[RP-France] De l'élection d'un Roi

Annonce des Ducs d’Artois et d’Aquitaine

De l’élection d’un Roi de France

Nous, Paskweten de Fécamp, Duc d’Artois ;
Nous, Fracan de Dax, Duc d’Aquitaine ;
A tous présents et advenir salut !

Attendu que la paix règne désormais sur le Royaume de France ;
Attendu que les alliances dites « du Nord » et « des Pyrénées » vivent désormais en paix et amitié ;
Attendu que les alliances susnommées forment désormais la Confédération Française ;
Attendu qu’il était convenu qu’un Roi soit placé à la tête de celle-ci ;
Attendu que la Maison de Dax a renoncé à toute prétention au trône de France ;

Item, décidons l’organisation d’une élection du Roi de France par et parmi ses Ducs ;
Item, invitions l’ensemble des Ducs de France, ou l’un de leur représentant, à se réunir à Reims en cette année 1049 ;
Item, déclarons que la Maison de Dax ne peut participer à cette élection qu’en tant qu’électeur ;
Item, décidons que suite à cette élection, l’Assemblée des Ducs de France devra à nouveau se réunir afin d’établir les Lois fondamentales du Royaume de France ;

Que le Tout Puissant veille sur le Royaume de France.

Fait à Périgueux en l’an 1049,

Paskweten de Fécamp,
Duc d’Artois.

Fracan de Dax,
Duc d’Aquitaine.

S'étant rencontré à Périgueux pour une ultime réunion, le duc d'Artois avait signé avec le duc d'Aquitaine ce qui allait véritablement lancer l"unification du royaume sous une seule couronne. Maintenant, il n"y avait plus qu'à rassembler les différents ducs à Reims et à nommer le roi.

De nous, Dewi de Compiègne, duc de Champagne, Comte de Champagne et de Coucy, Vicomte de Compiègne et de Reims
A vous ducs et duchesses de terres du Royaume de France

Qu’il soit su de vous et de tous, que notre maison vous accueillera honorablement au sein de la ville des Roy, Reims, pour le choix et le couronnement du futur roy de France. Nous rappelons que seul les ducs et duchesses sont à même de prétendre au trône et de participer aux votes.

Nous vous invitons donc à vous présenter en notre château pour y candidater ou y voter, ou si dans l’incapacité de le faire, d’user de correspondance pour envoyer vostre choix.

Que dieu vous garde
Dewi de Compiègne

À messire de Compiègne, Duc de Champagne,


Votre Grandeur, il sera dit que c'est en nos terres du sud que l'union de France fut conçue, mais que c'est dans les vôtres qu'elle vint au monde. Cet événement marquera la postérité pour les siècles des siècles. Malheureusement, nous n'y serons pas présent. Nous sommes engagé dans une guerre que nous avons tenté d'éviter, nous en sommes marri mais l'honneur commande de la mener à bien.

Les devoirs d'un roi sont nombreux, nous en avons touché quelques uns. Il faut sans cesse lutter pour empêcher ses vassaux de faire voler en éclat l'unité du royaume, être toujours prêt à juger, trancher, partager, tempêter, tempérer ou balancer.

C'est pour cette raison que vous pourrez clamer que la voix du Duc de Toulouse va au seigneur Fécamps, qui su tous nous départager. À vrai dire, nous aurions aimé que vous-même vous présentiez, mais certes votre place sera davantage sur un cheval que dans un palais, ce dont nous sommes heureux car nous aurons alors la possibilité de chevaucher à vos côtés.

Puisse Dieu bénir le royaume de France.
Fait dans le vicomté de Béziers,
le trentième jour d'avril mille-quarante-neuf.


