand'Salle. Loin de se cacher dans les forêts, chacun avait joint le convois. Battre le guerrier du village certes, mais c'était frapper un des leurs et malgré l'arbitrage cela restait mal vu. Les vents commençaient à monter en cette saison et la fraicheur arrivait. De grands feux avaient été allumés dans les âtres et la Salle portait une discrète odeur de résine et de fumée cependant l'air restait respirable.

 

-Vous avez obtenu le droit d'être entendu par notre Jarl.

Soyez dignes de votre maison et apportez votre respect aux meilleurs guerriers de tout Stargard. annonça le Héraut d'une voix claire et forte. Puis il ajouta: Notre Jarl, Patry de Stargard.

 

Alors que le vieux guerrier avançait de son pas vif et dénué de canne, il s'assit dans le fauteuil au centre de la pièce. Devant et proche de lui, une table un peu basse et un second fauteuil lui faisant face. Point de trône, pas de cérémonial. Un simple et antique respect, un accueil et un Guerrier Chef accessible, tel était la tradition de ce peuple. On ne s'embêtait pas avec les tracas et chichis. On hochait la tête quand on était content, on cognait quand on ne l'était pas et la vie était d'une simplicité déconcertante. Le Jarl n'attendit pas qu'un des représentant prenne place ni qu'il se présente. Deux verre et une bouteille d'alcool furent déposés sur la table et les paroles se lancèrent.

 

-Ainsi, vous désirez commercer. dit-il d'une voix sans appel.

Qu'avez vous à proposer?



#6 Sandro

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Posted 26 September 2017 - 08:28 PM

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Breval avait l‘impression d‘avoir un corps de vieillard, il avait du mal à respirer à cause de la nervure cassée et un mal de tête commençait de le saisir. Il était de mauvaise humeur et le fait que le Jarl les demanda de venir de si vite dans la grande salle du fort de Stargard n‘aidait pas à l‘améliorer. Après sa lutte contre Jaoua, on lui accorda à peine le temps pour le traitement nécessaire afin de s‘occuper de ses blessures. Mais c’était pas à ses douleurs, qui l’accablait, qu’il fallait penser maintenant, mais comment gagner la faveur du maître de ces terres et lui donner des arguments qui lui convaincront de commercer avec sa famille.

- Mon nom est Breval de Pembroke, fils de Gwilhom de Pembroke, seigneur de Pembroke en Pays de Galles. Je suis en effet venu ici pour parler d'affaires et d'amitié entre ma maison et la vôtre.

Il fît une pause prenant une grande inspiration. Sa fatigue et la douleur qu’il ressentait lui rendait difficile de se concentrer à ce qu’il avait à dire. Il rêvait d’un bon lit ou d’un bon bain chaud au lieu de se trouvait ici devant le Jarl et parler d’affaires.

- Ma maison est dominante dans la production de la laine et du textile et nous souhaitons faire de bonne affaires avec ce bien qui est fait avec maîtrise et un savoir-faire ancestrale. Nous avons parcouru la Manche, la mer du Nord et enfin la mer Baltique pour établir des liens commerciales avec les autres maisons d’Europe. Pour vous prouvez de nos bonnes intentions, prenez donc ce présent en tant que signe de notre amitié.

Avec un geste de sa main, Breval fît comprendre à deux de ses hommes d’amener la malle en bois. Ceux-ci avancèrent et posèrent la malle à quelques pas du Jarl. Une fois la malle ouverte, Breval en sorti des tissu de différentes couleurs, certains décoré selon la tradition galloise.

- Regardez-moi donc ce tissu finement travailler et les couleurs qui en découle.

Le Jarl posa son verre sur la table et toucha le tissu qu’on lui présenta. En effet, il en avait rarement vu une de telle qualité et les couleurs donnaient un éclat majestueux.

- Bien, bien… mais prenez donc votre verre que je viens de vous proposez et goûtez donc ce fameux hydromel brassait dans village tout près d’ici. Vous verrez, cela est bien meilleur que le vin que boivent ces femmelettes d’Italien ou encore de Français. Le pire sont les Bretons avec leur cidre. Ça cogne pas assez la tête ce machin-là.

