[RP] Le Duché d'Artois

Château de Beauvais, chambre du Seigneur de Beauvais - An 1103

Le Seigneur de Beauvais, Robin de Beauvais, est souffrant. Les médecins ne lui donnent plus que quelques jours à vivre, les Seigneurs voisins et amis, sont tous passés le voir pour rendre un dernier hommage à ce grand homme qui a su menu sa seigneurie comme il le fallait.

En effet, suite au boom de l'an 1100, ce dernier ne s'est pas laissé abattre et après plusieurs années de rivalités saines avec ses voisins, il est parvenu à en réunir bon nombre autour de lui. La maison de Saint-Quentin, du même Vicomté d'Amiens que la Maison de Beauvais, avait en effet juré fidélité à cette dernière dès l'été de l'an 1100, permettant au Seigneur de Beauvais, Robin de Beauvais, de pouvoir prétendre au titre de Vicomte d'Amiens et d'être nommé Vicomte d'Amiens le 26 Août 1100. Le Seigneur de Laon, et de Seigneur de Noyon faisait eux aussi partie de ses alliés et avaient passés plusieurs heures avec Robin de Beauvais.

Ses dernières instants, Robin de Beauvais désira les passer avec son fils aîné, Jikel de Beauvais. Il en profita pour lui conférer quelques derniers conseils, tels que ne pas entretenir de rancœurs, mais plutôt de bonnes relations avec le nouveau chef de la famille d'Amiens qui venait d'arriver et si possible de s'en faire un allié. De ne pas dévaloriser ou négliger ses frères et sœurs afin d'avoir une famille paisible, de faire preuve de diplomatie et de courtoisie, et ce en toutes circonstances. Et enfin, de continuer le travail commencé.

Sur ce, le Seigneur de Beauvais, Jikel de Beauvais, pris la succession de son père, et signa de sa main l'accord écrit par son père liant la maison de Beauvais à celle d'Amiens peu de temps après. 

À cette liste d'alliés vint bientôt s'ajouter la maison de Coucy, et d'autres en dehors du Duché d'Artois.

Règne de Jikel de Beauvais - Décennie allant de l'an 1103 à l'an 1112

Suivant les directives de son père, Jikel de Beauvais fit prospérer la seigneurie de Beauvais, y leva une armée, et parti à la conquête de la Seigneurie de Rethel, qui fût prise le 06 Février 1108, puis parti de nouveau pour tenter de remettre de l'ordre dans les Seigneuries laissées à l'abandon par leurs Seigneurs de Magny et Gisors. Suite à leur vassalisation, Jikel de Beauvais fût donc nommé Comte d'Amiens et Duc D'Artois en l'an 1110.

Après avoir prêté main forte à son ami le Seigneur de Reims afin que ce dernier puisse vassaliser la Seigneurie de Châlons, laissée elle aussi à l'abandon par son Seigneur, Jikel de Beauvais envoya ses troupes à Senlis.

Le 29 Juillet 1112, le Seigneur de Mantes, le Comte de Rouen, jure fidélité à Jikel de Beauvais et reconnaît ce dernier comme son suzerain. Ce jour est également marqué par le lancement de la création du Royaume d'Italie. le lendemain, le Seigneurie de Senlis est prise, et le surlendemain, Jikel de Beauvais est nommé Vicomte de Senlis.

C'est depuis ce jour, qu'une rumeur court, disant que Gourgon de Beauvais, troisième fils de Robin de Beauvais, frère de Jikel de Beauvais, mari de Morvanez de Noyon, dernière et préférée fille du défunt Seigneur de Noyon, Kilian de Noyon, et sœur cadette de l'actuel Seigneur de Noyon, Tristant de Noyon, pourrait avoir l'honneur de fonder une maison indépendante en prenant pour base la Seigneurie de Senlis. Mais cela, seul l'avenir nous le dira...

Règne de Jikel de Beauvais - de l'an 1112 à l'an 1126

Quelques années plus tard, la seigneurie de Compiègne tomba à l'abandon, elle fut donc reprise par Jikel de Beauvais, et il en fut de même pour la seigneurie de Soissons, qui fût quant à elle confié à la fidèle maison de Noyon.

