Appel aux hommes en jupette à carreaux et autres buveurs de whisky

Depuis un bon moment les seigneur de Duns avait cette idée en tête, son pays était un vaste champ de bataille où l'on ne savait plus trop qui attaquait qui pour quoi, et comment. Toute cette zizanie lui mettait la cervelle à l'envers et même le délicieux nectar national ne parvenait plus à le remettre dans le bon sens.

Armé de détermination, il avait déjà fait envoyer à tous les seigneurs écossais un message à propos de l'avenir de l'Ecosse, mais s'était depuis largement rendu compte que cela ne suffirait pas. Dernièrement, le seigneur de Forfar lui avait part de son besoin d'un endroit où les écossais qui le désirait pourraient se réunir. Partageant cette idée, Paskweten se demandait comment réaliser le projet, la tournant et la retournant dans sa tête au gré de l'orientation du moment de ses neurones malmenés.

Jusqu'au matin où, il se retrouva projeté de son lit par une idée lumineuse. Il réveilla la maisonnée a grand cris et prépara son départ pour Glasgow. Une fois sur place, il ordonna de sortir toutes les tables dans la cour de la motte castrale, et d'y dresser un banquet. Pendant ce temps, enfermé dans sa chambre le vicomte travaillait à son discours de bienvenue.

Bonjour à tous !

Bienvenue en la seigneurie de Glasgow, je vous ai réunis ici afin que nous puissions tous échanger de tout ce qui a besoin d'être abordé dans le respect et la considération des avis de chacun.

Il me semble primordial de nous réunir pour discuter de nombreux sujets tels que la tenue d'élections royales, des désirs de développement de chacun, des enfants à marier, du whisky et de la composition des tartans des filleadh beag (kilts).

Je vous demanderais de bien vouloir vous présenter avant de prendre la parole, ce qui me semble être une mesure de politesse élémentaire. Pour faciliter la discussion, un banquet est à votre disposition !

Merci de votre attention et place à la discussion !

Satisfait de son travail, Paskweten fit envoyer à nouveau un message à tous les seigneurs écossais pour les inviter à se rendre à Glasgow.


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The lord of Duns had this idea in his head that his country and realm only was a large field of battle, where belligerants attacked their fellows neighbours with no reason . All this mess was invading his brain and even the good old whiskey was no longer helping.

Filled with determination, he sent a letter to all the lords of Scotland, about the future of the realm, but for know, his trials weren't sufficient enough. Lately the lord of Forfar shared with him the lack of a place for the Scottish to gather their houses and forces. Paskweten agreed and searched for a way to realize that project.

One morning, he suddenly jumped out of his bed with a great idea. Waking up the whole castle, he began to plan his departure for Glasgow. Once in the city, he filled the frontyard with tables full of meals and beverages and decided to work on his welcome speech, in the silence of his appartments.

Greetings everyone!

Welcome to Glasgow, I have gathered you today in order to open a discussion about what should be discuss, in respect and regard for each other.

We have to talk about many subljects like royal elections, wishes of individual development, children to marry, and composition of breacan for filleadh beag (Kilts)

I ask you to introduce yourself before talking.

Drinks and food are available for everyone.

Thanks for your attention, now it's time to discuss !

Satisfied of his work, Paskweten sent a new message to all the Scottish lords to invite them to come to Glasgow.

Lorsqu'il reçut l'invitation, Budog de Forfar pris de panique se mit à chercher fébrilement une carte dans son bureau bordélique. Homme de terrain, partagé entre les travaux, une famille turbulente, la surveillance de la natalité aussi bien en famille qu'au village, la lecture et la paperasse passaient en dernier, à une heure tardive où il finissait par planter son nez dedans en ronflant comme un soufflet de forge.

"C'est qui, c'est qui ? C'est où ?" Les parchemins volaient en tous sens.

Forfar maudissait ses espions qui n'étaient pas fichus de lui donner des nouvelles de ce pays et de ceux qui avaient du pouvoir.

- Mais seigneur, puisqu'on vous dit que ça change tout l'temps ! ça sert à rien de retenir !

- Bougres d'imbéciles, allez vous affranchir et vite quitte à faire crever vos canassons ! 

......

Glasgow se dessinait dans le brouillard matinal, de Forfar contempla un instant le petit halo percé d'une lumière plus intense qui tentait de déchirer le voile cotonneux.

Une odeur caractéristique lui permit de s'orienter vers la banquet. Tout en marchant, il inspecta son kilt et remonta ses chaussettes de laine qui s'évanouissaient sur ses chevilles.

Le seigneur de Duns venait de terminer son discours. Notre voyageur s'avança.

- Bonjour et merci seigneur de Duns pour cette invitation. Je suis Budog de Forfar et j'avoue être bien content de votre initiative. Je suis curieux et impatient de rencontrer mes compatriotes en ce lieu convivial.