Breval donna donc les présents à l’un de ses homme qui les rangea aussitôt dans la malle. Un serveur qui se trouvait juste à côté remplit le verre et se retira ensuite. Délicatement et avec un certaine précaution, Breval goutta à la boisson.

- Alors ? Qu’en pensez vous ?

- Pas si mauvais, mais à vrai dire je préfère notre whisky. Je vous en apporterai un tonneau la prochaine fois.

- Ça sera avec plair.

Un silence s’en suivit. Patry prît le temps de boire son hydromel. Une fois son verre vide le serveur s’approcha immédiatement pour le remplir. Breval fît pareil et termina le sien qui fût rempli peu après qu’on servi le Jarl. Son mal de tête commençait sérieusement à lui faire mal, mais il préférait boire que de se comporter en tant qu'une femmelette française.Quelques secondes défilèrent ainsi sans que personne dise un mot et le Jarl se contenta de regardait son invité, comme s’il essayait de tirer autant d’information que possible par le simple fait d'observer son visage.

- Dîtes-moi jeune homme, comment avez-vous donc réussi d’atteindre notre côte alors que la mer grouille de ces pirates de vikings et leurs drakkars ? Non, non, ne répondait pas, je crois savoir pourquoi.

Le Jarl marqua une pause avant de continuer. Il commençait de sentir légèrement l’alcool ce qui l’aidait à parler plus aisément.

- Je crois en effet que vous les avez rencontré ces Skandinaves, peu importe qu’ils viennent de Danemark, Suède ou de Norvège, ce sont tous des barbares qui marchandent quand cela leur plaît et qui pilent quand ils s’ennuient, prenant une ou deux femmes lors du raid.

Le maître de Stargard termina son verre une fois de plus et fît signe au serveur de le remplir aussitôt. Une fois cela étant fait il poursuivi.

- Au fait, ces guerriers du nord ne sont pas bien différent que nous. Ils aiment les belles femmes aux cheveux blond et yeux bleu et adorent cogner des têtes. Tout fois, ils sont nos ennemies. Et pour avoir réussi de venir jusqu’à chez nous vous avez dû leur promettre de marchander avec eux. Et bien je vais vous dire une chose, Breval de Pembroke. Nous n’avons pas besoin de vous ici. Nous n’avons pas besoin de vôtre textile, car nous avons toute la Germanie et la Pologne avec qui marchander. Déjà maintenant on vient de partout pour venir ici, car nous avons l’emplacement idéal et une réputation féroce qui fait que les gens se sentent en sécurité sur nos terres.

Se penchant devant et prenant ensuite encore une gorgé d'hydromel, le colosse qu’était le Jarl, parla d’une voix calme, mais glaciale à Breval.

- Je ne vous aime pas Breval de Pembroke. Vous parlez d’affaires et d’amitié et que faites vous dès que vous arrivez sur mes terres ? Vous vous battez contre mon fils Jaoua qui est à présent gravement blessé.
Malheureusement pour moi et heureusement pour vous je vois bien ce que pourrait rapporter de commercer avec vous. Je ne suis pas content, Breval de Pembroke, vous avez pas mon amitié et si vous n’étiez pas le fils d’un certain seigneur j'aurais déjà fracassé votre crâne contre un mûr pour ma propre satisfaction. Maintenant partez, vous aurez ma réponse demain.



#7 Sandro

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Posted 27 September 2017 - 12:50 PM

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Seigneurie de Worcester, Campagne militaire 1109

 

De loin on pouvait déjà apercevoir les nuages de fumée qui remplissaient l'air et entendre les hurlements des femmes qui pleuraient la mort de leurs époux qui tentèrent avec bravoure de s'opposer aux soldats milicien afin de les empêchaient de piller leurs biens. Tout le monde qui montraient résistance fût exécuté et on mît le feu à leurs simples habitations. Pas étonnant donc qu'une fois que les braves périrent à coup de hache, épée ou lance que les survivants ne tardèrent pas de baisser leurs armes et laisser les agresseurs faire de leur bon gré.