Le décès de son père, en 1103, fut comblé par la naissance de son fils en 1104, auquel il accorda beaucoup d'attention, tout en restant ferme. Il appris ainsi à ce dernier comment se battre, comment régner, comment se faire des alliés, et de toujours faire le maximum, quoi qu'il arrive...

Sur la fin de son règne, Jikel de Beauvais était un père, à la fois pour son fils, mais également pour le Duché d'Artois. Ainsi, il attendait le retour de ses vieux compagnons d'armes d'Amiens et de Saint-Quentin, avec qui il avait fait la guerre, notamment en Flandres, pour soutenir la famille de Bruges, victime du désir d’expansion de la famille de Lille, et qui se solda par une victoire. Cette dernière fut alors nommée Duchesse des Flandres.

​Jikel de Beauvais mourut donc brutalement en l'an 1126, âgé de seulement 53 ans... Et laissant le Duché d'Artois à son fils, Prigent de Beauvais, seulement 22 ans, dont les négociations de mariage étaient intenses... 

Règne de Prigent de Beauvais - de l'an 1126 à l'an 1173

Prigent de Beauvais fut nommé Duc d'Artois très jeune, à seulement 22 ans. Il n'était pas encore marié, même si des liens étaient puissants avec la maison de Lambale. Il était en effet tombé amoureux de Fantig de Lambale, la fille et héritière du Duc d'Anjou, et ce malgré le fait que cette dernière était quelque peu "débile"... Il lui trouvait là un charme qu'aucune autre femme ne lui apportait. Ainsi, il fit donc sa demande officiellement au Duc d'Anjou, qui, touché par celle-ci, accepta de lui confier sa fille. Le risque d'avoir un enfant "débile" à son tour était grand, mais cela n'importait pas pour lui. Sa première fille, née en l'an 1127, fruit de leur lune de miel, n'était pas la plus belle, mais avait un esprit vif, et une certaine carrure... Il en était fier. Il eu ensuite une second fille, morte très rapidement, puis enfin, un fils ! Né en l'an 1134, ce dernier c'était fait attendre, mais malheureusement, quelque chose n'allait pas chez lui... Il n'apprenait pas bien, semblait "lent", etc... Et ils s’aperçurent ainsi assez rapidement qu'il était "débile", et serait donc incapable de régner correctement, pour le plus grand malheur de son père... Heureusement, Prigent de Beauvais eu un second fils, en l'an 1137, qu'il chérit alors plus que tout, et auquel il appris tout ! Ce dernier était gourmand, avait une mauvaise vue, était quelque peu enrobé, mais il avait ce petit quelque chose qui fait d'un homme un grand dirigeant ! Il était vif d'esprit, calme, intelligent, et malgré ses kilos en trop, savait très bien manier l'épée. Prigent de Beauvais décida ainsi d'envoyer son fils ainé, Guiraac de Beauvais, dans la famille de sa femme, Fantig de Lambale, et de le déshériter, afin que son second fils, Avel de Beauvais, hérite de ses titres. 

Prigent de Beauvais fut de tous les conflits, toujours présent pour aider le Royaume, ses armées et celles de ses vassaux traversèrent de nombreuses fois la France, traversèrent la Manche, et prirent les villes d'amiens, Magny, Gisors, afin de changer leurs dirigeants, et de même pour Saint-Quentin qu'il confia à la maison de Laon. Enfin, ses armées firent marche vers l'Espagne, où la guerre durait depuis longtemps, afin de prêter main forte au Duc de Poitou, désormais seul Duc présent en Espagne. Ils furent victorieux, et la Seigneurie de Medinaceli, ancienne capitale du Royaume d'Espagne, lui fut confiée.

Prigent de Beauvais eu donc une vie bien remplie et pu connaitre ses petits-enfants et arrières-petits-enfants, ce qui lui apporta une très grande satisfaction. En effet, il avait suivit les volontés de son père et son grand-père avant lui, et avait réussi à aller plus loin que ces derniers. Son long règne marqua donc l'histoire du Duché d'Artois, et son décès rempli de peine bon nombre de sujets, amis, confrères, voisins, etc...

Dans le but de créer une nouvelle famille, il avait en effet décidé de marier les jeunes membres de la famille à la noblesse locale, pour son plus grand honneur et son plus grand plaisir.

C'est donc un Duc fort et populaire qui s'éteignit en l'an 1173, à l'age de 69 ans...