[RP] Remous dans le Poitou

Forteresse de Rochefort, salle du conseil – Hiver 1109

Tous les notables de Rochefort étaient présents, non pas que tous avaient envie d’être là mais à Rochefort depuis quelques années ça chauffait et pas mal de tête étaient tombées, il était donc de coutume lorsque l’on souhaitait garder la tête sur les épaules de se rendre aux convocations du vieux Divi. Le vieillard était craint de ses conseillers et de son entourage et rare étaient ceux qui osaient le défier et ceux qui ont essayé ne sont plus là pour le raconter.

 Le vieillard était devenu seigneur de Rochefort suite à une malencontreuse hécatombe au sein de la famille régnante. Il n’était pas du tout destiné à prendre un jour la tête de la Seigneurie, il n’était qu’un cousin des seigneurs de Rochefort. Toutefois, la branche dont il était issu nourrissait une rancune profonde envers la branche régnante et toujours Divi avait été élevé comme s’il devait devenir Seigneur. Et cela ne fut pas vain, car lorsque ses cousins basculèrent dans la décadence, ils tombèrent tous peu à peu dans de mystérieuses circonstances et bien qu’éloigné dans l’ordre de succession, Divi monta sur le trône de Rochefort en 990 à l’âge de 53 ans.

Aujourd’hui, le vieillard était septuagénaire et voilà 20 ans qu’il régnait d’une main de fer sur la ville portuaire, les premières années fut rudes, les anciens seigneurs avaient laissé une seigneurie en faillite, les notables, créanciers de la seigneurie, dirigeaient à la place des seigneurs qui eux se livraient à des orgies dans le château ne cessant de s’endetter. Plus rien n’allait mais à force d’années le nouveau régnant du Rocher (à ne pas confondre avec un autre bien plus au sud-est) finit par remettre de l’ordre dans tout cela bien que cela s’accompagna de nombreuses chutes.

Ces temps rudes pour la seigneurie de Rochefort trouvaient échos dans toute l’Europe, c’était le temps d’un chaos sans nom, les rois, les princes, les ducs, les comtes, les vicomtes et les seigneurs tombaient tour à tour, tous les royaumes disparaissaient les uns après les autres et il ne restait alors sur toute l’Europe que des seigneurs. Toutefois, un nouveau siècle voyait le jour et la situation en Europe semblait se stabiliser, dans le même temps Rochefort commençait pour la première fois depuis de nombreuses années à se développer et à retrouver une économie florissante, apportant à Divi une popularité très importante faisant oublier les dérives des cousins déchus.

Quant au Poitou, la famille voisine de Saintes, avec laquelle il ne partagea jusqu’alors aucune amitié, sembla vouloir régner sur le Poitou, lorsque le Seigneur de Rochefort fut contacté à ce propos, il renvoya le Seigneur de Saintes chez lui, estimant qu’il n’était alors pas l’heure de se vassaliser à quiconque et même de choisir un Duc. Ainsi la construction du Poitou semblait s’entamer sans lui.

Toutefois, aujourd’hui des contacts étaient nés avec quelques-uns de ses voisins, s’il s’entendait raisonnablement avec eux, le vieillard refusait toujours de se vassaliser au désormais Duc du Poitou et ne l’estimait pas pour autant légitime. Il avait toutefois accepté de se vassaliser au Seigneur de Jonzac, après que celui-ci ait rompu son lien avec le Seigneur de Saintes, afin que celui-ci acquière le vicomté d’Angoulême qui, pour dire la vérité, importait bien peu la famille de Rochefort qui plus que jamais était déterminée à s’opposer à Saintes.

Ainsi, le voilà aujourd’hui, au bout d’une grande table autour de laquelle on pouvait trouver tous les notables importants de Rochefort ainsi que les membres influents de la famille parmi laquelle on pouvait d’ailleurs voir l’héritier de la Seigneurie à droite du chef de famille. Pour l’occasion, le Seigneur c’était fait forger une nouvelle couronne, plus imposante que l’ancienne, comme un symbole de la nouvelle croissance de Rochefort. Le silence étant installé, tous n’attendent que le premier mot du seigneur, tous les attendent en les redoutant, ceux-ci ne se font alors guère attendre.

