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[RP] L'humiliation d'un Vassal


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11 replies to this topic

#1 Talona

Talona

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Posted 03 October 2014 - 10:35 PM

Le seigneur de brantome était heureux ce matin : oui il était vassalisé depuis longtemps à son suzerain le duc de blois, mais il avait une entière confiance dans le monde qui l'entourait. Les oiseaux chantaient, il y avait un soleil radieux sur la cité, et son économie était prospère. La veille, il avait un nouveau vassal, le seigneur de bazas qui s'était rapidement vassalisé pour éviter de perdre sa liberté face à la gourmandise du duc de Bordeaux et de ses gens. Le seigneur de brantome avait mandaté sa chanceliere, Talona De Vir, pour négocier le ralliement de Bazas dans l'alliance de la Marche. Tout était parfait, jusqu'à ce que le duc de Bordeaux en decide autrement : non, il ne laisserait pas brantome avoir un pied dans l'Aquitaine!

La guerre était déclarée entre Albret et Bazas. Mais cela n'effrayait nullement le seigneur de brantome, car il pensait avoir le soutien du duc de Blois et de ses autres vassaux. En realité, Le seigneur de brantome était plutot seul et isolé, il n'avait aucun soutient après que le duc de blois ait évalué le rapport de force, nettement favorable à l'Aquitaine, malgré quelques seigneurs rebelles. Lorsqu'il sentit que Bazas allait se soumettre de force à Bordeaux, alors le Seigneur de Brantome sollicita l'aide du duc de Blois qui répondit ainsi : " je vais devoir vous demander de lui présenter des excuse quand aux menaces et autres ... pour les movaise parole concernant Bordeaux". Puis concernant bazas, le duc de Blois ajouta :"il vas faloir le libérer de sa vassalisation actuel pour commencé".
Et mon vassal? Que va penser de moi le seigneur de Bazas? Moi-meme je suis incapable de le proteger, mon honneur est touché.

Humilié et isolé, le seigneur de brantome avait perdu la confiance de fer qu'il portait en son suzerain, car ce suzerain ne savait pas proteger ses vassaux. Il n'eut pas d'autres choix que d'obeir et s'exécuter dans l'espoir que son ennemi lui pardonne et veuille bien pratiquer la clémence. Le seigneur vaincu rédigea une lettre d'excuse à l'intention du duc de Bordeaux, conformément à l'exigeance de son suzerain, le duc de Blois. Quelque chose était brisée dans son esprit, cette humiliation était trop intense, c'etait clairement un aveux d'impuissance et de faiblesse de la part de l'alliance de la Marche et de Blois. Qui pourrait encore arreter le seigneur de bordeaux dans son appetit de conquete? Est-ce que finalement, la Maison de Bordeaux méritait de monter sur le trône de France? Peu importe, l'heure était grave, il fallait s'excuser immédiatement pour éviter une guerre qui aurait détruit le duché de la Marche. Le moral était au plus bas : le paysage semblait modifié, Le seigneur ne voyait et n'entendait plus le chant des oiseaux, mais seulement le cri des corbeaux....

La lettre était un manuscrit de haute qualité, malgré quelques ratures illisibles

Votre Grandeur,
Monsieur le Duc de Bordeaux,


J'ai le regret de plaisir de vous adresser mes excuses au nom des habitants de brantome et de toute la famille regnante de brantome. Les femmes du pays ont apporté des bouquets de fleurs et un poison violent des rideaux luxueux pour décorer votre demeure seigneuriale.
Les enfants de la ville ont absolument tenu à vous offrir de beaux dessins représentant un grand méchant loup un magnifique soleil au dessus de votre ville de Bordeaux. Voyez bien que, dès leur plus jeune age, nos enfants apprennent à respecter leur puissant voisin de Bordeaux!

Monseigneur, je sollicite donc votre bienveillance pour la paix mutuelle. De plus, je n'ai pas d'autres choix que de vous céder mon vassal, le seigneur de Bazas, mais vous seriez bien aimable si vous acceptiez qu'il reste auprès de moi en tant que vassal. Vous voyez bien que je manque d'amis? Empoisonnez moi tout de suite avec du ricin si vous estimez que je n'ai pas suffisament souffert. Voulez vous que je vous supplie comme une petite catin en pleurs? Ne vous inquietez pas, le duc de blois ne sera absolument pas géné par cette proposition, c'est peu de chose comparée à cette demande d'excuse, dont j'espere que vous accepterez les termes sans sourire.

J'implore votre clémence et votre pardon, je me rallie à l'idée que la Maison de Bordeaux est désormais un une latrine publique prétendante légitime au Trône de France et je promets de ne plus combattre vos idéaux mesquins et belliqueux. Le respect, que du respect à quelqu'un qui suscite la terreur autour de ses ennemis. Un simple regard de votre part ferait fuir plusieurs ducs dans des directions opposés : certains vieux fous disent que l'homme descendrait du singe, mais en fait, l'expérience m'a appris qu'il descend plutot de l'autruche.

Je compte sur vous pour trinquer à la santé des seigneurs que vous avez vaincus. Soyez certain d'une chose, je ne vous deteste pas. Non, au contraire, je vous admire. Je vous jalouse aussi, puisque tout le monde aimerait devenir tel que vous : sans pitié, conquérant, puissant, titré. On dit parfois que la taille d'un membre est proportionnel à l'image que les gens ont de vous.


