La guerre était déclarée entre Albret et Bazas. Mais cela n'effrayait nullement le seigneur de brantome, car il pensait avoir le soutien du duc de Blois et de ses autres vassaux. En realité, Le seigneur de brantome était plutot seul et isolé, il n'avait aucun soutient après que le duc de blois ait évalué le rapport de force, nettement favorable à l'Aquitaine, malgré quelques seigneurs rebelles. Lorsqu'il sentit que Bazas allait se soumettre de force à Bordeaux, alors le Seigneur de Brantome sollicita l'aide du duc de Blois qui répondit ainsi : " je vais devoir vous demander de lui présenter des excuse quand aux menaces et autres ... pour les movaise parole concernant Bordeaux". Puis concernant bazas, le duc de Blois ajouta :"il vas faloir le libérer de sa vassalisation actuel pour commencé".
Et mon vassal? Que va penser de moi le seigneur de Bazas? Moi-meme je suis incapable de le proteger, mon honneur est touché.
Humilié et isolé, le seigneur de brantome avait perdu la confiance de fer qu'il portait en son suzerain, car ce suzerain ne savait pas proteger ses vassaux. Il n'eut pas d'autres choix que d'obeir et s'exécuter dans l'espoir que son ennemi lui pardonne et veuille bien pratiquer la clémence. Le seigneur vaincu rédigea une lettre d'excuse à l'intention du duc de Bordeaux, conformément à l'exigeance de son suzerain, le duc de Blois. Quelque chose était brisée dans son esprit, cette humiliation était trop intense, c'etait clairement un aveux d'impuissance et de faiblesse de la part de l'alliance de la Marche et de Blois. Qui pourrait encore arreter le seigneur de bordeaux dans son appetit de conquete? Est-ce que finalement, la Maison de Bordeaux méritait de monter sur le trône de France? Peu importe, l'heure était grave, il fallait s'excuser immédiatement pour éviter une guerre qui aurait détruit le duché de la Marche. Le moral était au plus bas : le paysage semblait modifié, Le seigneur ne voyait et n'entendait plus le chant des oiseaux, mais seulement le cri des corbeaux....
La lettre était un manuscrit de haute qualité, malgré quelques ratures illisibles
Votre Grandeur,
Monsieur le Duc de Bordeaux,
J'ai leregret deplaisir de vous adresser mes excuses au nom des habitants de brantome et de toute la famille regnante de brantome. Les femmes du pays ont apporté des bouquets de fleurs etun poison violentdes rideaux luxueux pour décorer votre demeure seigneuriale.
Les enfants de la ville ont absolument tenu à vous offrir de beaux dessins représentantun grand méchant loupun magnifique soleil au dessus de votre ville de Bordeaux. Voyez bien que, dès leur plus jeune age, nos enfants apprennent à respecter leur puissant voisin de Bordeaux!
Monseigneur, je sollicite donc votre bienveillance pour la paix mutuelle. De plus, je n'ai pas d'autres choix que de vous céder mon vassal, le seigneur de Bazas, mais vous seriez bien aimable si vous acceptiez qu'il reste auprès de moi en tant que vassal. Vous voyez bien que je manque d'amis? Empoisonnez moi tout de suite avec du ricin si vous estimez que je n'ai pas suffisament souffert. Voulez vous que je vous supplie comme une petite catin en pleurs? Ne vous inquietez pas, le duc de blois ne sera absolument pas géné par cette proposition, c'est peu de chose comparée à cette demande d'excuse, dont j'espere que vous accepterez les termes sans sourire.
J'implore votre clémence et votre pardon, je me rallie à l'idée que la Maison de Bordeaux est désormais unune latrine publiqueprétendante légitime au Trône de France et je promets de ne plus combattre vos idéaux mesquins et belliqueux. Le respect, que du respect à quelqu'un qui suscite la terreur autour de ses ennemis. Un simple regard de votre part ferait fuir plusieurs ducs dans des directions opposés : certains vieux fous disent que l'homme descendrait du singe, mais en fait, l'expérience m'a appris qu'il descend plutot de l'autruche.
Je compte sur vous pour trinquer à la santé des seigneurs que vous avez vaincus. Soyez certain d'une chose, je ne vous deteste pas. Non, au contraire, je vous admire. Je vous jalouse aussi, puisque tout le monde aimerait devenir tel que vous : sans pitié, conquérant, puissant, titré.On dit parfois que la taille d'un membre est proportionnel à l'image que les gens ont de vous.
Recevez les marques de respect dûes à votre rang ducal,
Bien cordialement,
Le seigneur Olier de Brantome
Et
Talona De Vir,
Chancelière de la ville