- Nous voilà tous réunis un grand jour, aujourd’hui je peux vous annoncer que la Seigneurie de Rochefort possède de nouveau une armée, les derniers temps ont été durs et il nous était impossible d’entretenir une armée, n’ayant pour défense qu’une maigre garde. Ce temps est désormais révolu, grâce au nouveau développement de la Seigneurie, l’avenir de notre cité est assuré.

Toutefois, des efforts sont encore à faire et si la cité possède une situation stable, celle-ci sera mise en danger à de nombreuses reprises, des temps de guerre arrivent, l’Europe est prête à éclater et avant elle le Royaume de France. Et je sais que bon nombre d’entre vous ne sont pas étrangers aux anciennes dérives de nos terres. Rappelez-vous qu’aujourd’hui, pas plus qu’hier, je ne serais conciliant envers des individus avares œuvrant à leurs intérêts personnels au détriment de la Seigneurie. Toutefois, j’imagine que cet avertissement est inutile puisque jamais vous ne penserez à m’embobiner.

Quelques murmures se firent entendre autour de la table, ceci ayant rapidement une réponse du vieillard s’écriant :

- SILENCE !

Immédiatement le silence demandé s’installa de nouveau avant que Divi reprenne à nouveau la parole, se saisissant alors de sa nouvelle couronne.

- Prenons un symbole connu : ce crucifix au mur. Tout le monde sait bien que c'est beaucoup plus qu'une croix, hein ? Y'a toute une signification autour. Mais regardez ça par exemple : c'est une couronne. Alors d'un point de vue purement concret, ça veut juste dire que je suis votre Seigneur. Mais d'un point de vue symbolique c'est beaucoup plus intéressant... Par exemple, cette couronne nous informe symboliquement que tous les mous du slibard qui avaient l'habitude de se les rouler sous l'ancien régime vont devoir se mettre un coup de fouet s'ils veulent pas que je leur mette moi-même. Cette couronne symbolise la fin des haricots et la décarrade des tire-au-flanc, et surtout l'avènement de l'ordre et de la discipline. En d'autres termes, la rigolade, c'est terminé.¹

Sur ces mots le Seigneur se leva de son fauteuil et sortit de la pièce suivi par son fils héritier.

Parthenay, centre ville, Janvier 1100

Le Seigneur de Parthenay, Roparz de Parthenay se promenait dans sa ville, l'homme n'était plus tout jeune et toujours suivi de quelques gardes pour éviter toute mauvaise rencontre.

Le vieux était apprécié de la population car la Seigneurie était prospère (youpe la boom), les bâtiments fleurissaient partout dans la Seigneurie, le vieux avait lancé un vaste plan de vassalisation de ses voisins car il désirait plusieurs choses, unifier le Poitou en y mettant un Duc digne de ce nom, annexer la ville de Poitiers juste à côté, aucun Seigneur n'avait, pour le moment, de contrôle sur la ville et avoir la couronne Comtale de Poitiers.

Parthenay, bureau du vieux machin, les années suivantes

De plus en plus riche, la cité ne cessait de croître, le vieux avait des vassaux, Fontenay puis Lusignan et enfin Civray.

Il allait faire de Fontenay le Vicomte de Poitiers et de Civray la Vicomtesse de Vauclair et lui aurait la couronne Comtale de Poitiers.

Il avait prêté allégeance à Saintes pour que ce dernier ai la couronne Ducale, mais malgrès les conseils de ses vassaux ou vavassaux, le futur Duc avait cumulé les erreurs de gestion, de plus, il avait instillé un climat de défiance au Sud avec Sarlat en étant agressif envers elle.

Parthenay, salle du conseil, Année 1106

Roparz à ses conseillers.

Mesdames, Messieurs, l'heure est grave, nous avons plusieurs objectifs à remplir dans les trois ans qui viennent.

Nous devons sécuriser Angoulême et par la occasion, sécuriser la frontière Sud du Poitou, pour ce faire, j'ai pris contact avec Sarlat elle a proposé de nous aider à prendre Angoulême, Civray enverra aussi des troupes et lancera le siège.

Nos trois régiments devraient faire l'affaire.