Recevez les marques de respect dûes à votre rang ducal,
Bien cordialement,


Le seigneur Olier de Brantome
Et

Talona De Vir,
Chancelière de la ville



#2 Rantaures

Rantaures

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Posted 05 October 2014 - 10:34 AM

Année 1114 :


Tout se passait comme convenu en cette année 1114. Les seigneurs aquitains terminaient d'unifier l'Aquitaine.
Les armées d'Agen et Auch venaient de prendre Albi. Et s’octroyaient à présent un repos bien mérité.
Une partie des armées de certains seigneurs assiégeaient la ville de Bayonne. Et le siège se passait pour le mieux. Aucun doute sur la rédition de son seigneur. Se soumettre ou mourir et voir sa ville à feux et à sang. Les hommes empalés, les femmes violées.
Alors donc les seigneurs aquitains débattaient alors du cas de la maison de Bazas, qui avait toujours refusé de rejoindre l'Alliance d'Aquitaine. La maison d'Albret lui ayant déclaré une guerre de vassalisation.

C'est alors que la nouvelle tombait. Bazas s'était ralliée à la maison de Brantôme, devenant son vassal. Aucun doute sur la volonté de cette dernière d'escompter ainsi trouver des alliés contre les seigneurs aquitains. Mais pour ces deniers, ce qui se passait en Aquitaine ne concernait qu'eux, et aucun seigneur n'avait à intervenir, et encore moins un seigneur extérieur devenant suzerain alors même que la guerre était déclarée.
Ael de Bordeaux ne voyait pas d'un bon œil tout cela. Il y avait là dessous tout autre chose selon lui. Il n'en doutait pas. La volonté de s'emparer de l'aquitaine sous une excuse fallacieuse. Il bouillait. Son sang n'avait fait qu'un tour.
Et il ne s'était pas trompé. En effet quelques jours plus tard, la maison de Bramtôme l'avait contacté. Certes l'approche avait été tout en diplomatie et flatterie. Mais ce n'était là que tromperie. La guerre était promise, contre les maisons d'Albret et de Bordeaux. La vassalisation de Bazas n'avait donc été qu'un prétexte pour en réalité s'emparer de l'Aquitaine et asservir son Duc, et ses seigneurs.

Rapidement il fallait étudier les cartes, et voir ce que maniganceait Brantôme. C'était clair dans l'esprit d'Ael. Se servir de Bazas pour attaquer de l'intérieur et avoir une basse si nécessaire. La ville étant bien fortifiée. Et rassembler les seigneurs qui s'étaient unis à Bratôme pour fondre sur les villes d'Ael, pour soit disant prendre Castillon, mais pour en réalité détruire la maison de Bordeaux.
Quel affront. Comment croire menacer ainsi l'Aquitaine et ses seigneurs. Le Duc dépêcha rapidement des émissaires dans le Sud de la France. Rapidement tous répondirent présent pour soutenir l'Aquitaine. Ils ne feraient qu'un, de l'Océan à la Méditérannée, contre ce seigneur et ses alliés pour mettre un terme à ses funestes intentions. Le Sud irait donc combattre le Duc de Blois, prétendant au trône de France, ainsi que ces alliés. La maison de Brantôme ayant clairement déclaré agir en son nom.
L'année avançait. Et d'autres émissaires, partis bien plus loin arrivèrent avec d'heureuses nouvelles. D'autres maisons se joignaient à l'alliance faite par le Sud de la France.
Et cette guerre voulue par le centre de la France allait embraser une grande partie de la France. De nombreux étendards allaient s'unir et la maison de Brantôme allait tomber. Entraînant avec elle la chute du Duc de Blois, prétendant à la couronne française, et ses alliés dans le centre de la France.
L'affront devait être lavé, serait lavé.

Ael de Bordeaux, apprenait tous les jours de nouvelles manigances.
Il semblait toutefois nécessaire de s'entretenir avec le Duc de Blois, avant que cette guerre promise, ne prenne vie sur le champ de bataille.

Et il en ressorti que cette guerre ne verrait pas le jour. A plusieurs conditions.
Que Bazas ne soit plus vassale de seigneurs étrangers à l'Aquitaine et que l'on laisse les aquitains gérer leur soucis entre eux. Sans interférer par quelconque moyen.
Que le Duc de Blois s'engage à signer la paix, pour lui, ses vassaux, vavassaux et alliés.
Et que la maison de Brantôme présente des excuses. Le Duc de Blois ayant déclaré qu'elle n'avait pas agit en son nom, mais en son dos.
Certains seigneurs avaient également demandé un dédommagement financier. Mais il n'en fut rien. Mais Ael avait été clair, au prochain soucis, la foudre s’abattrait sur les ennemis du Sud de la France. Les villes seraient prises en représailles, et beaucoup d'or serait demandé en dédommagement.

L’affront allait être lavé, et Brantôme humiliée.

Les ordres avaient donc étaient donnés, et de nombreuses armées se rendaient à présent sur Bazas.

Puis une missive leur parvint, en provenance de Brantôme. Un des généraux la lue à haute voix, à destination de tous les seigneurs. Tout en hésitant par moments.
Ael s'en saisi alors et la colère ne se fit pas attendre.


Pour qui se prend il ? Cette missive n'est qu'un torchon remplie de rature. Vais lui montrer moi.

Difficile de calmer le Duc. Mais certains de ses proches savaient le faire.
Il fait donc envoyer réponse. Sèche.


Bien pris. Votre tête ne finira pas sur un pal.



Restait à présent à déterminer si les écrits de Brantôme étaient sincères ou s'il s'agissait d'une nouvelle manipulation de ce dernier. Et le doute était plus que permis eu égard aux agissements de ce dernier et à la nature du courrier, tant par sa forme que par son fond.
L'avenir le dirait.