Conwoion I d'Aspet, Vicomte de Tarbes,
Duc de Toulouse, Suzerain des Ducs d'Espagne

Au crépuscule d'une vie, Corentin de Parthenay pouvait se réjouir d'avoir sû admirablement la remplir. Après avoir uni le Poitou sous la bannière de la famille de Parthenay, avoir participé activement à l'unification de la Marche, il prendrait part en ce jour à l'unification du royaume de France. Il avait délaissé le front bourguignon dont il avait laissé la gestion à son neveu Kadeg de Parthenay pour se rendre à Reims, où le roi de France serait désigné parmi les ducs du royaume. La désignation se ferait très certainement sans surprise mais il mettait un point d'honneur à être représenté à cette réunion des ducs du Royaume.

Accompagné d'une suite réduite composée d'une vingtaine d'hommes et femmes attachés à son service, il se présenta au castel de Reims afin d'y rencontrer ses pairs.
Il se présenta à l'entrée du chateau, même si la traversée de la ville de la compagnie flanqué des bannières de la famille de Parthenay n'avait pas du passer inaperçue.


Veuillez annoncer Corentin de Parthenay, le Duc du Poitou.

Le duc de Champagne Dewi de Compiègne, discute tranquillement avec son conseiller militaire et bras droit. En effet, alors que les élections royales sont entamées, la guerre éclate dans le royaume de bourgogne, et nombre des armées sont déjà en route vers le front. Dewi s’est résolu à confier le commandement suprême de ses armées à ce terrible seigneur de guerre, dont son esprit stratège rivalise aisément avec sa cruauté. Bien que rustre, colérique et brutal, il reste l’homme idéal pour cette campagne. C’est à cet instant donc, que le majordome du duc de Champagne entre dans la pièce.


MAJORDOME : Votre grâce les premiers invités de marques sont arrivés.

DEWI DE COMPIEGNE : Bien, accueillez les mon brave.

MAJORDOME : bien sur votre grâce, mais il ya comment dire …. Un souci

DEWI DE COMPIEGNE : un souci ?

MAJORDOME : Oui votre grâce, avec … les Armées

SEIGNEUR MARCHAIS : (se levant d’un bond) Les armées dis tu ? (hurlant) parle prestement !!! Que se passe t’il ?

MAJORDOME : (pris de tremblements) Seigneur Marchais, elles ... elles … sont revenue à Chalons

SEIGNEUR MARCHAIS : (hurlant de plus belle) Comment ça revenues !!!!!

MAJORDOME : (déballant en toute hâte par la peur ces propos) C’est, difficile à expliquer…. Il semblerait que nous vivions une année sans fin … à plusieurs reprise, nous vivons un retour arrière dans le temps. Comme si le disque du continuum espace temps était rayé. Nos armées étaient partie mais se retrouvent de nouveau comme téléportée ou chronoportés sur leur point de départ. Sans doute subissons nous un paradoxe temporel dont l'issue engendrerait une réaction en chaîne qui pourrait déchirer le tissu-même du dit continuum espace-temps, provoquant la destruction totale de l'univers !!! Hypothèse la plus pessimiste, je te l'accorde : le cataclysme pourrait être plus localisé et affecter uniquement notre galaxie. En bref je …

Mais la tête du Majordome roule à présent sur le sol

DEWI DE COMPIEGNE : (soupirant) Seigneur Marchais, pensiez vous qu’un tel extrême soit nécessaire ? Ce pauvre homme n’est pas responsable du retour de nos troupes.

SEIGNEUR MARCHAIS : Votre grâce, avec tout le respect que je vous dois, cet homme tenait des propos hérétiques. Mais soyez sans crainte, je garde une grande pitié pour lui et m’assurerai de purifier son âme sur le buché. Mais pour l’heure je lui réserve une autre mission. Jean ?

JEUNE PAGE : Oui mon maître ?

SEIGNEUR MARCHAIS : Prend les restes de notre ... amis. Plantes les sur une pique et va exposer le tout aux soldats de notre armée. Et porte haut et fort le message qu’un sort bien pire attend le moindre soldat osant dorénavant faire demi tour et déserter le champs de bataille.

JEUNE PAGE : (lance un regard dégouté sur le cadavre). Bien mon maître.

SEIGNEUR MARCHAIS : (une fois le jeune page et la dépouille sorti) Et que nul n’ose encore me prendre pour un sot en excusant de la couardise avec de l’hérésie.