 

Au front de l'armée se trouvait Eustache de Pembroke, second fils du seigneur de Pembroke. Une épée dans sa main droite, un bouclier normand dans sa main gauche et entièrement protégeait d'une cotte de maille et d'un bassinet*, il chevauchait fièrement sur son destrier. Chepstow et Gloucester étaient déjà tombé dans les mains de sa maison et le seigneur de Cardiff accepta le traité de vassalité dont on lui avait gentiment proposé. Eustache était un homme sans pitié et dont le bien être de la population lui était plus ou moins égal. Tant qu'on ne l'empêchait pas de terminer ce dont son père avait demandé les paysans n'avaient rien à craindre. Mais pour cela il avait besoin de menait des pillages afin de nourrir et satisfaire ses troupes dont la discipline et leurs capacités étaient plus que douteuses.

 

- Gwenvael!

 

D'une voix forte, Eustache appela son neveu de seize ans. C'était le souhait de son frère aîné qu'il l'accompagne afin d'apprendre comment mener une campagne militaire avec succès. Le garçon n’était pas idiot, mais il prenait le tout pour un jeu d'enfant, alors que la guerre est jamais une chose à prendre à la légère. Il était surtout important que la population ne se rebelle pas et pour cela il était crucial de montrer le plus vite possible qui était le maître des lieux.

 

- Que y a-t-il mon oncle?

 

- Gwenvael, cela va être le troisième siège lors de notre campagne. Je souhaite que ce soit toi qui donne les ordres nécessaire. Mes capitaines en ont conscience et exécuteront les décisions que tu prendras. Vas maintenant et fait ce que tu as à faire.

 

Avec un hochement de la tête Gwenvael fît tourner son cheval et parti en trot. Le regardant partir, Eustache sourit. Il était certains qu'il allait mené à bien la tâche qu'il lui venait de confier. Devant lui à l'horizon on distinguait déjà la ville. On pouvait entendre le son de la cloche jusqu'ici qui annonçait le siège à venir. Avec un coup de jambe, Eustache donna l'ordre à son cheval de continuer son chemin. Derrière lui l'armée de Pembroke le suivait, les sacs rempli de pains, fromages, œufs et autres denrées.

 

*casque qui protège la tête et le nez (comme dans l’image)



#8 Kiklan

Kiklan

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Posted 29 September 2017 - 05:42 PM

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Campagne de Warren, 1110

 

L'air était chaud et électrique. L'été battait son plein et arborait ses riches couleurs or, lumineuses et réchauffées des rayons de soleil brûlants. Mais voila, en l’occurrence c'était la Germanie... et dans ce pays et surtout en son nord, l'été ne durait pas longtemps. Aussi, les guerriers en avaient profité. Tant qu'il n'y avait pas de pluies, de boue, d'enlisement du conflit entre les deux cité, cela allait.

Parce que oui, il était tout de même question de guerre.

 

Le siège avait été posé, les armées encerclaient ce village résistant et provoquant le pouvoir en Stargard. Plus qu'une révolte, c'était une déclaration. Et le Jarl n'était pas de cet avis. C'est pourquoi, une bonne partie de ses guerriers étaient devant ses yeux, bien décidés à faire leur ce village. Le camp comportait les tentes des soldats mais également une espèce d'abri de voilure ouvert sur les portes de la cité. Sorte de poste de commandement, quelques sièges étaient disposés autour d'une table. Le Jarl était assis sur l'une d'entres elles, de même que son fils Jaoua. Un verre devant chacun et ça parlait stratégie et baston comme dans la plupart des conversations Stargardiennes.

 

-Un assaut! Rien ne vaut la bataille, le sang sur les poings et les crânes fendus! C'est notre fort depuis toujours! rugissait Jaoua face à son père.

 

Ce dernier, le plus calme du monde ne bronchait pas. Il réfléchissait, les mains croisées sur la table, son menton reposant sur ce support improvisé. Son regard était droit, franc et... si limpide qu'il troublait le plus impassible des sages. Même les fureurs de son énergique de fils ne le faisaient pas réagir, il avait une autre stratégie à penser. C'est alors que surgit Merwen, un filet de sang coulant de la base de ses cheveux.