#3 Bulle

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Posted 06 October 2014 - 12:04 PM

[Siège de Bazas – Automne 1114]

Le siège de Bazas battait son plein, à la grande faveur des assaillants. Un pied presque dans la tombe, ce n'était plus Goulwen de Albret qui gérait sa seigneurie comme il l'entendait mais son fils ainé, Gwenvael un brin plus belliqueux. Ce dernier était avec les assaillants aux portes de la ville lorsqu’un pli lui arriva dans les mains. Un fidèle coursier avait fait son travail en faisant parvenir le courrier à destination d’Albret jusqu’au siège de Bazas.

Sur ladite lettre on pouvait reconnaitre le sceau de Brantôme, suzerain officiel de la cité assiégée. Il s’agissait là d’un transfert de vassalité à moitié signé de la main de l’ancien, qui avait également déjà pré-signé la reddition de Bazas.

« C’quoi ce torchon ? On me l’offre sur un plateau le guignol ? Pas question ! »

Telle fut la réaction de Gwen qui se contenta de mettre le traité non ratifié dans sa poche, attendant sagement que la ville de Bazas meurt de faim jusqu’à sa reddition. Son père négociait farouchement avec le seigneur de la capitale de Bazas et probablement qu’il tenterait de négocier aussi avec Brantôme. Nan, mais des catins tous les mercredis soir pour cet homme ? Parce qu’il avait eu une souffrance morale en se faisant abandonner de toute part ? Dediou, dans quel monde on vivait. La gloire aux vainqueurs, les restes aux perdants. Et jamais au grand jamais, il ne serait question de fournir quoi que ce soit à un couard.

Deux poids, deux mesures, mais le fils n’avait rien du père et pour l’heure, c’était le père qui avait la parole, même s’il tremblait tellement qu’il ne pouvait plus rien signer réellement.

Ils attendraient donc, chaque armée, chaque allié, que la ville tombe et que l’on montre à tous que l’alliance d’Aquitaine n’est pas faible.

#4 Rantaures

Rantaures

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Posted 15 October 2014 - 09:04 AM

Le père d'Ael avait unifié en partie l'Aquitaine. Avant sa mort il avait fait part de ses alliances à son fils. L'une d'elle, très sincère, concernait le Duc de Toulouse. Et Ael l'avait renforcée. Une autre, concernait la maison de Meillant.

 

Cette derniere avait fait part de sa volonté d'unifier la France par la paix et de revendiquer le titre de Roy de France. Et avait obtenu le soutient du père d'Ael. Ce dernier s'était donc engagé à suivre ce qu'avait promis son père. Mais cela allait changé.

 

En effet, Ael était plus que dubitatif quand à la maison de Meillant depuis que cette dernière avait abandonnée la maison de Brantôme sans même émettre une quelconque réserve, sans même la défendre. Etrange façon de faire pour quelqu'un qui souhaitait devenir Roy. Que ferait il des seigneurs français une fois son titre obtenu ?

 

Qui plus est, la maison de Meillant soumettait de plus en plus de seigneurs français, soit en devenant leur suzerain, soit en prenant de force des villes. Et ce même en dehors du Duché de Blois. Ael voyait cette vague d'expansionnisme d'un mauvais œil, et il n'était pas le seul, au sein même de certains proches de Meillant comme pour de nombreux seigneurs français.

 

Il était sur les terres de Bazas, occupé en personne à en préparer le siège avec une partie des seigneurs aquitains, lorsqu'une missive lui parvint. Ce pli émanait d'un proche de Meillant et l'informait que Meillant avait récupéré une très grande partie des villes de Bretagne et s'était octroyé le titre de Duc de Bretagne.

 

Le temps de donner ses instructions pour le siège de Bazas et il quittait ce territoire pour se rendre à une réunion importante avec de nombreux seigneurs français.

 

Dans les années suivantes, ces même seigneurs se virent à de nombreuses surprises. On comptait même parmi les participants des alliés et vassaux de Meillant.

 

Il fut décidé de mettre un terme à la folle expansion de celui qui avait dit vouloir unifier la France par la paix. Qui conquerrait seigneurie après seigneurie, sans même les redistribuer à ses vassaux. Ce qui était une grossière erreur, ne s'assurant plus ainsi leur fidélité.

 

Le plan était en place, de toute part les attaques viendraient. De toute la France. Le Toulousain et l'Aquitaine donnant le départ des hostilités.

 

La coalition aquitaine toulousaine se retrouvait donc sur les terres de la maison de le Puy, prétendant au titre de Duc de son duché. Il y avait des tentes à perte de vue. Les étendards flottaient au vent, par centaines.

La campagne avait débuté.

Une déclaration de guerre officielle avait été envoyée à la maison de Thiers, allié fidèle de Meillant. Et au bout d'un peu plus de six mois, les villes de Thiers et Clermont étaient assiégées. Les deux villes devraient tomber rapidement vu le nombre de soldats les assiégeants.

La cavalerie quand à elle se dirigeait vers Montluçon, ville de Meillant. La maison de Rodez ayant déclaré la guerre à ce dernier.

 

Alors que la guerre était en cours. Une réunion avait été organisée entre différents seigneurs français. S'y trouvaient la maison de Meillant et un de ses proches, la maison de Bourges, ainsi que celles de Bordeaux et Rodez. D'autres seigneurs y assistaient également. Comme la maison de Dijon, ou celle d'Ollargues, qui bien que n'ayant pas encore rejoint la guerre, ne voulait pas être tenue à l'écart. C'est même elle qui pendant longtemps avait tenté d'expliquer la situation à Meillant.