Pendant qu'il se présentait, Budog écartait les narines pour mieux jauger les effluves émanant des tonnelets de whisky.

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Un courrier etait arrivé à Tabert. Fragana le lut.

Pourquoi faut-il toujours que ça soit rediger au masculin ? Pfff

Apportez mes braies qu'on aille leur faire voir qu'ils n'y a pasqu'eux qui boivent du whisky. On part pour Glasgow...

.......

Arrivée à Glasgow et entrée en scene.

Mes seigneurs, le bonjour.

Je suis Fragana de Tabert. Merci pour votre invitation.

A Durham, on était bien plus Ecossais qu'Anglais, et c'était chose vérifiée car en dehors de son suzerain York, Prigent de Durham n'était apprécié de personne en Angleterre, et peu lui importait, en fait, car depuis qu'il était devenu maître de Selkirk, il se sentait en Ecosse comme chez lui, ayant trouvé des voisins forts sympathiques. Dès le début de son implantation dans le royaume du Nord, Prigent s'était impliqué dans la construction de l'unité écossaise, aux côtés des maisons de Duns, de Tain, de Ayr aussi même si ce pan-là de l'histoire était plus mouvementé! Bref, notre seigneur de Durham, également seigneur de Selkirk et comte d'York, espérait beaucoup de cette réunion, et désirait plus que tout que les seigneurs écossais, parmi lesquels il se comptait, tombent d'accord.

Durham's spirit was defenitely more scottish than english, and it was a proved thing since except York, Prigent of Durham wasn't estimated in England. But of this he didn't care because since he'd become master of Selkirk, he felt in Scotland as his own home, thanks to his neighbours. Nearly since the beginning, Prigent involved himself in the construction of the scottish unity, aside withe the houses Duns, Tain, and even Ayr. Our lord was hopeful about this meeting, et felt like all the lords of Scotland were eager to make an agreement.

Ainsi dès qu'il reçut le courrier de son ami Paskweten de Duns, il lança le branle-bas de combat à Selkirk où il se trouvait en garnison. Il fît apprêter son poney à poils longs, ceux de ses hommes d'armes, ceux également de son neveu Catwalon et de son petit-fils Meven, qu'il fallait instruire et enfin la litière de ces dames. En effet Bredig son héritière devait apprendre de son père; son épouse Edernez était aussi de la partie, ne souhaitant pas perdre de vue le Prigent de peur qu'il ne trousse une modeste fille de ferme en chemin.

Then after having received the letter of his friend Paskweten of Duns, he organized his departure for Glasgow, with his guards, his daughter Bredig who was to take the head oh house Durham, his nephew Catwalon and his grand-son Meven. The wife Edernez joined the merry band, in order to watch over her husband and prevent him from sneaking around farm girls... 

Arrivés à Glasgow et après avoir pris leurs quartiers, le seigneur de Selkirk se présenta.

Arrived at Glasgow, the lord of Selkirk introduced himself:

Bonjour à tous, je suis Prigent de Durham, et voici ma fille Bredig, qui fait ses classes.

Je règne sur Selkirk et j'attends beaucoup de cette rencontre, pour montrer au monde la grandeur de l'Ecosse!

Greetings my friends, I'm Prigent of Durham, and this is my daughter Bredig, who is learning how to be a good lord in ten lessons.

I rule over Selkirk and I'm very hopeful about that meeting, to show to the rest of the world how great Scotland is!

Il se rassît et laissa la parole au seigneur suivant.

He sat and left his place to the next lord.

La corpulente dame, sans charme aucun, mais d'une poigne de fer, arriva dans les terres, accompagnée d'une demie douzaine de chevaliers et d'une escorte de miliciens simples. La missive avait été reçue. Mais la vieille, lasse des débats, n'y avait point donné suite. Les choses changeaient trop rapidement. Mais il était aujourd'hui temps de prendre l'écosse et les écossais en mains.

Son ami de toujours, le Prince de Galles, l'en avait avertie: Elle devait s'y rendre, coute que coute.

Les portes s'ouvrirent devant elle, et, formellement, quelques salutations furent échangées avec la noblesse locale. Elle n'était alors que très peu connue, et ses actions ne se réalisaient que dans la pénombre. Son avantage? ses contacts, à n'en point douter. Aujourd'hui, il faudrait voter en faveur d'un roy, ou d'une reyne, d'une personnalité forte, et d'une poigne incomparable, car les écossais étaient dominés de toutes parts. Leur seule chance, c'était la diplomatie.

-Maina de Wigtown, dame de Wigtown. Et voici mon héritier, Meloar de Wigtown, dont la laideur n'a d'égal que sa colère.