DEWI DE COMPIEGNE : Seigneur Marchais, j’aurais bien aimé, en l’absence defunte de mon majordome, que votre page se charge d’accueillir les convives.

SEIGNEUR MARCHAIS : N’ayez crainte votre grâce, je vais veiller personnellement à accomplir cette mission.

DEWI DE COMPIEGNE : (soupirant, une fois le seigneur Marchais sortis) puisse cela bien se passer

…

SEIGNEUR MARCHAIS : (au duc du Poitou) Votre grâce bienvenue Reims et en notre modeste château.

HRP petit récapitulatif des votes déjà prononcés) :
Fécamp : 2 (Compiègne, Aspet)

Ce n'est pas le Duc d'Aquitaine qui se présenta à Reims mais l'ancien Duc d'Aquitaine et Chef de la Maison de Dax, le vieux Drev de Dax, parfois appelé l'Aspic d'Aquitaine. Etant lui-même ancien prétendant au titre de Roi de France et étant à l'origine de bien des choses en ce Royaume il avait tenu à ce que ce soit lui-même qui se présente, il avait alors une lettre signé de la main de son neveu, confirmant le vote de l'Aquitaine en faveur de Fécamp.

Le vieux Paskweten de Fécamp arriva à son tour à Reims. Voilà que succédant à sa mère, il avait étendu l'influence de sa maison, tout d'abord sur l'ouest puis avait porté ses efforts sur le sud où après un court conflit, des négociations lui apportaient la clef de l'unité du royaume de France, royaume qu'il chérissait et dont il connaissait maintenant la quasi-totalité des seigneurs d'importances, ainsi que nombre des petites maisons du nord qu'il avait côtoyé au gré des guerres et qu'il s'était attaché.

Reims ! Lieu de couronnement des rois de France. Ville qui appartenait à son plus ancien et proche vassal, Budig de Compiègne, qu'il considérait même comme son proche compagnon et ami étant donné les nombreuses campagnes menées ensemble et les nombreux plans échafaudés. Dire que tout cela venait de leurs pères : celui de Fécamp avait assuré celui de Compiègne de son soutien pour la Champagne contre la suzeraineté sur l'Artois. Tout était parti de là et maintenant, c'était tout un royaume qui devait lui être confié comme suzerain.

Les négociations et les discussions l'avaient assuré du trône. Il pouvait donc venir se rendre en quasi-souverain, attendant la majorité des voix des ducs de France pour officialiser l'affaire. En attendant, c'était l'occasion de converser et de découvrir les ducs en questions et leurs vassaux présents.

N'en déplaise à son intendant, Bob de Lille avait décidé de faire lui-même le voyage jusqu'à Reims malgré un âge déjà bien avancé. C'était l'occasion de laisser son fils Iltrud se familiariser avec les rouages du pouvoir, lui qui était amené à lui succéder. Bob était fier de son fils, un vrai flamand fier et droit dans ses bottes. Il serait un grand Duc, Bob en était certain. Tout comme l'avait été Gestin, père de Bob, grand-père d'Iltrud et premier Duc de Flandre.

Il parti donc au petit matin, accompagné de son escorte, de son fidèle intendant et de quelques présents pour le futur Roy. En dépits de la beauté de la campagne flamande et de la l'accueil plutôt chaleureux de ses gens rencontrés sur le chemin, Bob était pensif. S'il avait tenu à se rendre lui-même à Reims c'est qu'il savait qu'un moment décisif pour l'avenir des duchés de Flandre et de Basse-Lotharingie se jouerai peut-être dans la cité de rois. Il avait garanti au Duc de Compiègne de son soutien au Duc de Fécamp et il n'avait pas l'intention de faillir à sa parole mais il espérait garder une certaine indépendance pour ses petites provinces du nord.

SEIGNEUR MARCHAIS : Vos grâces, duc d'Artois, duc des Flandres, et duc d'Aquitaine, soyez les bienvenue à Reims.