 

Ce dernier ne voulait rien entendre quant aux revendications. Et sans même en tenir compte signa la paix. Comme le fit la maison de Thiers.

 

23 novembre 1125 - Loïc de ChâteaumeillantSeigneur de Montluçon, devient vassal de Malo de RodezDuc de Toulouse
23 novembre 1125 - La guerre entre de Rodez et de Châteaumeillant est terminée
23 novembre 1125 - La maison de Châteaumeillant accepte le traite Traité de reddition, proposé par la maison de Rodez

 

Il était hors de question d'accepter une telle paix, il fallait que Meillant accepte les revendications du camp qui s'opposait à lui.

Ael décida donc de lui déclarer à nouveau la guerre. Et tenta à son tour d'expliquer ce qu'il en était tout en donnant à nouveau les revendications.

Et alors qu'un message leur parvint, annonçant que leurs armées étaient toutes proches de Montluçon, une des nombreuses villes appartenant à Meillant. Meillant signa à nouveau la paix et quitta les lieux, sans même négocier, laissant là son allié la maison de Bourges.

 

12 décembre 1125 - La maison de Châteaumeillant accepte le traite Traité de reddition, proposé par la maison de Bordeaux
12 décembre 1125 - Loïc de ChâteaumeillantDuc de Blois, devient vassal de Ael de BordeauxDuc d'Aquitaine
12 décembre 1125 - La guerre entre de Bordeaux et de Châteaumeillant est terminée

 

Tous étaient outrés par un tel comportement. Comment le prétendant au trône de France pouvait il avoir un tel comportement. Et quitter ainsi la réunion. Préférant laisser là seul, la maison de Bourges, et n'assumant pas sa position et ses ambitions. L'homme à l'évidence n'avait cure de ses vassaux et alliés. Les donnant en pâture sans vergogne pour se préserver

 

C'est donc la maison de Bourges qui se vit confier les revendications :

Que le duchés puissent choisir leur Duc sans intervention du Duc de Blois

Un dédommagement sous forme de 8 seigneuries pour les vassaux de Toulouse et de l'Aquitaine, dont deux villes en particulier pour deux vassaux de Meillant qui avaient rejoint la coalition à son encontre. Soit une ville par seigneur.

Ael et le Duc de Toulouse ne réclamant rien pour eux même. Souhaitant seulement que ceux qui les avaient aidés dans cette campagne soient récompensés.

Meillant, ses vassaux et alliés avaient maintenant les billes en main. Bourges allait transmettre les revendications.

Une réponse était attendu pour le 31 décembre 1127. Et si elle devait être négative, Ael avait été clair, Meillant et les siens en subiraient les conséquences et verraient de nombreuses armées fondre sur leurs seigneuries respectives. Meillant comme ceux l'ayant soutenu seraient sévèrement châtiés.

Mais tous ne doutaient pas que les vassaux de Meillant et ses alliés avaient compris qu'il s'agissait d'un pleutre et qu'ils se retourneraient contre lui s'il n'obtempérait d'ici les deux ans. Car comment pouvaient ils à présent soutenir un tel seigneur ?



#5 alric

alric

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Posted 16 October 2014 - 05:51 AM

Le seigneur de Vendôme, devenu le vassal du seigneur de Bourges depuis quelques années, avait entendu parler du conflit qu'il y avait eu entre le duc de Blois, et  la région de Bordeaux. Il avait également entendu de revendication des ces derniers; et du soudain silence du duc de Blois.

Sur ces fait, il pris sa plume et écrit une lettre pour Bordeaux.

 

 

 

Mon seigneur, bonjour. Je prend la peine de vous écrire, pour avoir plus de détaille sur le conflit qui vous a opposé au duc de Blois, a savoir les antagonistes et l cibles du conflit.

 

Ensuite, je voudrais avoir le détaille de vos revendications, pour pouvoir les étudier, et dans l'éventualité de négocier avec vous si vous êtes d'accord, bien entendu

 

Je vous remercie d'avance pour la peine que vous avis pris à me lire, et attend votre réponse.

 

 

LOUARN DE VENDÔME, seigneur de vendôme

 


.

 

 

 

 



#6 Rantaures

Rantaures

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Posted 16 October 2014 - 09:09 AM

Certains vassaux et alliés de Meillant avaient compris suite à ces guerres, qu'il n'était pas homme de la situation et encore moins de confiance.

C'est ainsi que certains seigneurs de la Marche avaient rompu leurs liens pour se rallier à la maison de Brantôme, permettant à celle-ci de revendiquer le titre de Duc.

L'allié d'Ael devenait ainsi Duc, et l'information avait ravie ce dernier qui avait pris sa plume, pour féliciter son vassal.

 

De nous, Ael de Bordeaux, Duc d'Aquitaine

A Hermeland de Brantôme, Duc de la Marche

 

J'ai appris avec un plaisir non dissimulé que votre maison avait acquis le titre de Duc de la Marche.

Je me réjouis de cette nouvelle. Et ne peux vous souhaiter que de faire de votre duché un duché uni comme il en est de l'Aquitaine, ou de nos amis du Toulousain.

Je ne doute point que vous soyez un grand Duc.

Je vous assure également de notre soutient si le Duc de Bois venait à présent à vous chercher querelle.

