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[RP] NAISSANCE D'UNE NOUVELLE EIRE


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#1 drashar

drashar

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Posted 25 September 2014 - 08:12 PM

A vous peuples d’Irlande,

Il y a 7 ans, le seigneur de Waterford est venu me voir pour me demander de fédérer en son nom les peuples du nord et le soutenir dans sa conquête vers le trône, pour devenir le Haut roi et restaurer notre unité. J’ai bien sûr accepté et j’ai prêté serment de le faire sur le lieu où jadis se trouvait la «Lia fail », la pierre de la destiné, la pierre des Rois de Tara qui nous fut donné par les Thuada de Danaan et volé par l’Ecosse Il y a plusieurs siècles.

Poursuivant son chemin vers la conquête, le seigneur de Waterford accepta bien des compromis pour le titre, et offrit à nouveau la destinée du nord à d’autres mains.

Les mots ne sont pas que des mots lorsqu’ils sont prononcés au nom des peuples d’Irlande, de notre sang et de la terre de Dana. Un puissant geas se leva, et le malheur s’abattue sur le seigneur, bientôt chacun de ses mots résonnèrent comme fiel et mensonge aux oreilles des peuples d’Irlande. Il fallait rompre le sort qui risquait de nous monter les uns et les autres, et risquait de remplir nos douces rivières d’un rouge écarlate.

J’assemblai autour de moi mon Thuatha, et je pris la route vers les Hauteur de Mhacha , où prêcha par le passé Maewyn pour y bâtir son église. A mon arrivé, les murailles s’inclinèrent. Les troupes envoyés le seigneur de Gallways pourtant proche, se perdirent dans les marais. J’étais attendu par la terre d’Irlande, et aucun autre destin ne pouvait changer cela. Je pria longtemps Maewyn, pour avoir mes réponses, comment pouvoir à la fois établir un haut roi, sans que cela se fasse par le sang. Comment offrir le peuple du nord à Gallway sans être pour autant défait du serment qui me fut fait et que je fis à mon tour à cette terre, car la clef du geas qui nous menait vers la guerre venait de là.

La réponse vint naturellement porté par la foi.

Je devais devenir le Haut roi, le Ard Ri Erenn, ainsi en protégeant les deux peuples, je resterais fidèle à mon engagement fait à Tara. Je pourrais alors offrir le royaume des peuples du nord, les terres du puissant Mael Sechnaill , le Ri In Deis tuaiscirt, au seigneur de Gallway, qui partageait avec le grand guerrier le même goût du sang, la même ambition et la même impatience. Ainsi parole faite serait tenue. J’offrirais alors les terres du peuple du Sud, les terres du sage et rusé Brian Boru, le Ri in deis Deiscirt, à celui qui en était un digne héritier, le seigneur de Corks, celui qui à coté du patient seigneur de Roscrèa n’avaient cesser d’œuvrer pour la paix.
J’imposerai, pour que chacun ait sa chance, qu’en terre d’Irlande, nul ne puisse avoir plus de deux terres seigneuriales, pour faire jaillir en leur cœur le même désir de conquête et les mêmes moyens de les satisfaire. Je distribuerais avec sagesse et impartialité les droit sur les clans ou les tribus aux hommes et femmes les plus volontaires, quelque soit leurs affinités respectives, n’ayant pour ma part qu’un seul lien, ce sang qui relie la terre et les hommes.

Je bâtirais la nation qui il y a peut avait su se réunir pour repousser d’une seule épée les vikings avant de se morceler à nouveaux, et je lui apprendrais à partager ses biens, bâtissant des limes si puissantes que les trompettes de Jéhovah des légendes ne pourraient que s’y égosiller, des cultures si abondantes que la grec coré en renoncerait de jalousie à sortir d’Hades, des hommes si fiers que les plus courageux des Einherjar refuserai ent le Ragnarock de peur de nous y croiser. Les images défilaient le longt de mes rêveries, et je sus que cela était possible. Et se dessinant à travers cela, la religion, celle d’Irlande, qui serait capable à la fois de nous unir dans le cœur et de nous différencier, chacun étant à la fois semblable et différent de son frère.

Je me rendis alors auprès du seigneur de Waterford .

Descendant de mon cheval, j’avançai vers lui, lui demandant simplement :


« Veux tu avoir le sang de tes frères et sœurs sur les mains pour ce trône, si tels et le cas, offre moi dignement ta gorge que je prenne en ce jour ta vie avant que l’irréparable ne soit commis, mon Suzerain. Ta souffrance terrestre sera brève, mais sache alors qu’au-delà de la mort, tu resteras maudit pour n’avoir su respecter tes serments. Je t’offre une autre alternative. Agenouille-toi devant moi, et je ferais respecter ta parole comme il se doit. En faisant cela, tu ne seras plus un parjure, le meurtrier de tes frères et sœurs, mais de nouveau un homme, qui pourra regagner son honneur et imposer sa gloire en se battant à mes cotés. »


Je le laissai s’agenouiller, son œil humide, et je déposai un baiser sur son front, celle d’un roi autant que celle d’un père aimant des hommes et de son peuple.

A vous peuples d’Irlande, demain est un grand jour

Les armées sont prêtes, les vassaux réunis, des serments ont été fait, ils doivent être respecté. L’honneur ne connait aucune intransigeance quand le sang des anciens Thuadda coule dans nos veines. Aujourd’hui je vous offre une porte de sortie à tous, qui vous permettra de rester la tête haute sans aucune guerre et de bâtir le premier Grand Royaume, possédant plus de cœurs qu’il n’y a d’homme et de femme pour les porter.

Remontant à cheval, je viens vers vous, aujourd’hui l’épée est à mon fourreau, et Sainte Drigitte qui est aussi Dana que j’ai priée si souvent, prie à son tour pour qu’elle y reste. Aujourd’hui je vous offre le choix entre mon amour ou mon épée, sachant qu’il n’y a aucune limite à l’un ou à l’autre, mais qu’un seul de ses choix amènera le repos à nos âmes. Aujourd’hui est jour de paix.




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