Le jeune homme avait bien grandit et forcit dans la carrure. Mélange astucieux de la force de son père avec l'harmonie de sa mère. Grand sourire sur les lèvres, sa côte de maille légèrement émaillée et une grosse entaille sur le cuir de son épaulière.

 

-La dernière sortie des gardes n'a pas été de tout repos! annonça t-il avec exaltation.

 

Mais même là, le Jarl ne fit pas mine de réagir. Ses deux descendants directs penchèrent la tête sur le côté d'un air interrogateur et allèrent même jusqu'à envisager de s’inquiéter. L'étrange réflexion de l'homme leur paraissait suspecte. Était-il en si mauvais santé que cela? Alors que les deux restaient perplexes, un Heraut d'arme officiel s'approcha du Jarl et émis de sa voix claire:

 

-Seigneur Jarl...

 

-Gné? dit-il enfin. Une parole du Seigneur! Sous les regards un peu intrigué, il s'étira, bailla et se gratta un peu la barbe avant que le Héraut ne reprenne.

 

-Des émissaires attendent au Trelleborg. Ils disent réclamer une réponse depuis cinq ans... Ils semblent venir de loin par leur navire...

 

-Ah! Oui!

Bien. Envoyez leur un fut de notre bière et... disons... 1000 livres afin d'acheter quelques unes de leur marchandises.



#9 Sandro

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Posted 06 October 2017 - 09:26 AM

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Mer Baltique, 1118

 

La mer était calme et le soleil brillait de plus belle. Les cinq navires, deux cogues de guerre et trois cogues marchandes, n‘avancaient pas bien vite et il n‘y avait pas grand-chose à faire à bord. On jouait donc aux dés ou aux cartes et sur les deux cogues de guerre on entendait le bruit de la foule qui acclamait les marins qui luttaient pendant que leurs spectateurs pariaient entre eux. Sur un autre navire, une cogue marchande, on jouait de la musique et d‘autres dansaient selon la danse galloise. D‘autres encore profitaient du beau temps pour s‘allonger sur le pond et se bronser paisiblement.

 

Sur le plus gros des deux cogues de guerre qui portait le nom „La Fureur Galloise“, se trouvait Breval de Galles et sa nièce Goulwena, fille de son frère Eustache de Galles. Une gamine de quatorze ans, mince et pleins de vie. Elle était naïf comme toutes les filles de son âge et était pleins d’optimisme en ce qui concernait la vie. Elle rêvait de son prince charmant, les nombreux petits fils qu’ils allaient avoir et son rôle de futur mère et épouse. La regardant ainsi, il fallait bien avoué qu’elle était en effet ravissante avec ses petits seins bien ronds et ses fesses bien formées. Si elle n’était pas sa nièce Breval l’aurait bien déclarer en tant que sa maîtresse.

 

- Aller Breval, dis-moi comment s’est passé la cérémonie? C’est pas juste que je ne pouvais pas y être. C’était comment ? Y-avait-il un festin et des danses ? Est-ce qu’ils y avaient beaucoup de jeunes seigneurs ?

 

- Goulwena, arrêtes donc de me narguer avec tes questions. Je viens de te dire qu’il n’y avait rien d’exceptionnel. Le seigneur de Cardiff et le Vicomte de Conwy de la famille de Denbigh y étaient présent parmi d’autres seigneurs à notre service. Ils sont tous venu déclarer l’unification du Pays de Galles, puis on parlait des difficultés historiques entre les seigneurs de notre Pays dans le passé et on fini le tout en déclarant ton grand-père Duc de Galles. Une cérémonie très sobre. Tu sais que ton grand-père n’aime pas la foule donc il ne s’est pas donné la peine d’organiser quoi que ce soit à part le nécessaire. Ton père y était non plus d'ailleurs, il était en train de préparer une nouvelle campagne avec ton cousin Gwenvael. Donc arrêtes de te plaindre, tu n’as rien raté.