Il nous faut également voir ce que nous pouvons faire pour la maison de Périgueux, qui n'a tiré aucun avantage de cette guerre. Alors que nous souhaitions vous et moi pouvoir l'appuyer dans ses revendications. Elle le mérite.

Attendons donc dans un premier temps que la maison de Meillant et les seins donnent réponse à nos revendications, sachant que le 31 décembre 1127 approche à grands pas et que nous devrions rapidement être fixés.

Il serait souhaitable que nous nous rencontrions, vous, la maison de Périgueux et moi pour en discuter.

Bien à vous.

Ael de Bordeaux.

 

Il lui fallait à présent répondre à une missive qui lui était parvenue d'un vassal de la maison de Bourges. Cette même maison à qui Bordeaux et ses alliés avaient remis leurs revendications après que Meillant ait quitté la table des négociations. Préférant laisser Bourges, seul assumer cela, plutôt que d'assumer ses responsabilités. Montrant ainsi tout son non soutient pour ses alliés et vassaux. D'autant plus que la date butoir approchait à grands pas.

 

De nous, Ael de Bordeaux

A la maison de Vendôme

 

Nous avons accusé réception de votre missive et en avons pris connaissance.

La maison de Bourges détient toutes ces informations que vous nous demandez. Mais je vais toutefois prendre le temps de vous faire un état des lieux.

De nombreux seigneurs se sont plaint des agissement de la maison de Meillant et de son expansionnisme abusif, et ce même au sein de ses vassaux et de ses alliés.

Une guerre a été déclarée à la maison de Meillant, qui s'est rendue sans accepter les revendications. Voilà là un bel exemple de lâcheté pour un postulant au trône de France. Abandonnant ainsi tous ces alliés et vassaux.

Nos revendications sont donc les suivantes.

Que chaque duché puisse avoir un Duc sans intervention de la maison de Meillant.

Que les seigneurs ayant participé à cette guerre à nos côtés se voient récompensés en obtenant une ville. A savoir 8 villes, dont Vincou et Rochechouart. Nous communiquerons les noms de seigneurs à qui doivent être données ces villes.

La réponse est attendue pour le 31 décembre 1127.

Bien à vous

Ael de Bordeaux

Duc d'Aquitaine

 

Plis cachetés et remis pour envois aux intéressés.

Il ne restait plus à présent qu'à attendre que l'année se termine pour connaître la suite à donner.



#7 Talona

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Posted 16 October 2014 - 09:47 AM

Le seigneur de Brantome etait très reconnaissant aux forces du Sud : il avait trouvé une véritable famille, une famille sur laquelle il pouvait compter. Son ancien suzerain l'avait beaucoup décu en refusant de l'aider et en le faisant languir. De plus, le duc de blois s'était accaparé des territoires revendiqués par le seigneur de brantome, ce qui l'avait profondément choqué : Quand son suzerain allait enfin lui remettre les villes de rochechouart et Vincou?.... ces villes n'avaient rien à faire entre les mains d'un duc d'une autre région, aussi puissant soit-il. Il attendait, il attendait, il attendait. Puis il s'impatienta. Quand il découvrit que les villes du sud étaient heureuse et qu'elles étaient défendues bec et ongle par le duc de bordeaux, alors le seigneur de brantome n'avait plus aucune hésitation : il fallait se déclarer félon et rejoindre le duc de Bordeaux!

 

Entre temps, la guerre avait été déclarée : les armées du sud déferlèrent vers le nord. Quelle déception lorsque le duc de blois se coucha immédiatement, en abandonnant ses vassaux! C'est alors que le duc de brantome signa les papiers pour se vassaliser au duc de Bordeaux, son nouveau suzerain. Tous les seigneurs du duché de la Marche acceptèrent de rallier et de se vassaliser à brantome, ce qui permis à Hermeland de Brantome de devenir Duc de la marche.

 

Aujourd'hui, ce nouveau duc prend sa plume et écrit à Bordeaux:

 


Votre Grâce,

Monsieur le duc et mon Suzerain,

 

 

Vous avez allumé la bougie devant mes yeux, ma vision s'éclaire et je dois vous remercier  : vous etes l'homme fort de la situation, vous savez défendre et récompenser vos vassaux en toute intelligence. Ce sont quatre qualités qui font d'un homme un grand homme. 

 

Ma déception du duc de blois est à la hauteur de ma joie d'avoir rallié vos rangs. Oui, vous pouvez désormais compter sur ma loyauté et sur ma motivation pour défendre vos intérets ainsi que les intérets de tout ceux qui accepteront de se mettre sous la protection de votre bannière. Elle est douce et chaude, elle est protectrice et amicale. Vos bras sont en laine de chèvre, mais ils ne sentent point le bouc.

 

Je regrette sincèrement d'avoir voulu conquérir votre seigneurie de Bordeaux, vous savez que ma chancelière est une garce. Elle devait se marier mais le prétendant a fui le chateau et il n'est jamais revenu. Meme les paysans preferent rester dans la misère plutot que de subir ma chanceliere pour une vie.

 

Comme je vous l'avais promis, j'ai reussi à rallier les seigneurs de la Marche pour qu'ils acceptent de vous servir par mon intermédiaire. Depuis le ralliement de bourganeuf, de ventadour et de Guéret, j'ai reussi à prétendre au titre de Duc de la Marche

 

Votre grâce, recevez mes marques de respect et la garantie de notre collaboration future,

 

Seigneur de Brantome. 