Elle avança de quelques pas vers les autres seigneurs, et leur offrit un sourire sincère.

-Pardonnez mon retard, ainsi que mon silence. J'eus fort à faire, ces derniers temps. Mais rien ne m'empêche de boire ce whiskey.

Elle pointa du doigt ce qui, à l'époque, n'était encore que de l'eau de vie bien moins bonne que celle que l'on connait aujourd'hui. Elle ne portait aucun kilt, telle n'était point la tradition, mais sa robe, qui la boudinait, était resserrée par une large ceinture aux couleurs de son clan, ne laissant aucun doute quant à sa fierté d'être une dame de cette grande Ecosse.

La guerre l’avait mis en retard et cela lui était fort déplaisant. Alors que les autres seigneurs écossais faisaient leur arrivé à Glasgow, le vieux Talwin de tain, lui, avait été obligé de mener le combat contre les troupes de son rival de toujours, le seigneur de Stornway.

Fort heureusement, la guerre fut rapide, en plus d’être victorieuse. Cela grâce à une tactique militaire implacable et de solides alliances. Le retard n’aura été finalement que de quelques jours, permettant au nouveau Duc des Highlands d’arriver au bon moment, avant le commencement des débats.

Bien le bonjour, mes excuses pour le retard.  Je me présente, Talwin de Tain, Duc des Highlands.

Comme tout bon seigneur écossais du nord, le duc portait un kilt. Cette tenue est d'une importance quand vous en comprendrez la référence. Il est de renom que les hommes, à la célèbre question "que portez vous en dessous?" répondent toujours "l’avenir de l’Ecosse". Une réponse qui est en parfaite adéquation avec la rencontre de ce jour.

L'assemblée était un peu coincée, il fallait dire que la situation était légèrement tendue en Ecosse, personne ne savait à quoi s'en tenir et tous attendait l'élection d'un roi. En attendant, chacun devait calmer ses ardeurs et prendre son mal en patience, ce qui n'était pas chose aisée, car personne ne voudrait être lésé. Prigent prît alors la parole, devançant son ami Paskweten, qui semblait souffrant.

Chers seigneurs, ducs et comtes, nous sommes relativement peu ici, ce qui est bien dommage. Cependant soyez remerciés d'avoir répondu à l'appel du seigneur de Duns. Cela ne sert à rien de le cacher, nous avons besoin d'un roi. mais avant d'avoir un roi, il faudra l'élire, c'est je le pense la meilleure façon de nous contenter tous, mais ce roi, sitôt élu, devra prendre en compte les requêtes de ses sujets, et pourvoir au développement de tous.

Prigent alla droit au but, nul besoin de palabres à outrance.

Je propose l'élection, pour définir qui deviendra roi, selon les modalités suivantes: 1 chef de famille = 1 voix. C'est la manière la plus égalitaire. Qu'en pensez-vous? Il faudra par la suite que des candidats se manifestent.

Sitôt le roi élu, il faudra je pense qu'il veille à ce que chacun reçoivent terres et titres proportionnellement à son investissement et à sa volonté d'aider et de soutenir le royaume. Un vassal mécontent est une menace potentielle. Nous sommes pris en étau entre l'Irlande et l'Angleterre, ainsi devons-nous nous montrer forts et unis, c'est je le pense le seul moyen pour y parvenir.

Le seigneur de Selkirk attendît le retour des autres seigneurs.

(Ma cheffe de famille a crevé dans la journée, je joue quand même la suite avec elle, tant pis !)

Elle l'écouta attentivement, hochant son triple menton lorsqu'elle était d'accord. L'ensemble lui était satisfaisant, mais une chose brulait les lèvres. Et elle en aurait mis sa tête à couper qu'elle n'était pas la seule à se la poser. Elle commença tout d'abord par un:

-Un roi, oui. Ou une Reine.

Elle sourit sagement, alors que son kilté de fils soufflait. Elle lui rendit un discret mais sec coup de coude entre les côtes.

-Mais qui se présenterait, ici? Qui aurait l'audace, et la force, avant tout, de nous unir, aussi désunis sommes-nous? Qui saura alors garder nos traditions, et nous respecter, tous autant que nous sommes? Qui saura alors nous contenter?

Cela faisait plus d'une question, c'était certain. Elle bu de cette eau de vie sombre qu'on lui avait resservit, et repris la paroles.