 

Goulwena regardait son oncle d'un regard interrogateur et on avait presque l’impression qu’elle allait continuer à lui poser ses questions, mais après un instant de réflexion elle conclu que la déclaration de Gwilhom de Galles en tant que Duc ne devait en effet pas être la plus passionnante des choses, surtout pour une fille de son âge. Elle fini donc par tourner le regard vers l’avant et vît la terre, celle des Stargard dont leur régence s’étalait désormais sur toute la Poméranie.

 

- Tu crois qu’il m’aimera?

 

Breval tourna sa tête vers sa nièce et reconnu une certaine incertitude chez elle qu’il ne connaissait pas auparavant. Surpris, il mît une main sur ses épaules délicates et lui répondu d'une voix douce tout en la regardant :

 

- Comment un homme ne peut t’aimer Goulwena. Qu’il soit Germain et non Gallois, cela ne fait aucune différence. Il verra la flamme qui brûle dans tes yeux, le corps parfait que tu possèdes, ton doux visage qui fait rayonner tout le monde même lors des jours les plus tristes. Sois-toi même et agis comme tel et je te garanti qu’il ne pourra te résister.



#10 Kiklan

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Posted 07 October 2017 - 03:05 PM

Trelleborg de Stargard

 

L'édifice se modifiait en chaque instant et presque perpétuellement. Venez tous les six mois, vous ne retrouverez jamais exactement les mêmes couloirs, les mêmes tours ou les mêmes esplanades. La Grand'Salle était cependant restée la même depuis le temps du premier Jarl. On pouvait y trouver le Duc Jaoua, surveillant les préparatifs du mariage aux côtés de son épouse elle même en grande conversation avec l'intendant chargé de l’événement.

 

Qui disait union entre deux membres de famille ducale disais également alliance et manne financière et commerciale. C'est pourquoi tout devait se passer au mieux. Le neveu du Jarl, dénommé Jukondin était également présent et son attitude ne plaisait pas au Maistre des lieux qui laissa sa femme gérer l'organisation pour se diriger vers le jeune guerrier.

 

-Cesse de rabaisser notre maison ainsi et redresse toi! dit Jaoua dans son impressionnante technique de cri murmuré inspirant crainte, respect et obéissance par ce biais.

 

Son regard froid et dur croisa celui du gamin alors qu'il plaquait sa main aussi grosse d'une assiette contre le torse, le forçant à se tenir droit. Ils restèrent ainsi quelques instant, le fiancé n'osant pas braver son oncle et l'autre préférant profiter du calme avant la réception. Observant le neveu du coin de l'oeil, Jaoua soupira mentalement et décida de reprendre depuis le début. Après tout ils avaient le temps avant l'arrivée des étrangers et il craignait que la tignasse d'un noir absolu du gamin ne se garnisse de blanc bien trop tôt.

 

-Faire honneur à sa famille n'est pas bien compliqué. Il suffit de rester franc, honnête et droit. La discipline t'aidera à maintenir ces trois valeurs ensembles. L'entrainement te permettra d'acquérir ladite discipline. Tant que tu contribue à la réputation Stargardienne, tu peux tout te permettre.

 

Le Jarl continua en décrivant ce qui allait suivre de la journée. Le père du garçon, Jikel accueillerait les étrangers au port et les mènerait ici avant que les rencontres diplomatiques se fassent. Puis la cérémonie débuterait au dehors comme l'exigeaient les rites ancestraux. Un petit passage à l'église pour contenter tout le monde et l'affaire serait faite.



#11 Sandro

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Posted 27 November 2017 - 05:11 PM

HRP:

 

ENGLISH VERSION

 

Hello everybody,

 

This is going to be my last message. The reason is that I‘m going to leave the game today. Why am I doing that? Well, because I can‘t really play the game anymore. Not because of a lack of time, but because of a technical problem. I had a very bad internet connection those last few month. However, I still could play the game. But now, since I‘ve sent my request to the company to put an end to the contract for the internet, internet is even worse (weird, right?). So now I really can‘t play the game anymore. So I‘m sorry to all of you for leaving you like this, but it makes no sense for me to continue. Denbigh, happy that you helped in Ireland, but try not to freestyle that much next time. And Dunwich, thanks for the money you gave. Really appreciate it. Do the same for your next king!