#8 alric

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Posted 16 October 2014 - 01:26 PM

Le seigneur de Vendôme ayant reçu la missive du duc d'Aquitaine, l'avait lu et relu, mais n'avais pu trouvé comme responsable de cette guerre dans le sud, que la maison Meilant. De ce fait, il ne comprenait pas trop les revendications des toutes ces villes, ne trouvant que logique que cela soit la maison Meillant qui soit seulement sanctionner. De ce fait, et avec cette idée en tête, il repris sa plume pour écrire un autre pamphlet a ce duc bien prétentieux et gourmand.

 

 

Pour le duc d'Aquitaine

Ael de Bordeaux.

 

Bonjour  mon seigneur, j'ai bien reçu votre missive, et en ai pris connaissance comme il se doit. Pour vos revendications, les villes que vous réclamez pour vos vassaux appartenant à la maison Meillant, c'est à dire Vincou et Rochechouart pourront vous être données une fois que le duc de Blois se manifestera de nouveau. Pour les autres villes, je ne peux me prononcer pour le moment, ne sachant pas lesquelles sont visées. Dans votre missive, vous ne parler que de la maison Meillant comme étant fautive, mais il me semble que son ancien vassal, le seigneur de Brantome est autant responsable que lui, mais la n'est pas mon problème.Je me rend compte  que l'échéance des néociations arrive à son terme, et vous demande donc un délai supplémentaire pour se mettre d'accord sur vos demande avec mon suzerain et mes alliés. En espérant ne pas vous en demandez trop, et de pouvoir au mieux résoudre se petit problème entre gens civilisé.



#9 hippopince

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Posted 16 October 2014 - 08:31 PM

[À la frontière entre l'aquitaine et la marche, automne 1113]

 

Les messagers et quelques membres des familles de Bazas et de Chateaumeilland s'était retrouvé au bord du chemin dans une petite clairière.

La famille de Bazas, à l'origine de ce rende-vous, souhaitais rejoindre le groupe formé par la famille de Chateaumeilland, et lui avais fait part que d'autres familles d'Aquitaine souhaitais faire de même.

La famille de Chateaumeilland avais été claire, d'une part il n'avais auparavant jamais eu à ajouter un membre qui était en guerre, il avais déclarer que s'il il venais à le récupérer dans le groupe, il verrais alors à faire interrompre la dite guerre, et à défaut, de venir l'aidez à se défendre. D'autre part, vue qu'il semblais ne pas être le seul, et que le Duché d'aquitaine était déjà formé, il lui avais demander de lui dresser la liste exacte des différentes famille souhaitant rejoindre son dit groupe, et qu'à partir de ça, il pourrais allez en parler au dit duc d'Aquitaine, pour tenter d'une part de rattaché le dit duché à son groupe, mais qu'à défaut, pouvoir au moins y rattacher les différentes familles, mais qu'il faudrait sans doute laissez à ce dernier les revendication de son titre de duc, ce dernier l'ayant récupérer, il était bien évidement en droit d'en garder pour le moins la vavassalité. Il aurais sans doute fallut à Chateaubriand de faire valoir l'appartenance au groupe d'autre manière que par une simple vassalité pour montrer l'alliance, mais tant que le cas n'était pas encore présenter, il n'y avais pas lieu de le faire.

En tout cas pour Chateaumeilland l'intégration officiel n'aurais pas lieu sans en avoir discuté préalablement avec le dit duc d'Aquitaine.

 

C'est donc dans l'attente de la dite liste que les quelques membres de la famille de Chateaumeilland repartirent chez eux.

 

[Au château de Chateaumeilland, été 1114]

 

Un messager venais d'apporter la nouvelle : Bazas venais de se vassalisé à Brantôme !

Fort surprit, Chateaumeilland demanda au messager ce qu'il en était de la guerre qui avais lieu à l'encontre de Bazas, le messager répondit qu'elle était toujours en cour.

Comprenant qu'il c'était passé certaine choses qui n'aurais pas du être, Chateaumeilland parti sur le champs à la frontière, demandant à voir les différentes personnes impliqué, à savoir Bazas, Bordeaux, et Brantôme.

 

[Retout à la frontière entre l'aquitaine et la marche, automne 1114]

 

Sur place, en discutant avec les différentes personne présente, Chateaumeilland comprit que Brantôme avais outrepassé ses fonction, ce dernier avais vassalisé Bazas, et prétendais parler au nom de Chateaumeilland en demandant l'interruption de la dite guerre pesant sur Bazas, comme si ce dernier avais rejoins le groupe.

Chateaumeilland apprit également que Bazas avais accepter de se vassalisé à Brantôme, pensant justement intégrer le groupe de cette manière, alors que Chateaumeilland lui avais bien dit qu'il n'en serais rien.

Par conséquence, l'intégration de Bazas ne pouvais être faite.

Chateaumeilland commença donc à signaler la mauvaise nouvelle au seigneur de Bazas, lui expliquant qu'il ne pouvais cautionner un tel ralliement, ainsi qu'à Brantôme, et au seigneur de Bordeaux.

Ce dernier demandant réparation pour l'outrage commis par le seigneur de Brantôme, Chateaumeilland transmis la demande, il pensais également demander à Brantôme de lui présenter également des excuse pour avoir outre passé ses fonction, car elle ne pouvais parler en son nom que dans, et pour son propre duché, pas à l'extérieur.

Il pensais que les excuse faite à Bordeaux était bien suffisante pour lui faire comprendre qu'elle était aller un peut trop loin, il s'en contenta donc.

 

[année de la récupération des seigneurie et titres du duché de bretagne... si quelqu'un peut me la rappeller, je suis pas contre.]