Ensuite notre régiment en poste à Angoulême rejoindra nos deux régiments que nous lèverons l'an prochain pour marcher sur Poitiers, nous prendrons la ville et l'annexerons à notre famille.

Enfin, nous viendrons en aide à La Roche pour que sa famille prenne le contrôle de Thouars.

Il se tut quelques instant avant de passer à la paperasse

Parlons maintenant des titres, Saintes ayant signé un traité avec Vauclair, ce dernier ne pourra pas être le vassal de Civray donc nous aiderons Civray à prendre Niort pour qu'elle puisse avoir la couronne de Vicomtesse de Vauclair que nous lui avons promis, nous verrons ça dans quelques années.

Ensuite après avoir pris Poitiers, le Seigneur de la ville prêtera allégeance à Fontenay pour qu'il puisse avoir sa couronne de Vicomte de Poitiers que nous lui avons aussi promis.

Quand à nous, La Roche nous a prêté allégeance pour la Seigneurie du même nom, du coup nous avons acquis la couronne de Vicomte de Thouars.

Il leva les bras au ciel tout sourire mais aucun hourra ou autre manifestation de joie de la part de ses conseillers.

Déçu, il fit la moue et répliqua

Hé bande de moule, vous pourriez être content pour moi non?

Il les congédia d'un geste de la main

Forteresse de Parthenay, Hiver 1110, salle du conseil

Toujours vivant le vieux régnait avec une poigne bienveillante sur ses terres.

Conseillers, aujourd'hui je vous ferais un point de la situation.

Nous avons rempli une grosse part de nos objectifs, Angoulême est aux mains de Civray, grâce à Sarlat qui entre temps est devenue Périgord, le climat de confiance est revenu dans le Sud.

​Nous avons la couronne Comtale de Poitiers et notre famille est désormais connue sous le nom de Poitiers.

Poitiers est nôtre depuis maintenant quelques années, nous avons lancé une vaste opération de pacification du Duché de Blois, le succès est présent, notre incursion sur ce territoire à réveillé Blois qui réclame la couronne Ducale, nous la lui laissons sans souci, il profitera des fruits de notre travail mais au moins nous aurons un allié puissant et uni à l'Est de notre territoire.

En parlant de l'Est, nous avons conquis Chateaumeillant que nous céderons à Brosse, ce dernier devait nous aider à prendre Déols mais il a démobilisé ses troupes, je ne sais pas encore pourquoi, du coup notre siège de Déols fut un échec cet hiver.

Nous y retournerons avec plus d'hommes, Civray a proposé son aide mais hélas les laisser passer ayant traînés, elle n'est pas arrivée à temps.

Nous avons également de bon contact avec Anjou, notre frontière Nord ne devrait donc pas nous poser de problème non plus.

Voilà la situation actuelle, nous referons un point dans quelques mois, faites ce pourquoi vous avez été engagés.

Il libéra donc ses conseillers pour que chacun puisse vaquer à ses occupations et agrandir encore le territoire de la famille qui était devenue famille de Poitiers.

Siège de Vauclair, tente de commandement – Eté 1111

Voilà un an et demi désormais que la Seigneurie avait été militarisée et après quelques mois d’entraînement, la nouvelle année approchant, il avait été décidé de marcher sur la seigneurie de Vauclair qui était désormais le dernier soutien poitevin de la Maison de Saintes. Le vieux seigneur avait bien tenté de contacter la Maison de Vauclair au préalable mais la réponse se faisant attendre et la patience n’étant pas la première vertu du vieux Rochefort, il eut été décidé dès le mois de juin d’envahir ce voisin et dès le mois de novembre des troupes furent envoyées.

Voilà désormais pas loin de six mois que le siège était entamé et chaque camp tenait encore bon. Divi de Rochefort se trouvait dans la tente de commandement accompagné de son fils et de son ministre militaire, tous affairés sur la future tentative d’intrusion dans la cité ennemie, lorsqu’un messager de Rochefort arriva. Après les salutations d’usage et tout le tralala, le messager tendit le message au chef de guerre. Lorsque celui-ci eut fini de lire le message, il s’exclama.

- C’est quand même dommage ! On commençait tout juste à entamer les festivités.