 

PS: I‘m going to send this from my Ipad with the internet connection of the university. That‘s why it‘s working right now.

 

I‘ll pass the english crown to Wessex, because he has the most experience in this game. You are free to choose who you want as king however once I‘m gone. My troops and lands are going to stay as they are. Just wait a moment, I‘m sure a new player is going to take my place.

 

It was a lot of fun with you, great guys, great team, we really did scare those French! Have fun with your new king!

 

Sandro

 

King of England, but not for long

 

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DEUTSCHE VERSION

 

Hallo alle zusammen,

 

Dies ist meine letzte Nachricht an euch, da ich mit dem Spiel aufhören werde. Nicht weil ich nicht mehr will, sondern weil ich es nicht mehr so richtig spielen kann. Nicht weil es mir dafür an Zeit fehlt, sondern eher wegen einem technischen Problem. Ich habe eine sehr schlechte Verbindung seit Monaten. Bis vor ein paar Tagen konnte ich einigermaßen spielen, aber seit dem ich meine Kündigung an Unity Media geschrieben habe funktioniert kaum was (komisch, nicht wahr?). Es ist mir also absolut unmöglich march of history weiter zu spielen. Ich danke für euer Verständnis und Lob an Mansfield und auch an dich Lowland für die perfekte Teamarbeit, die wir zusammen geleistet haben. Hat echt Spaß gemacht!

 

PS: Diese Nachricht wir von meinem Ipad dank dem WLAN der Uni dann geschickt. Deshalb klappt das auch gerade.

 

Ich gebe also die englische Krone, da er am meisten Erfahrung hat in diesem Spiel. Es ist aber natürlich dann euch überlassen, wie es genau weitergehen soll. Meine Truppen und meine Länder lasse ich so wie sie sind. Ich darf es keinem von euch geben, da ich gleich das Spiel verlassen werde. Ich bin mir aber sicher, dass bald ein neuer Spieler meinen Platz einnehmen wird, also bitte etwas gedulden.

 

Sandro,

 

König von England, aber nicht mehr lange

 

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VERSION FRANCAISE

 

Chèrs vassaux, chèrs alliés,

 

ceci est le dernier message de ma part, car je vais arrêter le jeu. Non, car je n‘ai plus envie mais ne peux plus y jouer dans de bonne condition. Non à cause d‘un manque de temps mais à cause d‘un problème technique. La connection que j‘ai est terrible et cela depuis des mois. Même avec les difficultés que je rencontrais, je pouvais tout de même jouer à march of history. Pourtant depuis que je viens d‘écrire ma résiliation pour le contrat (j‘espère que ca ce dit comme ca, car je connais seulement le môt allemand „Kündigung“) rien ne marche. Donc impossible de jouer également et vu qu‘en Allemagne c‘est beaucoup plus compliqué de mettre fin à un contrat et que je vais probablement devoir rester avec cette connection encore pour un an et je ne sais pas encore trop quoi faire sinon, et bien je préfère arrêter le jeu que je ne peux plus vraiment jouer (d‘ailleurs je vais vous envoyer ceci avec mon ipad avec la connection de l‘université. Donc je ne suis pas chez moi).

 

Je passe donc la couronne à Wessex en tant que joueur experimenté. A vous de voir comment continuer le tout. Je laisse les troupes et mes terres comme ils sont, car j‘espère bien qu‘un autre joueur prenne ma place et puisse vous aider comme moi je l‘ai fait en tant que roi. Bon, et puis je suis en train de me souvenir que ca serait d‘ailleurs interdit. Donc, voilà, problème réglé.

 

Je suis désolé pour cela. En tout cas j‘ai passé un bon moment. Bonne continuation à vous et amusez-vous bien.

 

Sandro,

 

Roi d‘Angleterre, mais plus pour longtemps

 

 

J'ai pas pû transmettre le titre de roi d'Angleterre à Wessex. Désolé pour cela.






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