 

La famille de pontcroix, après avoir récupérer pas mal de seigneurie par chez elle, et même avoir récupérer le titre de duc de Bretagne, c'était rendu compte qu'elle n'était pas en mesure de gérer un si grand domaine.

Elle c'était résolue à distribuer ses seigneurie, et à rendre ses titres, mais ne sachant pas à qui les ditribuer, elle préféra les passer provisoirement à la famille de Chateaumeilland, laissant à ce dernier le soins de les distribuer équitablement à d'autres seigneur, qui au contraire, manquais de seigneurie secondaire.

Elle n'avais conservé que 2 seigneurie, pour continuer à vivre décemment.

La famille de Chateaumeilland, elle, avais donc récupérer les autres seigneurie, ainsi que les dit titres, et commençais à réfléchir à qui elle allais pouvoir transférer ces dernier. Malheureusement ce n'était pas choses facile, elle avais d'autres affaire à régler également, mais elle prenais soins de noté un peut quels serais les seigneurs en manque de seigneurie.

Elle avais aussi choisi d'attendre patiemment que la bretagne fasse ses choix quand au prochain duc, Chateaumeilland attendais que ces dernier lui envoie leur demande pour les titres, si ces dernier les intéressait, à défaut, il les conserverais, évitant ainsi que la Bretagne soit sans duc.

 

[années suivantes : les demandes en viennes pas]

 

Durant les années qui suivirent cet évènement, Chateaumeilland continuais de gérer ses affaires, il n'avais malheureusement pas le temps de s'occuper de tout, il avais privilégier le temps passé à discuter à voir à faire rejoindre d'autres personne à son groupe, espérant ainsi continuer d'unifier la france dans la paix.

De ce faite, il laissais les différent duchés vaquer à leur occupation, et notamment  attendais patiemment que le duché de La Mache se forme, il ne faisait aucun doute que c'était Brantôme qui en récupèrerais le titre de duc, et à cette fin il attendais que la dite famille de Brantôme le contacte pour voir à former ce dernier, il semblais bien à Chateaumeilland qu'il y avais assez de seigneuries possédées de jure pour pouvoir faire les liens nécessaires, il attendais donc qu'on lui fasse signe, comme pour les autres duché, qu'il avais conseiller pour établir les lien nécessaire au maintien des titres, pour éventuellement conseiller le duché de La Marche, si ce dernier en avais besoin, et pour le moins, il attendais les demande de vassalisation pour les titres qu'il possédait, pour permettre à ceux qui en ferais la demande d'obtenir leur titres.

 

[1125 : des guerres sans raisons valables]

 

Châteaumeilland n'avais pas encore fini d'étudier la situation de ses vavassaux, il s'était fait quelques idée rapide, mais pas suffisamment à son gout, d'une part, et d'autre part, il souhaitais s'entretenir ce ces choses là avec ses dit vassaux et vavassaux.

A titre d'exemple, il avais prévu guéret pour Bourgagneuf, et au minimum Vincou pour Brantôme, et en y repensant, il se disait qu'il en profiterais pour lui parler de son titre de duc de la marche, il était temps qu'elle le récupère.

Mais Châteaumeilland était loin de s'imaginer ce qu'il allais se passé cette année là ... Il se doutais bien que malgrer ses apparence, le seigneur de Bordeaux était un despote, s’étant permis de détruire la famille de Bazas, alors qu'il aurais simplement pue le forcé à être et rester un petit vassale avec une simple seigneurie, il avais ainsi montré a vrais nature.

 

Lorsque ce dernier, avec Rodez, ainsi que leur vassaux, lui déclarèrent la guerre, soit disant parce qu'il avais trop de seigneuries, et qu'il ne les distribuait pas à ses vassaux, Chateaumeilland vins leur rappeller ce qu'il avais déjà dit quelques années auparavant : que les seigneurie allais être distribuer, mais qu'il préférais prendre le temps de le faire convenablement.

Mais ces oppresseurs ne semblaient pas comprendre, ou ne voulaient pas comprendre en faite, tout ce qui intéressait ces derniers, à les entendrent, c'était de récupérer les villes de Châteaumeilland.

 

Mais toute discution était impossible avec ces gents là, Châteaumeilland leur expliqua une dernière foi qu'ils n'avais aucuns droit de réclamation sur ses terres, et pour empécher ces dernier de venir les lui prendre, Châteaumeilland prit un malin plaisir à signer sa reddition, et à déclaré la loi martial sur ses terres.

Ainsi il s'assurait que ses oppresseurs ne puisse plus intervenir sur ses villes.

Du coup, rien que pour leur montrer qu'il ne cèderais pas à leur soit-disant exigences, il donnas quelques une de ses seigneuries, Guéret à Bourgagneuf notamment.

 

Les seigneur de Bordeaux et de Rodez prétendais que certains vassaux de Châteaumeilland attendais certaines choses de lui, et que c'était la raison de leur guerres, mais cela était faux, en effet, si des vassaux de Châteaumeilland avais des choses à demander, ou autres, ils n'avais qu'à le faire directement, Châteaumeilland privilégiant toujours la diplomatie.



#10 Rantaures

Rantaures

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Posted 16 October 2014 - 11:40 PM

Un poing rageur s'abat sur la table posée devant lui. Tout à côté de la missive qu'on vient de lui remettre, renversant le verre que l'on venait de lui servir. Le liquide se répendant sur la table et finissant par colorer la lettre d'un rouge presque noir.

Les sourcils froncés, les deux poings sur la table, serrés, bien droit sur son fauteuil, prêt à bondir. La colère l'a envahit.