Le ministre et l’héritier regardèrent étrangement le seigneur, se demandant de quoi pouvait encore parler le vieux, qui parfois, il faut le dire, ne savait plus vraiment ce qu’il disait.

- Que se passe-t-il donc Père ?

- Un message de ton frère qui garde la cité. Le Seigneur de Saintes a rendu le Duché à Civray qui en assure la régence le temps de désigner un nouveau Duc.

- Et ce n’est pas une bonne nouvelle ?

- Ah ça ! Une nouvelle c’en est une oui ! On se rend sans avoir mené la moindre bataille maintenant ! Et contre qui je me bats moi ?

Personne ne sait si le moment était opportun pour la ramener mais en tous les cas, le ministre estima que ça l’était.

- Justement, vous vous battez contre Vauclair sauf que maintenant que Saintes s’est rendu, on a plus vraiment de raison d’assiéger cette ville…

- Vous êtes ministre des armées ou diplomate vous ?! Est-ce que j’demande au forgeron comment cuire le pain ?!

- Père… Il reste vrai que nous n’avons de raison de maintenir le siège…

- Et bien si on vous demande, vous direz que le drapeau noir au-dessus de cette cité signifie que les pirates s’en sont emparés ! Nous délogeons les pirates !

Voyant bien qu’ils n’auraient pas leur mot à dire ici, les deux hommes lâchèrent l’affaire. C’est à ce moment que le seigneur demanda à son ministre de quitter la tente, souhaitant s’adresser à son fils. Une fois le militaire sorti, le seigneur partit s’asseoir au bureau installé à l’occasion du siège et fixa son héritier.

- Vois-tu mon fils, il s’agit ici de ma dernière campagne. Je me fais vieux… A notre retour à Rochefort je ne partirais plus en guerre, il ne me reste que peu de temps à vivre et je souhaite ce temps auprès de ma jeune femme. Je ne saurais m’en aller sur une défaite, cette ville tombera, nos armées l’assiégera jusqu’à ce que les portes s’ouvrent ! C’est la dernière… Après celle-là tu prendras les rennes de la famille, de nos terres et de nos armées. Je pourrais continuer à gérer les terres lorsque tu seras en campagne, puis ton frère après moi, mais après celle-là le chef ce sera toi.

- Je vous remercie Père.

- Crois-moi, la guerre avec Saintes est terminée mais cette ville te sera nécessaire. Les temps à venir seront durs…

Hiver 1110, cité de Saintes:

Après 3 années Duc, le seigneur Talwin de Saintes sentait les tentions monté au sein de son duché qu'il n'arrivait pas à mettre en place notamment par le biais de 2 ou 3 rebelles commandité par ces soit disant allié. Il avait pourtant essayé de faire son maximum mais en vain. Il appela dans la grande salle, son fils futur héritier des terres.

Mon fils, voilà 3 années que nous nous battons pour unir ce duché mais en vain, il y a probablement trop de seigneur attiré par autres choses et surtout sans ambition pour notre duché, j'ai essayé d'y mettre de l'ambition de voir plus loin mais nos soit disant alliés ont été plus fort que nous cette fois-ci.

Père qu'allez vous faire ? Je demande a nos hommes de préparer leur armures et armes pour partir en guerre contre ces mauvaises personnes ?

Il lui posa la main sur l'épaule: Mo fils, cela ne servirait à rien de nous battre, d'une part nos propres seigneurs nous ont lâché et d'une autre ils seraient trop nombreux contre nous.

Il va falloir faire autrement et agir intelligemment. je ne serais peut être plus là mais nous reviendrons plus fort... approche toi...

Il s'approcha de son jeune fils et lui murmura a l'oreille…

Très bien père, je vous promets je respecter cela et d'y faire parvenir à mes prochains successeur... Je m'en vais dans ma chambre…

Printemps 1111, Seigneurie de Saintes:

après de longue discutions avec les seigneurs du Poitou et le Duc d'Anjou, le seigneur de Saintes et Duc se rendit dans sa salle personnel afin d'y rédiger un traité:

Article I

Don de titre prestigieux

La Maison Saintes cède le titre Duc de Poitou à la Maison Civray. Dans le cas ou le titre n'est pas prestigieux, cette cession comprend :
Le contrôle effectif qu'elle possède sur le territoire de ladite seigneurie au moment de l'acceptation du présent traité.
L'influence politique qu'elle posséde sur le territoire de ladite seigneurie au moment de l'acceptation du présent traité.
Le titre de Seigneur légitime de ladite seigneurie si elle détient ledit titre.
Le contenu des greniers et stocks de matériaux présents sur ledit territoire de la seigneurie au moment de l'acceptation du présent traité.