-Dames et Seigneurs. Je ne suis point ici pour me présenter comme Reine. Je n'y ai, à vrai dire, jamais réfléchi. Cependant, je sais qui je ne veux pas en tant que Roi. Et qui je ne veux plus en tant que voisin. Et si c'est nos exigences que vous souhaitez connaitre, je vous les ferais savoir. Je les ferais savoir au Roy, ou à la Reyne à venir. Certains Ecossais ne sont même pas présents, ici. Est-ce de vostre fait, ou du leur? Ont-ils été mis au courant, ou ont-ils été écartés des décisions? Je ne reproche rien à personne, de toutes façons. S'ils ne sont pas au courant, c'est qu'ils ont un bien piètre entourage... Et s'ils ne sont pas invités, peut être ne le méritent-ils pas...

Elle même avait failli ne pas l'être, alors à nouveau, elle sourit.

-Vous ne devez pas considérer les Angloys, les Irlandais, ainsi que le Prince de Galles, que l'on nomme à tort, Duc de Galles, comme des ennemis. Certains sont bons, d'autres moins. Comme en Ecosse, mes amis. Certains d'entre vous le savent: Le Prince de Galles, de la maison d'Anglesey, m'invite parfois à ses festivités hors normes. Et nous papotons, nous rions. Il n'a rien d'un affreux. J'aurais mes exigences, dans nostre doux pays. Mais rien qui ne cause de tort aux innocents. Et d'autant, rien qui ne lui cause du tort. Je serais contre l’expansion hors de nos frontières, sauf accord d'une patrie voisine. A mon sens, les irlandais se doivent de garder leurs terres en Irlande, tout comme les Ecossais, en Ecosse, et les Angloys, en Angleterre. Mon vote n'ira qu'à un souverain pouvant respecter cette chose, qu'il soit simple seigneur, vicomte, comte, ou encore duc.

Elle reprit une longue gorgée, car la gorge était sèche, et défit les innombrables plis de sa robe, puisqu'elle en eut terminé.

Le Duc Talwin régnait sur les terres du nord et pouvait compter sur le soutien de quelques seigneurs du sud. Quinze villes, sur vingt-cinq, étaient ainsi plus ou moins sous sa bonne protection. Toutefois, malgré ce chiffre admirable il ne s'estimait pas légitime pour réclamer la couronne royale. "Je ne veux pas être roi si je n'ai pas le soutien de la maison ducale des basses terres. L'écosse ne peut être uni que si les deux duchés le sont", n'arrêtait-il pas d'affirmer à son entourage. De plus, il faut bien se l'avouer, le poids des affaires internationales était très pesant. Le Duc se plaisait à régner tranquillement sur son duché, auprès de ses vassaux.

Je loue cette initiative et y participerait sans modération. Si nous voulons un pouvoir royal fort il faut qu'il soit soutenu par tous. Des vassaux soumis par la force ne feront jamais de bon vassaux car ils se révolteront dès l'apparition d'une faiblesse. A cette cause Le Duché des hautes terres donnera son allégeance - et la possibilité de réclamer la couronne royale - au seigneur qui réussira à rassembler sous sa bannière - par la diplomatie et non la guerre - les seigneurs du duché des Lowlands.

D'ailleurs je vais enlever la peine aux seigneurs ou aux dames qui disent "ne pas vouloir être souverain, mais si on m'accorde ce privilège alors je l'accepte". Chacun est un potentiel candidat, que l'on soit duc ou simple seigneur. Ainsi je vous propose une élection innovante. Chaque seigneur peut choisir 3 maisons, par ordre de préférence. Les maisons qui sont en première position gagnent 3 points, celled en seconde 2 points et celle en troisième 1 point. Le chef de la maison qui aura obtenu le plus de poids serait ainsi la plus légitime pour fédéraliser tout le monde. Si la première maison refuse, alors la couronne sera accordée à la seconde, et ainsi de suite.

Un petit moment de silence avant de reprendre.

Pour exemple, la maison de tain accorde:

3 points à la maison d'Ayr, puisqu'elle gouverne le duché des lowlands

2 point à elle même, puisqu'elle gouverne le duché des highlands

1 point à la maison de Wigtown, puisqu'elle a de bonnes relations avec nos voisins.

Alors allons-y ...

La maison de Tarbert accorde :

3 points à la maison d'Ayr, dont Tarbert fut vassal direct et qui a permis son expension.

2 points à la maison de Tain, puisque les terres de Tarbert sont dans les highlands.

1 point à la maison de Duns qui a oeuvré à ce que nous soyons ici.

(pas le temps de faire du RP là tout de suite, mais je fais quand même avancer les votes, j'enroberai tout ça très bientôt!)

Prigent s'avança à son tour:

3 points pour la maison de Tain

2 points pour la maison de Duns

1 point pour la maison de Wigtown.

Bien, je vais profiter pour me présenter rapidement, Rivelen de Wick, seigneur de Wick dans les Highlands.

Le chemin est long pour venir jusqu’ici donner ma voix et faire acte de présence.

3 points pour la maison de Tain

2 points pour la maison de Wick

1 point pour la maison de Duns