 

Mais pour qui se prend ce Vendôme?

 

Grognement

 

Un délais supplémentaire. Vais lui en donner moi un délais. Deux ans qu'ils ont eu. Et ils en ont pas eu assez fichtre dieu. Ils sont pas capables de répudier ce félon de Meillant et de nous donner sa tête. Vais les aider moi. Avec leur tête sur des pals. Deux ans NON DE DIEU.

Maudits soient ils.

Et pour qui il se prend pour parler ainsi de Brantôme? Lui a compris, et s'est ralié à nous, pas comme ces imbéciles à qui deux ans ne sont pas suffisants.

Qu'on prépare les hommes, je me rends à Rodez voir mon ami. Et qu'on prépare des vivres. Nous monterons sans doute vers le centre de la France en suivant.

 

Ael se lève brusquement de son siège en disant cela.

 

Ecrivez ma réponse à ce Vendôme

 

Nous Ael de Bordeaux, Duc d'Aquitaine

A vous, vassal de Bourges

 

Il se tait, comme pour mieux réfléchir.

 

Ecrivez à ce Vendôme que nous avons été bien trop patients. Et s'il s'adresse à nous en tant que représentant des vassaux et alliés du pleutre? Ou en quelle qualité?

Et que nous ne permettons pas qu'il juge ainsi un de nos vassaux. A moins qu'il veuille que nous rallions les armées de Brantôme pour lui rendre visite FICHTRE DIEU.

 

Nouveau silence, il se calme un peu

 

Vais lui montrer moi si on va récupérer les villes quand le pleutre se manifestera. Cela a bien trop durer.

 

Puis pour finir

 

Indiquez que le délais n'est pas extensible à volonté. Vais lui en foutre moi de résoudre ce PETIT problème entre gens civilisés.

 

Il avait lourdement insisté sur le mot petit.

 

PETIT problème. Il va voir si c'est un petit problème.

 

Il ne restait plus à présent qu'à mettre en forme la réponse. Ce que ferait quelqu'un d'autre que le Duc qui venait de quitter la pièce, suivi par son chien.

Et la réponse de parvenir à la maison de Vendôme



#11 alric

alric

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Posted 17 October 2014 - 09:38 PM

Louarn de Vendôme avait reçu une réponse plutôt inattendu du duc de Bordeaux, et assez inquiétante. Il fit donc venir son messager pour envoyer le plus rapidement possible une réponse.

 

 

 

pour le duc de Bordeaux.

Messire, je ne voulais point vous froissez avec ma demande de délai supplémentaire. Juste avoir le temps nécessaire pour contacter les vassaux de Meillant pour se mettre d'accord, vous pensez bien que les messager ne vol pas encore dans les airs, et qu'ils ne peuvent aller plus vite que le cheval au galop. 

Mais vu votre empressement pour régler cette affaire, je vais directement me déplacer chez vous pour en discuter. 

Quand vous recevrez ce courrier, je serai déjà en route.

Néanmoins, j'ai une proposition a vous faire, je vais faire le nécessaire pour récupérer les vassaux de Meillant, et ses titres, et je deviens ensuite votre vassal. En contre partie, je vous demande juste d'épargner les seigneurs qui m'auront rejoins. Bien entendu, je vous donnerai les 2 villes que vous avez cité dans une précédente missive, et nous étudierons ensemble les autres villes que vous pourrez récupérer.

 

 

Se tournant vers son messager:

 

Jeune homme, c'est lettre doit être remise dans le plus bref délai au duc de Bordeaux en main propre, tu pourra également lui dire en la lui remettant que je suis déjà en route pour son duché par la route la plus courte. Part et ne failli pas dans ta mission.



#12 hippopince

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Posted 01 November 2014 - 03:44 PM

[Année de fin de la loi Martial de Chateaumeilland, qui pour l'occasion à fait renommé sa famille en famille de Blois.]

 

Peut après son retour, Bois commenças à reprendre contacte avec ses anciens vassaux et vavassaux.

Il fut désagréablement surprit d'apprendre que Brantôme c'était fait avoir par de vils menteur, qui lui avais fait croire que jamais Chateaumeilland ne l'aurais laissez prendre le titre de duc, ainsi que les quelques terres qu'il avais récupérer dans le dit duché de la marche.

Blois lui expliqua qu'il avais justement attendu qu'elle le contacte à ce sujet, ne sachant pas trop quoi faire, ne voulant pas leur forcé la mains.

Il avais déjà donner guéret à Bourganeuf, il lui restait Vincou et Rochechoir, et vue qu'il n'y avais pas trop d'autre seigneurs locaux à qui donner, et que Brantôme était un peut légère de ce coté, il les lui céda librement, tout comme il l'aurais fait si cette dernière lui en avais parler auparavant, et lui conseilla de rompre ses liens avec les dit menteurs, qui n'était pas digne de confiance.

 

Il reprit également contacte avec les personnalité de Bretagne, et ces dernier semblais bien contant dans leur situation, Carhaix, qui était le mieux placé pour prétendre au titre de duc, lui dit lui même qu'il pouvais le garder. Blois allais donc pouvoir le conservé quelques année encore, voir ce qui allais advenir de la Bretagne, mais il était près à le céder à Carhaix sur simple demande.

Restais à savoir ce que devenais Pontcroix, Blois pensais que si il était assez actif, il lui remettrais d'ors et déjà le titre de vicomte, quand aux autres titre, et bien c'est comme le reste : il attendrais de voir l'évolution.






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