Si au moment de l'acceptation du présent traité, la Maison Saintes ne possède plus %TheProvince%, la cession ne pourra avoir lieu. 

Article II

Cession de seigneurie

La Maison Civray cède la Seigneurie d'Angoulême à la Maison Saintes, cette cession comprenant :
Le contrôle effectif qu'elle possède sur le territoire de ladite seigneurie au moment de l'acceptation du présent traité.
L'influence politique qu'elle posséde sur le territoire de ladite seigneurie au moment de l'acceptation du présent traité.
Le titre de Seigneur légitime de ladite seigneurie si elle détient ledit titre.
Le contenu des greniers et stocks de matériaux présents sur ledit territoire de la seigneurie au moment de l'acceptation du présent traité.

Si au moment de l'acceptation du présent traité, la Maison Civray ne possède plus la Seigneurie d'Angoulême, la cession ne pourra avoir lieu.

 

 

Pendant l'écris de ce traité, son premiers lieutenant des armées entra a vive allure et un peu paniqué...

Mon Duc, les hommes de Civray et Parthenay sont là ... j'y est même vu des hommes d'Anjou nos alliés... Que font-il ? Que dois-je faire ?

Il replia le traité ne montrant aucun stress et point de faiblesse et se leva.

Ne faites rien mon cher... C'est moi même qui va régler cela avec ces rebelles qui se croient plus forts que les autres. Il sorti de la salle et prit la direction de l'extérieur et se rendant vers les hommes...

Mes bon seigneurs, j'ai compris vostre message et il vous sera entendu, ayant eu trop d'ambition pour certains et par ce biais ne faisant pas l'unanimité voici le traité afin de céder mon titre contre une seigneurie. Je vous montre ma bonne foie mais je suis peu ravie de savoir que notre duché sera dirigé par un homme sans ambition. Je me retire de ce pas en mes murs cher seigneur…

Le duc devenu simple seigneur se retira dans ces murs dans l'attente de jours meilleurs.

Plusieurs années c'était écoulées depuis les remous du Poitou.

Le Seigneur de Parthenay était devenu Seigneur de Poitiers et de Déols, enfin, suite à la chute de l'ancien Duc Poitevin, il fut nommé Duc par ses pairs.

Trône qu'il ne visait pas franchement mais qu'il aimait, maintenant il fallait unir ce Duché et ses Seigneurs.

Le Seigneur de Rochefort avait disparu et un nouveau locataire était arrivé, bon premiers contacts, un homme qui avait l'air droit.

Le Seigneur de Civray toujours aussi fiable, du coup pour récompenser cette famille, le Duc décida de leur donner le contrôle du Comté de Poitiers ainsi que le Vicomté de Vauclair. La famille de Poitiers l'aida aussi à prendre Lusignan et Niort, avec trois Seigneuries ancrées dans le Poitou, la famille Civray devenait une des familles les plus puissantes du Duché.

Le Seigneur de Jonzac menait sa petite affaire tranquillement au gré de ses envies mais il restait un allié fiable, il fut nommé Vicomte d'Angoulême juste après avoir été aidé à prendre les Seigneuries de Thouars et Fontenay.

Il restait le dernier Seigneur du territoire, le Seigneur de Saintes, pour essayer de lui tendre la main, le nouveau Duc le fit Vicomte de Thouars et l'aida à prendre La Roche, Seigneurie stratégique.

Le Duc gérait ses affaires comme il pouvait, il était épaulé par son seul Comte, Civray, c'est elle qui gérait en son absence, c'est elle qui s'est occupé de tout pendant la campagne espagnol.

Maintenant il restait la paprasse à faire, le Duc récupéra donc tous les titres et s'occupera de faire toutes les liaisons, tout était fin pret, il restait quelques menus détails.

Le Poitou était prêt.